Article om.net du 02 novembre 2019 |
OM - Lille (2-1) : Victoire à l'envie !
L'OM s'est imposé 2-1 face à Lille dans un Orange Vélodrome bien rempli. L'équipe de Villas-Boas monte provisoirement sur le podium. Les retours de Benedetto et Gonzales Suspendu face à Monaco en Coupe de la Ligue BKT mercredi dernier, Dario Benedetto, auteur de cinq buts depuis le début de la saison, effectuait son retour dans le onze de départ marseillais ce samedi contre Lille. Dans une composition d'équipe en 4-3-3, le buteur argentin était entouré de Dimitri Payet sur le flanc gauche de l'attaque et de Bouna Sarr sur le côté droit. Valentin Rongier, Morgan Sanson et Boubacar Kamara, en position de sentinelle, occupaient le milieu de terrain. En défense, Alvaro Gonzalez, qui revient de blessure, effectuait son retour en charnière centrale aux côtés de Duje Caleta-Car. André Villas-Boas alignait Jordan Amavi en tant que latéral gauche et Hiroki Sakai sur le côté droit. Le capitaine Steve Mandanda gardait la cage olympienne. Une première mi-temps maîtrisée Dès le début de la première mi-temps, les hommes de Villas-Boas s'attelaient à faire un pressing sur les joueurs lillois. Un OM très motivé jouait haut et avait la possession du ballon. Bien techniquement et dans l'état d'esprit, les Marseillais mettaient en danger l'équipe de Christophe Galtier, l'entraîneur de Lille, à l'instar du coup franc de Dimitri Payet (14'), d'une tête de Boubacar Kamara sur corner (16') et d'un tir contré de Valentin Rongier (21'). Quatre minutes plus tard, sur une ouverture de Dimitri Payet, Bouna Sarr frappait au but d'un tir à ras de terre dans la surface de réparation et touchait le poteau de Mike Maignan (25'). Le rythme de la rencontre baissait ensuite et les deux équipes rentraient aux vestiaires sur un score de 0-0. Une deuxième mi-temps délivrante La seconde période débutait de la meilleure des manières pour l'OM de Villas-Boas. Mike Maignan relâchait malencontreusement le ballon après un coup franc de Dimitri Payet et Boubacar Kamara remisait sur Morgan Sanson qui armait un tir du plat du pied droit. Le milieu de terrain ouvrait le score en faveur de Marseille, rendant euphorique les 53321 supporters olympiens présents à l'Orange Vélodrome (1-0, 47'). Lille répondait du tac au tac avec une tête de Benjamin André mais Steve Mandanda sortait une très belle parade (49'). En ce début de seconde mi-temps, les Marseillais étaient aussi déterminés qu'en première et les joueurs de l'OM, poussés par leurs supporters, gagnaient de nombreux duels. Bouna Sarr manquait d'inscrire le deuxième but pour Marseille mais sa tentative passait au dessus de la cage lilloise (60'). Le club de Frank McCourt, dominateur, allait doubler la mise. Gabriel Dos Santos Magalhae trompait son propre gardien après une tête contrée de Dimitri Payet (2-0, 79'). Mais les Lillois réduisaient l'écart grâce à une tête de Bakary Soumaoro (2-1, 83'). Le score ne bougeait pas dans les derniers instants et l'OM sortait vainqueur de ce choc ! La bonne opération au classement Grâce à ce succès, l'OM monte provisoirement sur le podium. Avec 19 points, la formation d'André Villas-Boas s'installe à la troisième place avec une longueur d'avance sur son adversaire du jour. Il s'agit d'une excellente opération pour nos Olympiens. Focus sur Lyon Après cette victoire, la prochaine échéance pour l'OM est la réception de Lyon pour le compte de la 13e journée de Ligue 1 Conforama. Les hommes d'André Villas-Boas vont continuer à travailler dur pour se préparer au mieux en vue de ce choc à l'Orange Vélodrome. L'OM voudra, comme face à Lille, à nouveau gagner face à un concurrent direct au podium.
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Article de La Provence du 03 novembre 2019 |
Un léger mieux |
Plus solide et combatif, très chanceux aussi, l'OM a réussi à battre Lille et à revenir provisoirement à hauteur du podium. Excellent pour la confiance Quand on pense que ces deux équipes-là ont pour ambition de finir sur le podium et de disputer l'an prochain la Ligue des champions, on comprend la faillite des équipes françaises sur la scène européenne (à l'exception du club qatari, qui s'est tout de même débrouillé pour perdre à Dijon). L'OM est revenu à hauteur du podium hier soir et comme le soulignait avec dépit Christophe Galtier, Lille "sera, au terme de la 12e journée, dernier au classement à l'extérieur". Il est évident que d'un côté, il y a un OM qui va gagner en confiance après sa victoire qui suit une période délicate ("mais des équipes qui perdront à Paris et à Monaco, il y en aura beaucoup cette saison", relativisait toutefois l'entraîneur marseillais du Losc). Et de l'autre côté, une formation nordiste qui va aborder l'Europe la semaine prochaine en plein doute. Mais l'écart n'est pas si grand entre les deux et rien ne dit que dans une semaine, les sentiments ne se seront pas inversés. À moins que l'OM n'inflige la même punition à Lyon, ce qui va entretenir le rêve pendant sept jours à Marseille. La victoire olympienne est méritée. Christophe Galtier le reconnaît honnêtement : "Nous savions à quel type de match nous attendre, on se doutait que l'OM allait être agressif et intense, à notre image sur nos deux derniers matches. Et nous n'avons pas su répondre à cela. Nous avons rapidement été pris dans le rythme, l'intensité, les duels, nous avons eu très peu de situations favorables et l'OM mérite sa victoire." Alors, cet OM mené 4-0 à la pause à Paris, 2-0 à Monaco, avait déjà accompli une partie du chemin en rentrant aux vestiaires à 0-0. Il y avait bien eu un tir sur un poteau de Bouna Sarr, sur des maladresses lilloises, une action de Valentin Rongier, ponctuée d'un tir déviée et une tête de Dario Benedetto, toutefois hors-jeu. Il restait à avoir la bonne idée de marquer un but... Avec l'aide l'ange Gabriel Pour cela, l'OM a pu compter sur une aide céleste. Un bon ange Gabriel. Il s'est trouvé sur le chemin de son gardien pour lui faire perdre le ballon, exploité par Morgan Sanson, intelligemment servi par Boubacar Kamara. Et Gabriel a ensuite marqué lui-même contre son camp à la suite d'un duel aérien entre Dimitri Payet et Adama Soumaoro. "Je crois que nous serons au bêtisier avec les deux buts qu'on prend, dit Galtier. À ce niveau-là, on ne peut pas faire ça, avec des fautes très importantes aux conséquences fâcheuses face à une équipe qui nous a empêchés de jouer. Mike (Maignan) a bien capté le ballon, mais a heurté la tête de notre défenseur en retombant. C'est après, que nous sommes absents sur le deuxième ballon, alors que nous sommes nombreux autour et c'est un Marseillais qui le gagne." Le 4000e était tout près Alors, aussi heureux soit-il, le premier but a libéré l'OM, encore dangereux sur une action de Dimitri Payet ponctuée d'une frappe de Sarr au-dessus. Rongier a encore accéléré, Benedetto a tenté de jolis gestes, Jordan Amavi s'est enhardi et si le deuxième but a été encore plus chanceux que le premier, il n'a pas été contraire à la logique. Tout en étant le septième de l'OM cette saison au Vélodrome, marqué par un septième joueur différent. Même si le Losc s'est réveillé sur la fin, avec le but de la tête de Soumaoro, l'OM a non seulement résisté avec maîtrise mais jamais renoncé à jouer et Maxime Lopez est passé tout près d'un exploit historique. Sa frappe croisée du temps additionnel a bien failli être le 4 000e but de l'histoire de l'OM en championnat (D1/L1). Ce sera peut-être contre Lyon... Par Mario Albano |
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Sanson, heureux événement |
Le milieu olympien a inscrit son premier but cette saison au Vélodrome, où il n'avait plus scoré depuis un an Il est sorti sous les applaudissements nourris du public du Vélodrome, à la 78e minute. Fait assez rare ces derniers temps pour être souligné. Il faut dire que Morgan Sanson ne s'était pas montré efficace dans l'enceinte du boulevard Michelet depuis fort longtemps. S'il s'était distingué en offrant une passe décisive à Benedetto, le 1er septembre, face à Saint-Étienne (1-0), il faut en revanche remonter plus d'un an en arrière pour retrouver la trace d'un but de l'ex-Montpelliérain dans le fief provençal (le 26 septembre 2018 contre Strasbourg). Un laps de temps considérable qui illustre bien les difficultés rencontrées par le natif de Saint-Doulchard ces derniers mois, quand bien même celui-ci a scoré à quatre reprises à l'extérieur la saison passée (à Nice, Nantes, Caen et Toulouse). "Ça tombe à pic" Hier, le relayeur de 25 ans a donc marqué, à la 48e minute. Bien servi en retrait par Kamara, en embuscade après un ballon relâché par Maignan, il a mis l'OM sur la voie d'un succès presque inespéré après une première période encore décevante sur le plan du jeu. Une délivrance, au meilleur moment. Pour son équipe, comme pour lui. "Ça fait du bien, ça faisait longtemps. Ce but tombe à pic. On a ensuite senti tout le stade derrière nous. Ça nous a donné de la confiance et des jambes. Je suis content, ça faisait douze matches que je n'avais pas marqué", a-t-il rappelé en zone mixte après la rencontre. Sa dernière réalisation était en effet datée du 18 mai, dans la ville rose. Cette fois, il a fait trembler les filets chez lui et a célébré ce moment de joie en regardant la tribune Jean-Bouin au loin, le cuir coincé entre son maillot et son torse. "J'attends un deuxième enfant pour février. Ça me tenait donc à coeur de marquer. J'avais une double pression : qu'il naisse avant le but !", a-t-il révélé en se marrant. Ce but, Sanson l'a inscrit en respectant les ordres donnés par André Villas-Boas. "Il y a eu ce coup franc (frappé par Payet). J'avais comme consigne d'aller au second poteau ou dans la surface. Le gardien (Maignan) prend le ballon mais percute son défenseur (Gabriel). La balle retombe sur "Bouba" (Kamara), je l'appelle, je la mets au sol et elle rentre, tant mieux ! Mais lorsqu'il y a eu la VAR, je n'étais pas serein..." Le suspense n'a toutefois pas duré puisque l'assistance vidéo a très rapidement validé cette ouverture du score. De quoi soulager le milieu olympien, ravi pour son escouade. "Ça fait beaucoup de bien de gagner.Nous restions sur deux défaites, mais c'est surtout le contenu qui n'était pas bon lors des deux matches (Paris et Monaco). On a voulu rectifier le tir.On n'a pas gambergé, mais on a quand même compris qu'on avait merdé (sic) dans la mesure où on n'avait pas mis les ingrédients qu'on voulait..." Et l'ex-Manceau d'enchaîner : "C'était le moment idéal pour montrer qu'on veut repartir de l'avant. Je retiens que le groupe a eu un esprit collectif. Les entrants ont aussi fait du bien. C'est comme ça qu'on y arrivera. Mais comptez sur nous pour ne pas nous enflammer ! On a un match qui arrive dimanche (face à Lyon) et il sera très important lui aussi. Il faut prendre les points parce que derrière ça rattrape vite... On a su le faire contre Lille, on va savourer mais pas se relâcher." Indéboulonnable depuis l'arrivée d'"AVB", le milieu olympien avait néanmoins démarré sur le banc au Parc des princes, après avoir été suspendu contre Strasbourg. Il a profité de la réception du Losc, hier, pour se relancer. Un heureux événement, là aussi. Par Alexandre Jacquin |
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