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Article om.net

du 04 octobre 2019

Amiens 3-1 OM : Le compte-rendu

 L'OM en rose pour la bonne cause

Face à Amiens, les Olympiens arborent leur tunique bleue habituelle pour les matches à l'extérieur, mais avec une particularité : tous les noms étaient floqués en rose en soutien pour " Octobre rose " dont le but est de lutter contre le cancer du sein.

Le match

Rapidement, les Olympiens encaissaient un but (11e) par l'intermédiaire d'Aleesami. Alors que Mandanda réalisait un arrêt exceptionnel, la goal-line technology indiquait malheureusement que le ballon était rentré.

L'OM répondait avec une frappe puissante de Sarr boxée en corner par Gurtner. L'égalisation olympienne est venue d'une frappe lointaine signée Dario Benedetto qui n'avait plus marqué depuis son doublé à Monaco.

Alors que les homme de Villas-Boas étaient dans un temps fort, l'arbitre accorde un penalty à Amiens, pour un tirage de maillot de Caleta-Car. Une décision étonnante d'autant plus que quelques minutes plus tôt, la même faute n'était pas signalée sur Germain.

En deuxième période, les Olympiens n'ont pas pu revenir au score malgré les tentatives de Sanson ou bien de Radonjic en fin de match. Et si une nouvelle fois, Steve Mandanda a été déterminant en maintenant les siens dans la partie avec son face à face remporté contre Otero, il n'a rien pu faire sur son un contre un avec Mendoza dans le temps additionnel.

Place à la trêve

Les Olympiens seront de retour dans seize jours. Le prochain match des hommes de Villas-Boas est programmé le dimanche 20 octobre avec la réception de Strasbourg en clôture de la 10e journée de Ligue 1 Conforama. En attendant, sept Olympiens partiront avec leur sélection nationale : Mandanda, Strootman, Khaoui, Sakai, Caleta-Car, Kamara et Radonjic.

 

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Article de La Provence

du 30 septembre 2019

 

 

L'OM a genou

Déplumés par les absences, les Olympiens n'ont pas fait un pli sur la pelouse d'Amiens (3-1) hier en ouverture de la 9e journée

L'OM n'a pas rendu hommage au football hier et la victoire logique et historique d'Amiens n'a souffert aucune contestation (3-1) dans un stade de la Licorne bourré jusqu'à la gueule. Il y avait pourtant largement la place, face à une formation picarde qui n'a rien d'un épouvantail, pour que les Olympiens retrouvent le chemin de la victoire après une série de trois nuls consécutifs (Montpellier, Dijon, Rennes). Mais c'était visiblement trop demander aux protégés d'André Villas-Boas, bouffés dans l'engagement et la justesse technique du début à la fin, et à côté de la plaque.

La trêve arrive peut-être à point nommé pour des joueurs qui ne dégagent toujours pas de force collective (ou alors de façon intermittente comme contre le MHSC) et évoluent souvent avec le frein à main. Les absences en cascade de cinq titulaires (Payet, Kamara, Alvaro, Thauvin et Strootman) expliquent sans doute ce mauvais résultat sur une terre habituellement fertile en succès pour les Marseillais, mais ça ne suffit clairement pas à le justifier.

Les Amiénois n'ont d'ailleurs pas eu à attendre bien longtemps pour creuser le premier écart de la rencontre et faire craindre le pire aux Olympiens. Il leur aura fallu l'intervention de la Goal Ligne Technology et une vibration sur la montre de l'arbitre pour valider le but de Haitam Aleesami, d'une puissante reprise de volée de gauche que Steve Mandanda a repoussé... trop tard (11), alors que Maxime Lopez venait de se faire enrhumer par un Gaël Kakuta intenable.

AVB avait pourtant tout essayé

Dario Benedetto a beau y être allé de son but d'une frappe soudaine au milieu de Gnahoré, Chedjou et Blin pour égaliser (23), rien n'y a fait. Pas mêmes les précieuses interventions de Sakai pour défendre son camp, ni même les multiples tirs contrés, et encore moins la défense avec les mains de Duje Caleta Car ! Le Croate a ainsi provoqué un penalty évitable en ceinturant Serhou Guirassy, lequel ne s'est pas fait prier pour le transformer en force (41).

Coupée en deux, sans liant entre la défense et l'attaque, avec un milieu déboussolé, l'équipe olympienne a donc balbutié son football et les joueurs de côté (hormis Sakai) ont trop longtemps été en dessous de tout. Comme depuis le début de saison, c'est plutôt le capitaine de l'OM qui a maintenu l'espoir de recoller au score en repoussant les frappes amiénoises, à l'image de sa sortie devant Otero (55).

Il y a eu du mieux après le deuxième but de l'ASC, quand la rencontre s'est résumée à une succession d'attaque-défense, mais ni Bouna Sarr ni Nemanja Radonjic (87) n'ont réussi à convertir leurs tentatives. À la différence des Picards, qui en ont profité sur un ultime contre mené par Diabaté et conclu par Mendoza, effaçant avec une facilité déconcertante le jeune Lucas Perrin, pour aggraver la marque (90+1).

Impassible sur son aire technique, "AVB" avait pourtant tout essayé en procédant à des ajustements, faisant entrer Isaac Lihadji et Saïf Khaoui. Cela n'a pas suffi. Déjà en retard sur ses temps de passage en termes de points dans ce "septembre noir", comme il l'avait reconnu, l'entraîneur portugais doit se préparer à vivre un mois d'octobre aussi compliqué, qui se conclura par le déplacement à Paris. L'OM aura néanmoins l'occasion de retrouver certains de ses éléments (Kamara contre Strasbourg, Payet face au PSG). En attendant, le club olympien est à genoux...

Par Jean-Claude Leblois, à Amiens

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Ce n'est pas une excuse

À l'image de Valentin Rongier, l'OM refuse de se cacher derrière les absences pour expliquer sa prestation ratée

André Villas-Boas n'est pas un magicien. Le technicien portugais a beau se creuser les méninges pour mettre en musique ses solistes, il ne peut pas composer de symphonie quand autant de musiciens manquent à l'appel. Hier soir, l'OM a payé le prix fort de ces trop nombreuses absences qui perturbent son début de championnat. Il avait réussi à limiter la casse au cours de ses trois précédentes sorties, ramenant le point du nul à chaque fois. Dans la Somme, une cinquième absence, celle de Kevin Strootman, est venue compliquer encore plus une tâche déjà sacrément ardue. Ôtez cinq titulaires à la quasi-totalité des escouades de l'élite et vous verrez le résultat...

La coupure internationale arrive à point nommé pour soigner des corps fourbus et oublier de ce début d'automne rouge. Boubacar Kamara effectuera son retour après cette parenthèse, sa suspension de deux rencontres ayant pris fin hier soir. L'une des rares bonnes nouvelles de cette période qui voit l'OM stagner dangereusement au classement. Car les autres absences vont s'étirer. À moins qu'Alvaro Gonzalez ne niq... la science, comme l'a déclamé le philosophe Adil Rami en son temps, et qu'il effectue son retour à la compétition face aux Alsaciens. Sinon ce sera au Parc des Princes la semaine suivante, en même temps que Dimitri Payet qui verra sa suspension de quatre matches cesser enfin.

Pour Florian Thauvin, il faudra encore patienter. Il ne peut pas encore poser le pied par terre, mais, baigné dans l'optimisme, il se voit bien commencer à trottiner en décembre.

Les minots ne peuvent pas porter le poids de la responsabilité des résultats de l'OM

Villas-Boas, qui récupérera Strootman contre Strasbourg mais perdra Morgan Sanson, suspendu à son tour, n'a pas d'autre choix que de patienter avec le champion du monde. Ce qui sera moins vrai avec le Réunionnais. Il manque cruellement. Pas grand- monde n'arrive à faire des différences balle au pied ou dans les passes pour casser les lignes adverses. Dario Benedetto n'est quasiment jamais servi et, hier, il a été contraint de se démener tout seul pour trouver enfin l'ouverture. Valentin Rongier refuse toutefois de se cacher derrière ce motif. "On a perdu des titulaires et pas qu'un seul. Ce sont des joueurs importants, mais on est l'Olympique de Marseille, des joueurs de qualité les remplacent. Ce n'est pas normal de perdre même s'ils ne sont pas là. Leur absence n'est pas une excuse", insiste le milieu de terrain.

Il n'empêche que les minots lancés pour pallier blessures et suspensions, malgré quelques promesses exhalées, ne peuvent pas jouer aux sauveurs et porter le poids de la responsabilité des résultats de l'institution bleue et blanche. Lorsqu'ils se sont lancés dans cette saison brinquebalante, les dirigeants de l'OM ne pensaient sans doute pas que le sort s'acharnerait autant sur eux. Un choix risqué doublé d'un mauvais calcul, un de plus. Heureusement, hier soir, les Olympiens ont regagné leurs pénates sans nouvelle suspension à venir, les joueurs avertis ne se trouvant pas sous la menace. Maigre consolation...

Par Fabrice Lamperti, à Amiens

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