Article om.fr du 02 février 2020 |
L'OM repart avec un point
L'OM n'a pas su trouver la faille à Bordeaux et repart de Gironde avec le point du match nul. Le onze de départ Hormis l'absence de Florian Thauvin, André Villas-Boas dispose de tout son groupe pour affronter Bordeaux. Le coach olympien a effectué quelques modifications par rapport au match de coupe de France face à Strasbourg. Sakai est de retour à son poste de latéral droit. Bouna Sarr, auteur d'un but exceptionnel face aux Strasbourgeois, monte d'un cran et occupe le poste d'ailier droit. Au milieu de terrain, Morgan Sanson effectue son retour après avoir purgé son match de suspension. Enfin, Dario Benedetto retrouve la pointe de l'attaque olympienne, lui qui était forfait en coupe de France. Le match Le match n'a pas démarré de la meilleure des manières pour les Olympiens particulièrement pour Caleta-Car qui était sanctionné d'un carton pour un tacle illicite sur De Préville. Cet avertissement est le troisième en moins de dix matches pour le Croate, ainsi il sera suspendu pour le quart de finale face à Lyon. Les Bordelais obtenaient plusieurs coups-de-pied arrêtés mais n'étaient pas dangereux. Le match s'emballait en fin de période. Sur un corner olympien, Kamara reprenait de la tête, Pablo repoussait de la main, mais l'arbitre n'accordait pas de penalty. Sur l'action suivante, Bordeaux ouvrait le score par l'intermédiaire de Pablo et après de longues minutes, l'arbitre, M. Buquet, refusait ce but avec l'aide du VAR, le défenseur s'étant aidé de ses mains pour marquer. À la pause, le score était nul et vierge entre les deux équipes. En deuxième période, les deux équipes se sont procurées deux grosses occasions chacune, toutes dans le dernier quart d'heure de jeu. La frappe lointaine de Basic heurtait la transversale de Mandanda. Radonjic lui répondait avec un tir à ras-de-terre au premier poteau depuis son côté droit mais Costil s'interposait. Quatre minutes plus tard, le capitaine bordelais intervenait de nouveau sur une frappe de Radonjic. Enfin, en fin de rencontre, le grand Steve Mandanda détourne la tête de Pablo et permet à l'OM de garder sa cage inviolée. L'OM et Bordeaux se quittent sur un match nul sans qu'aucune équipe n'ait trouvé le chemin des filets. Un autre déplacement à venir L'OM se déplace à Saint-Étienne, ce mercredi 5 février en clôture de la 23e journée de Ligue 1 Conforama, son deuxième match en l'extérieur en trois jours. Côté classement, l'OM sa deuxième place mais ne compte plus que trois petits points sur son poursuivant, Rennes.
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Article de La Provence du 03 février 2020 |
Encore au ralenti |
Une semaine après le nul contre Angers, un OM toujours inoffensif doit de nouveau se contenter d'un point, cette fois à Bordeaux (0-0), au terme d'un match moyen Ce matin, l'OM est toujours deuxième de Ligue 1. Mais sa place de dauphin du PSG, synonyme de qualification directe pour la prochaine édition de la Ligue des champions, ne tient plus qu'à un fil, ou plutôt à trois petits points d'avance sur Rennes qui a profité de cette 22e levée de championnat pour grignoter un peu plus son retard, en disposant de Nantes (3-2). Le pire, c'est que les Olympiens ne se sont pas vraiment montrés dignes de ce standing retrouvé ni de leurs nouvelles ambitions, hier soir, offrant un visage des plus pâles face à Bordeaux (0-0), dans un match d'une pauvreté insigne qui a rappelé les pires purges du dimanche soir. Sans un coup de pouce du destin, ils auraient même pu s'incliner et rentrer bredouilles de ce déplacement toujours particulier en Gironde qui ne leur sourit plus depuis 43 ans maintenant. L'assistance vidéo leur est, d'abord, venue logiquement en aide, permettant à Ruddy Buquet d'annuler le but accordé à Pablo dans un premier temps, alors que le défenseur brésilien avait effectué une manchette de volleyeur pour contrôler le ballon avant de le catapulter au fond des filets de Steve Mandanda. Puis, c'est la barre qui leur a évité de basculer dans le précipice de la défaite. La frappe de mule de Toma Basic s'est écrasée sur la transversale d'un Mandanda battu pour une fois (74). Le soupçon de folie Radonjic La parade de classe d'Il Fenomeno, un peu plus tard sur une tête de Pablo (87) succédant à celle devant Oudin (45+2), ne doit rien au hasard, elle, mais au talent du champion du monde qui a encore sauvé les siens, auteurs de multiples approximations et imprécisions techniques tout au long de ce choc en toc, sans compter les ballons rendus aux Girondins. Beaucoup trop, en tout cas, pour espérer mieux, même si l'entrée en jeu de Nemanja Radonjic a apporté un soupçon de folie et deux doigts d'occasions (77, 82), ce que Dario Benedetto ne parvient plus à créer. Mais pas suffisamment pour espérer briser le signe aquitain et regagner Marseille avec deux points de plus dans la musette. Un penalty oublié pour une main de Basic (37) aurait néanmoins pu changer la donne et l'analyse de ce nouveau résultat nul, le second d'affilée en L1, après celui contre Angers (0-0) au Vélodrome la semaine dernière, déjà vierge en but. Il marque un vrai coup d'arrêt dans la folle cavalcade entamée contre Lille (2-1), voilà trois mois. Comme à Rennes (0-1) trois semaines plus tôt, André Villas-Boas et ses troupes ont semblé se contenter de ce point, gagnant du temps dès qu'ils en avaient l'occasion. Le technicien portugais se veut pragmatique en ce moment, un mot qu'il utilise régulièrement. Comme s'il souhaitait contrôler l'avance dont il dispose et se contenter d'un point quand les circonstances imposent de ne pas foncer tête baissée vers le but adverse. C'est peut-être avec ce genre de calcul que lui et ses hommes verront la Ligue des champions la saison prochaine. Car si les Rennais se sont rapprochés, le gouffre avec le 4e, Lille, demeure conséquent. Neuf points séparent l'OM des Dogues alors qu'un déplacement dans le Nord se profile dans deux semaines. Avant cela, il faudra se coltiner une plongée dans le Chaudron, mercredi, puis la réception de Toulouse, samedi. Payet et ses camarades seraient bien inspirés de retrouver le chemin de la victoire. Car le pragmatisme ne paiera pas tout le temps. Par Fabrice Lamperti, à Bordeaux |
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Le VAR à moitié plein |
Le fait du match : L'assistance vidéo à l'arbitrage a logiquement permis de refuser un but aux Bordelais L'assistance vidéo à l'arbitrage fait toujours couler beaucoup d'encre dans le championnat de France, et ailleurs en Europe aussi, mais cette fois, l'OM ne se plaindra pas de son utilisation. À la différence du penalty non sifflé sur Valère Germain (alors que Duje Caleta Car avait été sanctionné sur une action similaire) à Amiens (3-1), début octobre, ou de celui obtenu par le FC Metz (1-1) pour une faute imaginaire d'Hiroki Sakai, mi-décembre. Ou encore au lendemain de la victoire contre Lyon (2-1). Pascal Garibian, le patron des arbitres, avait remis en cause le penalty accordé à l'OM, Morgan Sanson ayant touché le ballon de la main sur l'action conduisant à la mimine de Thiago Mendes. Le club olympien avait alors réagi par un communiqué pour s'étonner de la position du directeur technique de l'arbitrage, et en proposant différentes mesures pour améliorer l'utilisation de la vidéo, comme la mise en place d'un micro, la diffusion des images sur les écrans géants du stade ou la production d'un rapport après chaque rencontre. Aujourd'hui, ce communiqué ne devrait pas (re)voir le jour. Hier dans le Nouveau stade de Bordeaux, les protégés d'André Villas-Boas ont pourtant réclamé à cor et à cri un penalty pour une main dans la surface de réparation de Benoît Costil à la 37e minute de jeu. Sur un coup franc excentré tiré par Dimitri Payet, après une faute d'Otavio provoquée par Valentin Rongier sur le flanc droit, Boubacar Kamara a vu sa tête contrée par Tomas Basic, puis repoussée par l'épaule droite de Pablo. De dos et à bout portant sur le coup de boule du Marseillais, le Croate de 23 ans a effectivement touché le ballon du bras gauche. Alerté par les arbitres en charge de la vidéo, Ruddy Buquet, l'officiel de la rencontre, a désigné un corner pour l'OM, appuyant l'hypothèse d'une distance trop rapprochée entre le milieu girondin et le défenseur olympien. Y avait-il pour autant penalty ? Rien n'est moins sûr donc, même si depuis l'instauration du VAR, d'autres jeux de mains ont été sifflés pour moins que ça sur les terrains de Ligue 1. Et à vrai dire, il est de plus en plus difficile de comprendre le règlement dans ces cas litigieux. Mais c'est surtout quelques minutes plus tard que l'assistance vidéo à l'arbitrage est venue à la rescousse de l'OM pour annuler fort logiquement le but inscrit par Pablo (41). À la réception d'un corner rentrant de l'intenable Nicolas de Préville, le Brésilien pensait avoir fait le plus dur après avoir repris un ballon boxé des deux poings par Steve Mandanda et l'avoir catapulté du pied gauche dans le but marseillais. Le kop bordelais et les joueurs de Paulo Sousa explosaient de joie, mais leur plaisir fut de courte durée, alors que Payet, positionné au premier poteau et pas épargné par son capitaine sur l'action, revenait auprès de l'arbitre pour attendre la décision finale. Et pour cause : M. Buquet n'a pas tardé à être avisé par le VAR. L'homme en noir (et orange) s'est ensuite dirigé devant l'écran de contrôle pour prendre sa décision. Verdict sans appel : but annulé pour une main de Pablo qui, avant de marquer, s'était aidé du bras gauche pour contrôler le ballon. L'OM pouvait souffler, à juste titre. Pour une fois, à Marseille, le VAR est à moitié plein. Par Jean-Claude Leblois, à Bordeaux |
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