ASSE-OM (1-0) : l'OM s'incline

L'OM n'a pas pu profiter du faux-pas de Lens et s'est incliné face à Saint-Étienne 1-0.

Pour affronter Saint-Étienne, Jorge Sampaoli reconduisait son système de jeu en 3-5-2 avec deux changements dans le onze de départ par rapport au match face à Strasbourg. Henrique, décisif lors de ses dernières entrées, remplaçait Nagatomo dans le couloir gauche. Au milieu de terrain, Pape Gueye, aligné aux côtés de Boubacar Kamara et de Florian Thauvin, suppléait Valentin Rongier. Le reste du onze de départ était classique avec une charnière centrale à trois défenseurs (Balerdi, Alvaro, Caleta-Car). Arek Milik et Dimitri Payet occupaient l'attaque.

Le onze de départ : Mandanda (cap) - Lirola, Balerdi, Alvaro, Caleta-Car, Henrique - Thauvin, Kamara, Gueye - Payet, Milik.

En jouant contre Saint-Étienne, déjà maintenu, forcément, le match allait être ouvert. Et si Milik était le premier à décocher une frappe lointaine dès la deuxième minute, les Stéphanois ont ensuite effectué un gros pressing dont les Olympiens avaient du mal à se sortir. Très offensifs, les Verts sont tombés sur un grand Steve Mandanda, qui a longtemps repoussé l'échéance en réalisant trois grosses parades, dont deux devant Khazri. Malheureusement, les Olympiens encaissaient un but en fin de période par l'intermédiaire de Nordin qui reprenait un centre de Khazri. À la pause, l'OM était mené 1-0.

Les Olympiens revenaient sur le terrain avec de bonnes intentions. Très actif sur son côté gauche, Henrique délivrait un centre pour Thauvin mais sa frappe du gauche était repoussée par Trauco. Poussés à la faute, les Stéphanois provoquaient deux excellents coup-francs pour Payet. Déterminé, le Réunionnais voyait sa première frappe repoussée par le poteau. Sur le deuxième coup de pied arrêté, Green s'interposait. Le jeune portier stéphanois, en grande forme, donnait du fil à retordre aux Olympiens et à Benedetto, entré en jeu quelques minutes auparavant, qui voyait sa reprise repoussée du bout des doigts par le gardien stéphanois.

Les Olympiens s'inclinent sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. Les joueurs de Jorge Sampaoli restent cinquièmes (avec une différence de but meilleure que Lens) en attendant le résultat de Rennes contre le PSG ce dimanche soir.

du 10 mai 2021

du 09 mai 2021

Une victoire de haut vol face à l'OM et le maintien pour l'ASSE

Grâce à un succès probant sur Marseille dimanche, au prix d'une belle prestation collective, l'ASSE est officiellement maintenue en Ligue 1 et peut même viser le top 10.

L'ASSE a validé son maintien dimanche après-midi et l'a fait avec la manière. Les Verts s'offrent, comme à l'aller, le scalp d'un rival historique, l'Olympique de Marseille, battu pour la deuxième fois dans la même saison. Ce qui n'était plus arrivé depuis la saison 1979-1980, autant dire une éternité.

C'est grâce à une première période de haut vol , durant laquelle ils mettent des Marseillais amorphes sous l'entonnoir, que les Stéphanois s'imposent et reviennent à un petit point de la dixième place. " On a fait une super première mi-temps. On les a empêchés de jouer ", confirme Claude Puel, qui peut être fier de sa formation.

Après avoir buté sur Mandanda (18e, 19e), le n 10 permet à Nordin de donner l'avantage aux Verts en profitant du raté de Balerdi (1-0, 43e). Aussi dangereux grâce à Kolodziejczak (28e) ou Bouanga (11e, 38e), Saint-Étienne parvient encore à concrétiser sa domination, ce qu'elle n'a pas assez réussi cette saison. " On le fait beaucoup plus en cette fin de saison. Il y a beaucoup plus de maturité de la part de l'équipe, dans la gestion, dans le contenu, dans le métier, félicite Claude Puel. C'est vraiment intéressant. En plus, on le matérialise dans une situation qui n'est jamais évidente en fin de saison : prendre des points pour se maintenir. " Face à un candidat à l'Europe qui n'en a longtemps eu que le sobriquet dans ce match, les coéquipiers de Mathieu Debuchy livrent une prestation d'excellente facture dans le style de celle jouée à Paris ou à Montpellier.

Jusqu'à la fin, les Stéphanois se montrent solides et solidaires sur toutes les lignes et pas avares d'efforts précieux. Ça n'empêche pas l'OM, largement dominateur en seconde période, d'inquiéter un Etienne Green qui sort encore le grand jeu sur sa ligne (64e, 77e) ou dans les pieds de Milik (66e). Et que de dire de ce réflexe sur une reprise de Benedetto (84e) ? Le gardien de 20 ans a même encore la baraka du bizut. Il est sauvé pour la sixième fois en autant de matchs en professionnel par ses montants. Il est battu sur un coup franc de Payet mais le ballon s'écrase sur son poteau droit (55e).

La douzième victoire de la saison, vrai succès collectif, est la première de prestige des cinq à domicile. Il ne manquait que les supporters dans un Chaudron terriblement vide, que même le vent strident a eu droit d'occuper ce dimanche.

Par Damien NORE