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Article om.fr

du 12 février 2020

Fin de parcours en Coupe de France

 L'Olympique de Marseille est éliminé de la Coupe de France après avoir été battu par l'OL au Groupama Stadium sur une but d'Aouar en fin de partie alors que Pelé avait repoussé un penalty.

Interdits de déplacement à Décines-Charpieu pour ce match de Coupe de France, les supporters olympiens sont donc restés à la maison, mercredi soir. Les joueurs marseillais ont tenu à adresser un message à leurs fidèles fans qui les suivent habituellement partout. Ils sont échauffés avec un t-shirt où il était écrit " Supporters présents ".

Le onze de départ

Deux blessés, Benedetto et Radonjic, et deux suspendus, Amavi et Caleta-Car... André Villas-Boas a composé une équipe avec des changements par rapport à son dernier onze de départ. Tout d'abord, Pelé était dans les buts à la place de Mandanda. Sakai a remplacé Amavi et Kamara est descendu en charnière centrale, remplacé en sentinelle par Strootman. Rongier a retrouvé sa place dans le onze au milieu et Lopez, titulaire dans l'entrejeu face à Toulouse, est monté d'un cran sur le même côté.

La première période

Il n'y a pas eu de réelles occasions pour les deux équipes lors de la première période, dominée au niveau de la possession par les Lyonnais. Trois opportunités pour les Marseillais par Payet, Rongier et Strootman, auteur du seul tir cadré des 45 premières minutes car Lyon, s'il a eu des actions dangereuses, n'a pas cadré la moindre frappe.

Sanson et Strootman ont pris un avertissement. Le Néerlandais, en danger avant le coup d'envoi, sera suspendu pour la réception de Nantes, le 22 février à 17h30.

Pelé repousse un penalty mais...

Au retour des vestiaires, le rythme de la partie n'augmentait pas et les occasions n'étaient pas plus nombreuses. Sur une action lyonnaise, une frappe de Toko Ekambi touchait la main de Sakai. Après le VAR, Benoît Millot accordait un penalty. Pelé repoussait le tir de Dembélé et faisait honneur à sa réputation de spécialiste des arrêts sur penalty !

Malheureusement, quelques minutes plus tard, Payet restait au sol et demandait à sortir. Le numéro 10 quittait le terrain en tenant l'arrière de la cuisse gauche. Aké entrait à sa place et Sarr héritait du brassard de capitaine.

A la 81e minute, sur un contre lyonnais, Toko Ekambi centrait au niveau de l'entrée de la surface, après un relais de Traoré, le ballon arrivait dans les pieds d'Aouar qui décochait une puissante frappe et ouvrait le score.

Tout pour le championnat

Eliminés de la Coupe de France, les Olympiens doivent désormais se concentrer sur la Ligue 1 Conforama. Deuxième avec 49 points et 8 longueurs d'avance sur Rennes, troisième, l'OM a toutes les cartes en main pour terminer sur le podium et décrocher une place en Champions League la saison prochaine.

Dimanche à 21 heures, les hommes d'André Villas-Boas seront à Lille sur la pelouse du quatrième avec 40 points.

 

 

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Article de La Provence

du 13 février 2020

 

 

Fin de série

L'OM, trop affaibli par les absences, a contrôlé la première période mais a été dominé en seconde et concède sa première défaite depuis octobre

Voilà, c'est fini. La série d'invincibilité de l'OM s'est terminée hier à Décines-Charpieu où l'OM ne fait presque que perdre depuis l'inauguration du stade de l'OL. Et pourtant comme cela avait été le cas à plusieurs reprises, cette défaite sans appel, car synonyme d'élimination laisse des regrets. D'abord, pour les conditions dans lesquelles l'OM a abordé ce quart de finale, sans Caleta Car, Amavi, Benedetto, Radonjic et Mandanda, plus Thauvin, ne l'oublions pas. Or, on sait que cette saison, l'OM n'a jamais pu se permettre autant de défections sans en subir des dommages.

Ensuite parce que l'OL n'est plus un foudre de guerre et que cette équipe-là aurait été laminée par celle des années 2000. Même si les blessures de Depay et Reine-Adélaïde l'ont aussi lourdement handicapée. C'était l'occasion où jamais de battre Lyon. L'OM ne l'a pas fait mais on ne peut pas trop lui en vouloir. Au bout de seize matches sans défaite, en perdre un finissait par devenir inévitable. Il va être surtout important de ne pas en perdre un second cette semaine à Lille. Et il faut souhaiter que la sortie de Dimitri Payet ne viendra pas rallonger la liste des blessés, le capitaine marseillais semblant avoir su s'arrêter à temps.

Une mi-temps très ennuyeuse

Maintenant retraité, Bernard Lacombe a dû rester au stade jusqu'au bout. Fin 2008, celui qui était alors conseiller du président lyonnais avait décidé partir à la mi-temps d'un OL-OM particulièrement ennuyeux, à l'époque où Claude Puel était entraîneur de son club et qu'il ne l'appréciait guère. Depuis, nous n'avions jamais suivi un "Olimpico" aussi mièvre pendant les 45 premières minutes. Olimpiquette, quoi...

Les Lyonnais sont plus à blâmer que les Olympiens, privés de la moitié de l'équipe-type habituelle, même si Strootman allait réaliser l'un de ses meilleurs matches, contribuant grandement à couper les élans lyonnais, s'arrêtant souvent à hauteur des 30 mètres marseillais. On comprend pourquoi l'OL se traîne aussi loin en championnat. Il y a du talent mais aucun allant. Le grand twitto-président pourrait se plaindre pour une faute de Sakai non signalée ou un hors-jeu de Aouar très limite alors qu'Alvaro aurait pu prendre un carton jaune, voire rouge.

À part ça, avec un coup franc de Dembelé dévié et une belle action d'Aouar sur une perte de balle de Rongier, Lyon était bien tristounet et l'OM tout en maîtrise. Il aurait fallu en profiter. En particulier sur un centre de Sanson, bien lancé par Payet, remis ensuite dans l'axe par Lopez mais pas exploité par Germain. Et surtout sur un débordement de Sarr, trouvé en profondeur par Kamara, et offrant sur un plateau une balle en retrait à Rongier, trop penché en arrière au moment de se reprise et la mettant trop largement au-dessus.

Pelé a retardé l'échéance

Or, le foot, c'est souvent savoir optimiser ses temps forts et ses temps faibles. N'ayant pas su ajouter un but à son contrôle des événements, l'OM allait en perdre l'initiative. Certes, l'exploit de Yohann Pelé, repoussant un penalty de Dembelé pour une main de Sakai a donné l'illusion d'une réussite insolente. Mais l'OM n'allant plus jamais visiter le camp lyonnais, il ne restait plus qu'à compter sur la même efficacité défensive qu'à Rennes, Bordeaux ou Saint-Étienne. Sauf qu'avec une équipe aussi largement remaniée, cela n'allait pas arriver... Le but d'Aouar aura eu au moins le mérite d'offrir un joli mouvement de football collectif de la part des Lyonnais et de clôturer quasiment le match. Mis à part un instant d'espoir avec un ballon pour le jeune Aké, juste repris par Marçal avant le tir, l'OM n'aurait pas la moindre occasion.

Pour un quart de finale entre deux telles équipes, c'était faible...

Par Mario Albano, à Décines-Charpieu

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Ce n'était pas la Saint-Germain

Le Croate, à l'origine du but de l'OM, progresse sans cesse et sa suspension pèsera lourd à Lyon

André Villas-Boas le soulignait vendredi : Duje Caleta Car est dans une forme éblouissante. Et il est évident que l'apport d'un défenseur expérimenté et madré comme Alvaro Gonzalez à ses côtés lui a permis de s'affirmer, l'Espagnol jouant auprès du Croate le rôle qu'aurait dû tenir Adil Rami la saison dernière. Une saison très mal entamée à Nîmes, mais bien mieux finie, avec la constitution d'une charnière jeune avec Kamara, qui avait redonné vie à la défense olympienne à partir de février. Ça n'était pas suffisant pour tenir toute une saison et le recrutement d'Alvaro a été une excellente initiative, les qualités d'un joueur se lisant aussi à travers son art de bonifier les autres.

Pourtant, dans un match où l'OM était appelé à dominer un adversaire très regroupé, on n'attendait pas la charnière centrale olympienne pour faire la différence. Défensivement certes, mais pas offensivement. D'ailleurs, la feuille de match ne dira rien d'autre que but de Dimitri Payet, passe décisive de Bouna Sarr.

Inutile hier, l'attaquant olympien n'a jamais pesé sur la défense de l'OL. Dur...

Z'avez pas vu Valère ? Avec la rime en "ère", la question est moins drôle qu'avec le "a" de "Pipa" (Benedetto) en référence à Mirza. Quoique Valère, ça rime avec (Nino) Ferrer, l'auteur de cette chanson à succès de 1965.

Trêve de nostalgie et de plaisanterie. Car le cas du fils de Bruno Germain ne fait pas franchement rire les supporters olympiens. L'histoire aurait pourtant pu être belle. On pouvait même l'écrire d'avance : merveilleusement lancé en profondeur par Payet dès l'entame du match, l'ex-Monégasque filait tout droit vers Lopes et le trompait d'un plat du pied droit parfaitement ajusté. Sur la pelouse de ce Parc OL maudit, où il avait manqué le cadre d'entrée contre l'Atlético de Madrid en finale de la Ligue Europa le 16 mai 2018 (0-3), le champion de France 2017 se rachetait et effaçait ce souvenir douloureux de sa tête et de celle des amoureux de l'OM en plaçant son équipe sur les rails de la qualification en demi-finale de la coupe de France.

Oui mais voilà, encore une fois, ça ne s'est pas passé comme ça. Comme souvent avec le blond au maillot floqué du numéro 28, toujours aussi peu productif lorsqu'il est aligné seul dans l'axe. Cette saison, le Marseillais de 29 ans n'a d'ailleurs trouvé le chemin des filets qu'à deux reprises. Et il l'a fait lorsqu'il était aligné... sur le flanc droit (à Monaco et face à Montpellier). Pas vraiment son poste de prédilection là aussi, mais son utilité dans le collectif s'avère alors un poil plus importante.

Hier, ce n'était donc pas la Saint-Germain, même s'il serait injuste de lui faire porter une large part de la responsabilité de l'élimination de l'OM. À deux jours de la fête des amoureux, ce n'était d'ailleurs pas non plus la Saint-Valentin (Rongier)... Mais sans avant-centre pesant sur une défense adverse pourtant largement friable (Rudi Garcia doit s'arracher le peu de cheveux qu'il lui reste), les Olympiens ne pouvaient pas espérer grand-chose. L'escouade marseillaise a même donné l'impression d'évoluer sans cartouche, tant Dimitri Payet et Maxime Lopez n'ont, eux non plus, jamais été en position d'inquiéter les Gones. Il a même fallu attendre qu'Aké vienne faire un coucou en fin de partie pour distinguer l'un des premiers appels dignes de ce nom...

À voir un tel niveau d'apathie offensive, on en viendrait même à regretter que le prometteur Isaac Lihadji ait été mis de côté, faute d'accord pour son futur contrat professionnel. Avec le peu d'armes dont dispose l'OM, c'est tout de même dommage. Reportera-t-il la tunique phocéenne un jour prochain avec les pros ? Ça n'en prend pas vraiment le chemin.

Dario Benedetto, lui, devrait bientôt effectuer son come-back. À Lille dimanche dès le coup d'envoi ? C'est possible. Mais encore faudra-t-il que l'Argentin se montre davantage efficace que ces dernières semaines. Une statistique inquiète en effet : si l'escadron d'André Villas-Boas n'avait pas encore perdu en 2020, aucun de ses attaquants dits de pointe n'a encore fait trembler les filets en cette nouvelle année, le dernier but du Sud-Américain remontant à la réception de Nîmes au Vélodrome (3-1) avant la trêve hivernale. Un signal négatif à corriger au plus vite.

Par Alexandre Jacquin, à Décines-Charpieu

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(Une partie des tribunes fermée sauf de supporters lyonnais)

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