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Article om.fr

du 04 avril 2021

   

OM - Dijon (2-0) : Deux coups de tête

 

Deux buts de Balerdi puis Alvaro, deux sur coups de pied arrêtés ont permis à l'OM de l'emporter face à Dijon. Les Olympiens reviennent à un point de l'Europe.

L'OM de retour

Plus de deux semaines après avoir disputé son dernier match, l'OM effectuait son retour ce dimanche soir pour affronter la lanterne rouge du championnat, Dijon, en clôture de la 31e journée de Ligue 1 Uber Eats. Au cours de cette trêve internationale, Jorge Sampaoli a pu travailler plus en profondeur avec son groupe. Le technicien argentin devait composer son onze de départ avec plusieurs absents (Rongier, Amavi, Caleta-Car ou encore Nagatomo). Le forfait du Japonais poussait le coach à trouver une solution au poste de latéral gauche. Une solution nommée Luis Henrique titulaire aux côtés de Balerdi, Alvaro, Sakai et Lirola en défense. Au milieu de terrain, Kamara faisait son retour en sentinelle avec devant lui, Gueye et Thauvin. Enfin, Milik et Payet occupaient la pointe de l'attaque.

La composition de l'OM : Mandanda (cap) - Lirola, Sakai, Alvaro, Balerdi, Henrique - Thauvin, Kamara, Gueye - Payet, Milik.

L'hommage à Pape Diouf

Avant le début de la rencontre, tous les acteurs de la rencontre ont respecté une minute d'applaudissements en mémoire de Pape Diouf, ancien Président du club (2005-2009). Disparu il y a déjà un an des suites de la Covid-19, Pape Diouf a marqué le club par ses actes, ses sorties et l'amour qu'il portait à l'Olympique de Marseille.

Le coup de tête de Balerdi

Face à la lanterne rouge du championnat, les Olympiens pouvaient s'attendre à une équipe libérée venue pour jouer crânement sa chance, alors qu'elle est quasiment condamnée à la descente. Finalement, ils sont tombés sur un bloc bas bien regroupé composé de cinq défenseurs. Largement dominateurs en termes de possession du ballon (71,5% à la mi-temps), les hommes de Jorge Sampaoli ont frappé de loin (Payet, puis Milik, 30e), ont essayé de trouver la faille en passant sur les côtés avec les nombreux débordements de Lirola sans résultat.

L'ouverture du score est finalement intervenue sur coup de pied arrêté dans les dernières secondes de la première période. Balerdi reprenait le corner de Payet, d'un superbe coup de crâne imparable pour Allagbe. L'Argentin inscrivait son deuxième but avec l'OM, le deuxième de la tête.

Alvaro met l'OM à l'abri

Après avoir concédé l'ouverture du score, forcément les Dijonnais allaient se découvrir laissant de plus en plus d'espaces aux Marseillais qui étaient tous présents dans la moitié de terrain adverse. Les occasions se succédaient pour l'OM : Payet, à deux reprises, avait l'occasion de doubler la mise mais il ne trouvait pas le cadre (54e) puis butait sur Allagbe. Impressionnant sur son côté droit, Lirola parcourait un nombre de kilomètres incalculable et décochait de multiples centres dangereux. La persévérance des Olympiens a fini par payer, une nouvelle fois sur coup de pied arrêté. Un coup franc botté par Payet pour une tête d'Alvaro, et voilà l'OM qui se mettait à l'abri.

L'Europe à un point

Grâce à cette victoire (2-0), l'OM comptabilise 48 points et se place à la sixième place du classement. Les Olympiens reviennent donc à une petite longueur de Lens (49 points) auteur d'un match nul face à Lyon. La course à l'Europe continue, rien n'est défini, et l'OM aura un match palpitant à disputer samedi prochain, le 10 avril, face à Montpellier : un concurrent direct.

 

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du 05 avril 2021

 

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du 05 avril 2021

 

OM : une victoire au petit trot

Les Marseillais l'ont emporté contre Dijon (2-0) en clôture dela 31e journée grâce à deux coups de pied arrêtés convertis par Balerdi et... le malheureux Ecuele Manga. Ils reviennent à un point de la 5e place synonyme d'Europe, à sept journées de la fin.

"Joyeuses têtes ". L'OM l'a emporté dans la douleur (christique ?) face à la lanterne rouge de la Ligue 1 ce dimanche soir, et c'était bien le minimum. Une tête de Leonardo Balerdi avant le repos, puis une autre d'Alvaro Gonzalez détournée par le capitaine dijonnais dans son propre but : c'est à peu près tout ce qu'il faudra retenir de ce dimanche de Pâques, qui voit l'OM se rapprocher de Lens, tenu en échec hier par Lyon (1-1).

En fin de compte, le plus émouvant aura été l'hommage rendu à Pape Diouf au coup d'envoi. L'ancien président de l'OM a eu droit à une minute d'applaudissements. Les groupes de supporters du virage nord, qui avaient décidé de remettre des banderoles dans leur zone après plusieurs semaines de boycott, ont aussi salué sa mémoire.

Les compos

Privé de quatre joueurs blessés (Rongier, Amavi, Nagatomo) ou suspendu (Caleta-Car) pour son quatrième match sur le banc olympien, Jorge Sampaoli n'a pas dérogé à son 3-5-2, titularisant Luis Henrique en piston gauche et Hiroki Sakai à gauche de la défense à trois.

De son côté, David Linarès avait fait un choix fort en changeant de gardien de but, installant Saturnin Allagbé à la place de David Racioppi, n1 depuis son arrivée sur le banc en novembre. Son 5-3-2, avec Yassine Benzia en meneur de jeu, n'avait d'autre ambition que de résister aux coups de boutoir marseillais. Il faut dire que le DFCO se déplaçait sans Aboubakar Kamara, Eric Edimbe et Didier Ndong (suspendus), ni Roger Assalé et Lévi Ntumba (blessés).

Le match

Face au dernier de la classe du championnat qui n'a pas encore connu la victoire en 2021, les Marseillais ont eu la possession du ballon (72% en première période) et du terrain. Mais ils n'ont pas réussi à inquiéter Saturnin Allagbé avant le temps additionnel de la première mi-temps, quand Leo Balerdi a propulsé de la tête un corner tiré par Dimitri Payet (45e+1). Les autres (petites) actions se sont comptées sur les doigts d'une main : Flo Thauvin a eu la maladresse d'enlever une occasion de frappe à Dimitri Payet (9e), lequel a manqué de peu le cadre peu après (13e); Luis Henrique a centré derrière le but (11e) et Arek Milik a envoyé son tir dans les tribunes (30e).

Dijon étant obligé de se découvrir, les Olympiens ont eu des occasions un peu plus nettes après le repos, comme ce contre rapide mené par Thauvin, Lirola et Luis Henrique (49e). Ils auraient pu se mettre à l'abri grâce à Dimitri Payet mais le n10 a manqué le cadre sur un amour de centre en retrait de Pol Lirola (54e) avant de perdre son face à face avec Allagbé (60e).

Le jeu

Jorge Sampaoli avait prévenu que la défaite à Nice (3-0) ne le ferait pas changer de philosophie. Il avait aussi concédé que son équipe était encore déséquilibrée collectivement. On ne peut pas dire que ses joueurs aient mieux assimilé ses consignes. Supérieurs techniquement, ils ont fini par prendre le meilleur sur une équipe quasiment reléguée en Ligue 2. Le salut de cet OM sans âme est venu de deux coups de pied arrêtés. Heureusement que Dijon n'avais pas de gros arguments tactiques et techniques.

Les joueurs

Les satisfactions individuelles sont rares. A droite, Pol Lirola a encore livré un match plein, avec des courses, des centres, et un bon repli défensif. En défense, le trio Balerdi-Alvaro-Sakai n'a pas été inquiété outre mesure par les attaquants bourguignons. Les deux premiers nommés ont été décisifs et le troisième a assuré dans un couloir où Luis Henrique prenait l'eau.

Le jeune attaquant brésilien est la grande déception de la soirée. Décisif lors de ses dernières entrées en jeu, il a erré comme un fantôme sur la pelouse dans ce rôle de piston gauche, et les rares chis qu'il a eus à faire ont été mauvais. Les cadres (Thauvin et Payet) ont été inconstants même si le n10 olympien a livré deux passes décisives. En pointe, Arek Milik semble déjà souffrir du même mal que ses prédécesseurs : peu et mal servi, il a beaucoup dézoné.

La suite

L'OM (6e, 48 pts) a désormais rendez-vous à Montpellier (8e, 45 pts) samedi prochain (21h). Un revers serait dommageable dans la lutte pour la 5e place, qui octroie le dernier strapontin européen pour la saison prochaine.

 

 

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