Article om.net du 20 octobre 2019 |
OM - Strasbourg (2-0) : l'OM renoue avec la victoire Les Olympiens se sont imposés face à Strasbourg (2-0) grâce à des buts de Kamara, de retour après trois matches de suspension, et un penalty de Strootman. L'OM réalise la bonne opération. Strootman et Kamara de retour Pour affronter Strasbourg dans le cadre de la 10e journée de Ligue 1 Conforama, André Villas-Boas enregistrait deux retours. Kevin Strootman et Boubakar, suspendus lors des précédentes rencontres, retrouvaient leur place dans le onze de départ olympien. En revanche, Morgan Sanson purgeait un match de suspension. Le coup d'envoi fictif de la rencontre a été donné par un ancien Olympien : Zarko Olarevic qui a porté les couleurs de l'OM durant la saison 1983/84. Il a également été à la tête de l'équipe durant une saison (1985/86). Kamara démarre fort Trois petites minutes ont suffi à l'OM pour ouvrir le score. Sur sa percée, Radonjic obtenait un coup franc excentré côté gauche. Benedetto s'en chargeait mais voyait sa frappe déviée. Le cuir revenait dans les pieds de Strootman, présent au second poteau, qui remisait pour Kamara. Le minot olympien marquait et inscrivait là son premier but de la saison. Il ne pouvait rêver mieux pour son retour à la compétition après avoir été suspendu trois matches. Le match L'OM s'est imposé 2-0 face à Strasbourg et il a réalisé une partie très sérieuse. Avec un brin de réussite, le score de la rencontre aurait pu être plus sévère. Les Olympiens ont frappé la barre à deux reprises. D'abord en première mi-temps, Caleta-Car voyait sa frappe déviée par Sels sur son poteau droit. En seconde période, c'est la reprise de volée de Radonjic qui venait s'écraser sur la transversale du portier strasbourgeois. De son côté, Steve Mandanda a vécu une rencontre plutôt tranquille et a réalisé les arrêts qu'il fallait notamment sur une frappe lointaine (53e) captée en deux temps. En toute fin de rencontre, Benedetto obtenait un penalty qu'il laissait à Strootman. Le Néerlandais prenait Sels à contre-pied et scellait le sort de la rencontre. Seul bémol de la soirée, le carton jaune de Dario Benedetto qui sera prochainement suspendu. L'OM renoue avec la victoire Voilà une bonne manière de préparer le déplacement du côté de Paris qui aura lieu dimanche 27 octobre à 21 heures en clôture de la 11e journée de Ligue 1 Conforama. Les Olympiens ne s'étaient plus imposés en championnat depuis le succès à Monaco (2-4). Depuis, il avaient enchaîné trois nuls et une défaite. Face au PSG, André Villas-Boas enregistrera les retours de Dimitri Payet, Morgan Sanson et Alvaro Gonzalez. L'OM réalise la bonne opération En s'imposant face à Strasbourg, l'OM réalise la bonne opération du week-end sur le plan comptable et au niveau du classement. Les joueurs de Villas-Boas occupent désormais la 4e place et comptabilisent 16 points. Ils reviennent à hauteur d'Angers et ne sont qu'à une petite longueur du podium. |
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Article de La Provence du 19 octobre 2019 |
Un succès, enfin... |
L'OM a renoué avec la victoire en battant Strasbourg (2-0) hier au Vélodrome. De quoi se rassurer avant d'aller à Paris, puis de recevoir Lille et Lyon À voir évoluer l'ancien attaquant de l'Étoile Rouge de Belgrade (23 ans) sous le maillot olympien, on se dit que sa devise est similaire à celle du bougre légendaire interprété par Michel Blanc : "Oublie que tu n'as aucune chance. Vas-y, fonce. On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut passer !" Et comme tout est possible à l'OM, ça a failli marcher hier soir, lorsqu'à la 20e minute, le mystérieux ailier gauche a effectué une remise fabuleuse sous forme de talonnade pour... Duje Caleta Car, monté aux avant-postes. Une combinaison made in Balkans, séquence complètement irrationnelle, ponctuée par un missile de "DCC", du gauche, renvoyé par le poteau. Les Olympiens menaient alors 1-0 et pressaient, parfois un peu n'importe comment, pour doubler la mise après une ouverture du score signée "Bouba" Kamara dès la 3e minute. Le minot de la Soude, bien servi par Kevin Strootman après un coup franc de Dario Benedetto, avait trouvé la faille au meilleur moment. De quoi mettre son équipe sur les bons rails... Sauf qu'il a fallu attendre la toute fin de match pour voir l'OM mettre enfin un second but, sur un penalty transformé par le Néerlandais. Auparavant, Radonjic, encore lui, avait trouvé la barre d'une reprise du plat du pied bien sentie à la suite d'un centre de Valère Germain (55). Beaucoup de déchets, encore Pas de passe décisive ni de but pour le Serbe, donc. Ce qui ne change pas vraiment. Pour le reste, il a la plupart du temps sprinté ballon au pied avant de le perdre ou de faire un mauvais choix. Il ne fut pas le seul Olympien dans ce cas-là, ceci dit. Ce matin, "Pipa" Benedetto doit encore se demander comment Bouna Sarr ne l'a pas vu juste avant la pause. L'Argentin était complètement démarqué, mais le latéral droit avait la tête baissée. Un résumé de la soirée, en somme. L'OM a gagné. Et se devait de le faire. Face à une formation strasbourgeoise au niveau très décevant, la troupe d'André Villas-Boas n'a pas totalement maîtrisé son sujet. Mais elle a su tirer son épingle du jeu face à une défense à trois éléments centraux, ce qui n'est pas jamais évident.Les partenaires de Steve Mandanda ont surtout rempli leur mission en renouant avec le succès après quatre rencontres sans victoire (Montpellier, Dijon, Rennes et Amiens). Il le fallait absolument pour demeurer collé au haut de tableau. À un point du podium, les Marseillais restent en effet en embuscade. Le plus dur est néanmoins à venir. Avec seize unités au compteur, l'escouade d'AVB en compte trois de moins que celle de Rudi Garcia au même stade l'an dernier. Mais les positions sont davantage resserrées, et au quart de la saison, tous les espoirs restent permis. Il faut cependant être sacrément optimiste pour imaginer que l'OM occupera encore sa place actuelle (4e) à l'issue des trois prochaines rencontres de Ligue 1. En se rendant à Paris dimanche (21h), puis en recevant Lille puis Lyon, Sakai et ses acolytes vont se coltiner les trois représentants de la France en Ligue des champions. Ça peut être un avantage si ces derniers sont fatigués. Mais il s'agit surtout d'un sacré défi. On saura, au terme de ce triptyque, si les Olympiens sont capables de jouer les premiers rôles, comme l'espèrent Jacques-Henri Eyraud et Andoni Zubizarreta. S'ils ne haussent pas leur niveau de jeu, ce sera très compliqué. Mais ne voyons pas tout en noir... On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut passer ! Par Alexandre Jacquin |
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