Article om.net du 14 décembre 2019 |
Metz - OM (1-1) : Le compte-rendu
Menés à la pause sur un but de Nguette, les Marseillais ont arraché le point du match nul grâce à un penalty repoussé par Pelé et un but de Radonjic. Deux changements dans le onze A deux matchs de la fin de la phase aller, André Villas-Boas fait un peu de turn-over dans son équipe. Suspendu la semaine prochaine face à Nîmes, Strootman retrouve sa place de sentinelle à la place de Kamara, qui descend en défense centrale. Par conséquent, Caleta-Car, titulaire face à Bordeaux, a débuté sur le banc de touche au stade Saint-Symphorien. En attaque, Benedetto, ménagé contre Bordeaux en raison d'une contracture musculaire sans gravité, était aligné en pointe à la place de Germain. Mandanda blessé A l'approche de la demi-heure de jeu, sur un long ballon en retrait de Payet, Mandanda manquait légèrement son contrôle avant d'aller au duel avec Diallo. Le portier marseillais glissait et se blessait à la cheville. Soigné, il tentait de rester sur le terrain mais il faisait ensuite signe au banc de touche qu'il ne pouvait poursuivre la partie. Mandanda laissait sa place à Pelé et le brassard revenait à Payet. Dix minutes après son entrée en jeu et alors qu'il n'avait pas touché le moindre ballon, Pelé encaissait un but sur un centre de Centonze repris par Nguette au premier poteau. Pelé repousse un penalty Quatre minutes après le coup d'envoi de la seconde période, Metz obtenait un penalty à la suite d'une faute de Sakai, peu évidente, sur Nguette. Malgré la VAR, l'arbitre de la rencontre Willy Delajod confirmait sa décision. Diallo frappait à ras-de-terre sur la droite de Pelé qui se détendait de tout son corps et avait la main ferme pour repousser la balle. Coaching payant Pour la reprise de la seconde période, Radonjic a remplacé Sarr et à la 68e minute, Strootman a laissé sa place à Germain. Les deux Olympiens ont été décisifs. Lancé en profondeur, l'ancien Monégasque centrait en retrait pour le Serbe qui reprenait sans contrôle et trompait le gardien messin. Radonjic signait ainsi son quatrième but en cinq journées de championnat. Une égalisation méritée venue du banc de touche. Fin de série L'OM n'a pas signé son septième succès de rang en Ligue 1 Conforama mais il reste tout de même invaincu. La série de victoires a pris fin mais les Olympiens ont assuré leur deuxième place à la fin de la phase aller qui interviendra après la réception de Nîmes à l'Orange Vélodrome, le samedi 21 décembre à 20h45.
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Article de La Provence du 15 décembre 2019 |
L'OM coupé dans son élan à Metz |
Les Olympiens visaient une septième victoire de rang, ils doivent se contenter d'un nul à Metz (1-1) En route vers le septième ciel avec une série de six victoires consécutives en L1, l'OM n'a pas réussi à prolonger le plaisir, hier après-midi, dans le froid polaire de la Moselle, fouettée par un vent glacial. Accrochés par le FC Metz (1-1) au coup de sifflet final, longtemps menés au score, les Olympiens s'en sont remis au coaching d'André Villas-Boas et au grain de folie de Nemanja Radonjic, tout heureux de permettre à l'OM d'égaliser à 20 minutes du terme. Idéalement servi par Valère Germain, lui aussi tout juste entré en jeu et astucieusement décalé par Dimitri Payet, le Serbe a inscrit son quatrième but en cinq matches dans la peau d'un joker de luxe(lire en pages suivantes). Et sans l'intervention de Yohann Pelé sur penalty, qui a déployé ses ailes pour repousser la tentative de Diallo (49) après une faute de Sakai et le recours à l'assistance vidéo à l'arbitrage, la formation olympienne aurait été mal embarquée. "À 2-0, ç'aurait été plus compliqué", reconnaissait "AVB" avant de regagner Marseille par les airs. Un entraîneur qui, en lançant Radonjic à la place de Bouna Sarr dès la mi-temps et Germain au lieu de Kevin Strootman, a su modifier le visage de son équipe après une première période cataclysmique pour arracher le point du nul. Tout en sachant que l'OM aurait pu tout à la fois perdre ou gagner ce match indécis. Mais avant d'imaginer l'orgie qui aurait suivi une septième victoire de rang, la formation olympienne est surtout parvenue à éviter la débandade qui se profilait. Sans pressing, plombé par un déchet technique évident dans la construction du jeu, l'OM a d'abord couru après le score. Seul Morgan Sanson semblait dans son match. Il avait suffi d'un contre rondement mené sur le côté droit soi-disant en friche du FCM, avec un bon décalage d'Adama Traoré puis un centre de Fabien Centonze pour une reprise d'Opa Nguette, plus prompt devant Boubacar Kamara (40), pour que le FC Metz ne monte au plafond. Mandanda sorti sur blessure Quinze minutes plus tôt, la blessure de Steve Mandanda, touché à la cheville droite et contraint de céder sa place à Yohann Pelé (30), avait déjà installé un drôle de climat. Et si Payet n'avait pas eu l'idée saugrenue de faire une chandelle en retrait vers son gardien et capitaine, cela ne serait sans doute pas arrivé. Mais c'est ainsi et avec des "si", l'OM aurait aussi dû gratter trois points chez les Grenats. Après la pause, le Réunionnais, qui a récupéré le brassard, a bien touché le montant droit d'Alexandre Oukidja (64), Dario Benedetto a quant à lui trop croisé sa reprise du gauche (67) et Valère Germain a vu Marvin Gakpa repousser sur la ligne de but sa tête croisée et déviée par Boye (86). Même l'inarrêtable Radonjic a cru que sa frappe lourde trouerait les filets (90), mais elle n'a pas même pas trouvé le cadre. Au final, le club olympien ne s'en plaindra pas, même si l'objectif de Villas-Boas (six points en deux matches avant la trêve) a été logiquement revu à la baisse. "Deux points de perdus", regrettait le technicien lusitanien, qui souhaite très vite "rebondir" par une victoire. Toujours calé dans les pas du PSG en deuxième position, son OM peut justement finir l'année 2019 sur une bonne note avec la réception de Nîmes, samedi. Hier, après avoir survolé les débats pendant plusieurs semaines, ses protégés ont tout simplement été coupés dans leur élan. De quoi se dire qu'un point, c'est mieux que rien. Par Jean-Claude Leblois, envoyé spécial à Metz |
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Et revoilà "l'Albatros" ! |
Pelé a remplacé Mandanda, blessé en cours de première période. Il a détourné un penalty et relancé l'OM Quand Steve Mandanda grimace, ce n'est jamais bon signe. Redevenu le "Fenomeno" de ses grandes heures olympiennes ces derniers mois, le numéro 2 des Bleus s'était rarement départi de son sourire depuis l'arrivée d'André Villas-Boas. Avec quelques kilos superflus en moins, il avait retrouvé son brassard, la pêche et son meilleur niveau. Une seconde jeunesse, à 32 ans, qui coïncidait avec la résurrection olympienne. Malheureusement, il fallait bien un hic... Comme à Saint-Étienne, en février 2018, à Dijon, le mois suivant, ou à Nîmes, au mois d'août de la même année, l'ex-portier havrais a dû sortir en cours de rencontre, sur blessure. Un mauvais coup du sort consécutif à une passe en retrait désastreuse sous forme de chandelle de Payet, à un contrôle loupé de sa part et à la pression de Nguette. Résultat : une vive douleur à la cheville droite, gonflée. Et une incertitude pour la prochaine réception de Nîmes, samedi, en attendant de passer des examens complémentaires. Après avoir tenté de rester sur le terrain, le natif de Kinshasa est finalement sorti à l'arrêt de jeu suivant. Yohann Pelé est alors entré à sa place, sept mois après son dernier match en compétition officielle, lors de la 38e journée de la saison passée face à Montpellier. Celui que tout le monde a pris l'habitude de surnommer "l'Albatros" s'en est plutôt bien tiré. Même s'il n'est pas parvenu à éviter le but messin signé Nguette (40), il a en revanche détourné un penalty frappé par Diallo (53). De quoi le mettre en confiance pour la suite. Entré quasiment sans s'échauffer, l'ex-Manceau (37 ans) a été au rendez-vous. "C'est le poste qui veut ça, a-t-il souligné en zone mixte après la rencontre. On se doit d'être prêt, on travaille toute la semaine pour cela, même si c'est toujours difficile à cette période de l'année. Sur le penalty, j'ai choisi de partir du bon côté, ça a payé. C'est bien, cela nous a permis de rester à 1-0 et de nous relancer. Ça fait toujours plaisir de pouvoir aider l'équipe. À 2-0, on aurait pris un coup derrière la tête et cela aurait été dur de revenir." Ses partenaires ont d'ailleurs logiquement salué son geste décisif. "On a une totale en confiance en Yo et il nous a montré qu'on avait raison, a ainsi insisté Valère Germain. Il a déjà fait énormément de bonnes choses à l'OM ! Ce n'est pas parce que Steve est sorti qu'on a eu le moral dans les chaussettes. En plus, Yohann a peut-être changé le cours du match. Son arrêt a été déterminant." Même son de cloche chez "Bouba" Kamara : "Comme toujours, il nous encadre. C'est un ancien, on parle beaucoup, on rigole. Il est toujours présent, on l'a vu. Cela prouve qu'on a besoin de tous les joueurs. Il est important dans l'effectif." Et Jordan Amavi, ravi pour son coéquipier, de renchérir : "Tout le monde est concerné, même les remplaçants, c'est ce qui fait notre force cette saison. Yohan nous a permis d'obtenir ce match nul.Quand il y a des conseils à donner, il le fait. Il a de l'expérience, il connaît le championnat. Il montre qu'il répond présent même s'il n'a pas beaucoup de temps de jeu." Si l'OM d'André Villas-Boas a déçu hier, il a néanmoins eu la confirmation qu'il pouvait toujours compter sur l'ancien gardien de Toulouse. Revoilà "l'Albatros" ! Par Alexandre Jacquin, envoyé spécial à Metz |
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