OM1899.com

Article om.fr

du 26 novembre 2021

   

Galatasaray-OM (4-2) : L'OM battu en Turquie

Défaits sur la pelouse de Galatasaray, les Olympiens sont éliminés de l'Europa League. Ils devront assurer leur billet en Europa Conference League lors du dernier match de la poule.

Le onze olympien

Avec l'arrêt du match au Groupama Stadium entre Lyon et l'OM, cela fait 18 jours que les hommes de Jorge Sampaoli n'ont pas disputé une rencontre dans son intégralité (OM - Metz à l'Orange Vélodrome, 0-0, le 7 novembre). Le technicien argentin a effectué des changements depuis la dernière sortie des Olympiens, notamment en raison des suspensions de Payet et Rongier. Par rapport à la réception des Lorrains, Lopez, Kamara, Gueye et Dieng ont pris les places de Mandanda, Henrique, Ünder et Payet.

Galatasaray mène à la pause

Une première frappe de Diagne repoussée par la barre de Lopez dès la dixième minute. L'alerte était sonnée pour les Marseillais. Mais les Turcs ont profité de ce temps fort pour ouvrir la marque sur un contre rapidement mené. Cicaldau frappait fort entre les jambes du portier olympien. Sur leur second tir, les locaux marquaient le quatrième but de Galatasaray dans la compétition.

Les joueurs de Jorge Sampaoli trouvaient eux aussi le poteau. Sur une montée de Peres, le Brésilien se battait pour récupérer et la balle dans la surface adverse. Son tir du gauche trouvait la base du montant de Muslera.

Les Turcs doublaient la mise avec un centre de Cicaldau, à nouveau sur la droite, qui était contré des deux jambes par Caleta-Car. Le ballon filait au fond des buts de Lopez qui était pris à contre-pied.

Après Peres, c'est Dieng, bien lancé en profondeur par Guendouzi, qui voyait sa frappe heurter la transversale du club stambouliote.

L'OM éliminé malgré le doublé de Milik

En seconde période, les Turcs prenaient le large au tableau d'affichage avec un but signé Feghouli, l'ancien joueur de Grenoble. Les Olympiens ne lâchaient pas et obtenaient, quelques minutes après l'entrée en jeu de De la Fuente, un penalty grâce à Dieng. Milik le transformait en deux temps après la parade de Muslera. Les locaux marquaient un quatrième but par Babel, sur son premier ballon. Peu de temps après, Milik, à la réception d'un centre de De la Fuente, réduisait à nouveau l'écart de la tête.

Le scénario était des plus mauvais pour l'OM puisque la défaite en Turquie et le succès de la Lazio (0-3 sur la pelouse du Lokomotiv) ferment définitivement les portes de l'Europa League. Il restera donc aux Olympiens un match face aux Russes à domicile pour consolider leur troisième place et continuer l'aventure européenne en Europa Conference League.

 

-----------------------------------------------

Article de La Marseillais

du 26 novembre 2021

 

L'OM les pieds dans le kilim

Les Olympiens rêvaient de forcer la Sublime Porte afin de rester dans la course à la qualification en huitièmes de finale. Malheureusement, toujours incapables de joindre les actes à la parole, ils coulent à pic face à Galatasaray qui y file tout droit.

Le rêve européen de l'OM a pris un sérieux coup de plomb dans l'aile.

La correction reçue au Nef de la part de Galatasaray montre le chemin que ce groupe doit encore parcourir s'il veut retrouver une certaine crédibilité hors de son championnat de France. Lors des quatre précédentes sorties en Ligue Europa, les Olympiens avaient donné l'illusion d'être les plus forts. L'illusion seulement.

Car en étant incapables de gagner le moindre match, ils s'exposaient à une cruelle désillusion en cas de défaite. Chose qui s'est produite face à Galatasaray. Dans un match qui n'aura duré que douze minutes. Avant que les Phocéens ne volent en éclats.

Jorge Sampaoli avait tenté un pari. Avec une défense à quatre et deux attaquants, il espérait compenser l'absence de Dimitri Payet. Mais, en jouant délibérément sans meneur de jeu, il a privé ses attaquants de munitions. Même si Bamba Dieng a eu des opportunités, ce sont les contres stambouliotes, aidés par une défense pas très à l'aise dans cette configuration, qui ont tué dans l'oeuf les velléités marseillaises.

À la pause, Galatasaray avait donc fait le break. Avec deux buts construits sur le même scénario. Un ballon perdu au milieu suivi d'une sanction immédiate à laquelle Pau Lopez ne pouvait échapper.

Arek Milik va atténuer la correction. Mais que peut valoir le doublé du Polonais, dont un sur un penalty repoussé par le gardien turc mais qu'il a pu quand même transformer alors que, tels le lion de leur emblème, les Stambouliotes ne lâchaient rien, à l'image de Ryan Babel, buteur sur son premier ballon ?

Sur les rives du Bosphore, l'OM devait réussir un exploit en majuscule. En se lançant à l'assaut dans la Sublime Porte, les Phocéens n'ont pas vu qu'il y avait un kilim, un tapis dans lequel ils se sont pris les pieds. Avec à la clef une chute monumentale qui risque de leur coûter très cher. Pour eux, la Ligue Europa est désormais terminée. Il reste à sauver une troisième place, avec un barrage pour la Ligue Conférence dans un dernier match à la vie à la mort face au Lokomotiv, le 9 décembre au Vélodrome.

Auteur : Michel Garoscio

 

L'OM face à la grande désillusion européenne

Avec la correction reçue à Istanbul par Galatasaray, les masques sont tombés. Les Olympiens sont remis à leur place européenne, qui est loin d'être dans l'élite. Il leur reste à tenter de raviver la flamme dans la Ligue Conférence. Si tant est qu'ils y aillent.

L'OM grand d'Europe ? S'il y a toujours une étoile sur le maillot, il est loin le temps où les Phocéens faisaient peur lors des joutes européennes.

Paradoxalement, avec cinq finales à son compteur, l'OM reste, et de loin, le club français le plus expérimenté sur la scène continentale. Mais les prestations enregistrées ces dernières saisons montrent une dégradation régulière de l'image olympienne dans les épreuves de l'UEFA.

Il y a certes eu la finale de la Ligue Europa, perdue en 2018, pour redorer un peu le blason olympien. Mais depuis ce sursaut, l'OM a enchaîné les déboires et autres humiliations. En s'octroyant le record de défaites consécutives en Ligue des Champions, en enregistrant dans l'antre de Galatasaray son douzième match sans victoire en déplacement européen (le dernier succès remontant au 15 mars 2018 à Bilbao), l'OM ne cesse de reculer dans la hiérarchie.

Avant le match à Istanbul, les discours étaient volontaires. Les Phocéens étaient prêts à se sortir les tripes pour aller chercher la victoire dans le stade de Galatasaray. À l'arrivée, ils se retrouvent avec une punition. " Gagner ici était un scénario très difficile. Il aurait fallu être très lucide pour répondre à l'adversité que nous a opposé l'adversaire. " On devinait la déception de Jorge Sampaoli après la gifle turque.

Une lourde défaite (4 - 2) dont l'entraîneur est en grande partie responsable. Ses choix tactiques n'ont pas été bons face à la fougue stambouliote. Sans le dire ouvertement, il reconnaît que son équipe " n'a pas fait un bon match ". L'organisation qu'il avait mise en place, défense à quatre, pas de véritable meneur de jeu, n'a pas tenu la route face au pressing énorme imposé dès le coup d'envoi. Et même s'il estime " que nous avons eu une ou deux occasions de plus que Galatasaray pour marquer ", à la pause, l'avantage était nettement en faveur des Turcs.

Côté terrain, Arek Milik, malgré son premier doublé de la saison, a été à l'image du collectif : insipide. " Pendant 20 minutes, on aurait dit que nous n'étions pas sur la pelouse. Résultat, nous prenons deux buts ! "

Avec seulement quatre points au compteur, l'OM n'était pas en position de force avant d'aborder ce que certains présentaient comme une finale pour la première place du groupe E. " La victoire était la seule option... et nous n'avons pas joué notre football. Le Marseille des 45 premières minutes, n'est pas celui que je veux voir ", confesse le Polonais.

Cette première défaite européenne de la saison ferme la porte de la Ligue Europa. Pour Jorge Sampaoli, c'est un camouflet. L'Argentin espérait aller loin dans une épreuve " pour laquelle nous nous sommes battus la saison dernière ". Il reste encore une possibilité de poursuivre l'aventure, en Ligue Conférence cette fois.

S'ils conservent leur troisième place, les Olympiens disputeront les barrages pour rejoindre la phase finale de la dernière née des épreuves de l'UEFA. Ils rejoindraient alors Rennes, qui a son billet. " Peu importe la Coupe d'Europe, nous voulons la jouer dans tous les cas. Nous avons fait les efforts la saison dernière pour nous qualifier. Nous sommes tombés sur un groupe difficile duquel nous aurions pu sortir. À présent, il faut lutter pour ce qui vient ", souligne Jorge Sampaoli.

Dans ce que certains appellent la " coupe européenne des petits ", certains adversaires potentiels, Roma, FC Bâle, font déjà frémir. Toutefois, avant de songer à cette éventuelle prolongation, il faudra ne pas perdre, et éventuellement songer à gagner, contre le Lokomotiv Moscou, le 9 décembre au Vélodrome. Pour éviter une ultime humiliation.

" Pendant 20 minutes, nous n'étions pas sur la pelouse. "

Auteur : Michel Garoscio

 

------------------------------------------------

Article de La Provence

26 novembre 2021

 

 

----------------------------------

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.