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du 03 janvier 2022

 

Chauvigny - OM (0-3) : L'OM commence bien 2022

 Les Marseillais ont fait respecter la hiérarchie face à l'US Chauvigny. Sur la pelouse du stade de Beaublanc à Limoges, Milik, Ünder et Harit ont marqué les trois buts de la qualification.

Peu de changements

Pour le premier match de l'année 2022, Jorge Sampaoli n'a effectué que deux modifications par rapport à la dernière sortie en 2021 face à Reims à l'Orange Vélodrome (1-1). Les deux changements concernent le poste de gardien de but, où Mandanda remplace Lopez, et Rongier, dont la place est prise par Henrique. Les neuf autres titulaires contre le Stade de Reims le sont également pour ce 16e de finale de Coupe de France contre Chauvigny à Limoges.

Mandanda, un peu plus dans la légende

Le gardien de l'Olympique de Marseille, Steve Mandanda, a disputé à Limoges son 600e match toutes compétitions confondues sous le maillot marseillais. Un chiffre qui donne le tournis puisque c'est 146 rencontres de plus que le deuxième olympien le plus capé : Roger Scotti avec 454 matchs.

Steve Mandanda a disputé son premier match avec l'OM, le 25 août 2007 à Caen (1-2).

Milik, premier buteur de 2022

Les joueurs de Chauvigny ont crânement joué leur chance pour leur première participation en 16e de finale de Coupe de France. Les Marseillais ont dominé les débats ont première période. Guendouzi de la tête a failli ouvrir la marque mais c'est finalement Milik qui a trouvé le chemin des filets. Sur un centre de Peres, l'attaquant polonais a trompé le gardien adverse d'une belle reprise de volée acrobatique.

Ünder assure avant la pause, Harit aggrave la marque

Toujours aussi dominateurs, les Olympiens ont doublé la mise peu de temps avant la pause sur un joli mouvement à trois. C'est tout d'abord Saliba qui a vu l'appel de Gerson en profondeur. Le Brésilien a ensuite centré en retrait pour Ünder qui, du plat du pied, a ajusté Caillaud pour le 2 à 0.

En seconde période, Gerson a signé une seconde passe décisive à dix minutes de la fin du temps réglementaire. Le Brésilien, face au gardien dans un angle fermé par rapport au but, a intelligemment fait une passe en retrait pour Harit qui a marqué le troisième but olympien dans des buts quasiment vides.

Tirage au sort mardi soir

Mardi 4 janvier, peu avant le coup d'envoi de Lens - Lille, dernier match des 16es de finale de Coupe de France, l'OM connaîtra son adversaire pour les huitièmes de finale qui se dérouleront les 29 et 30 janvier prochains.

Les équipes qualifiées : OGC Nice, Toulouse FC, FC Versailles, Brest, FC Nantes, Bergerac, Nancy, SC Bastia, Montpellier HSC, Amiens, Reims, AS St-Etienne, Monaco, Vannes ou PSG, Lens ou Lille.

 

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du 03 janvier 2022

 

L'OM s'invite en huitièmes

Face à une formation de Chauvigny qui a joué crânement sa chance, les Olympiens n'ont pas tremblé. Ils marquent dans leurs temps forts, dans un match maîtrisé de bout en bout (3 - 0).

Un tour de coupe de France ne se joue pas, il se gagne.

Face à Chauvigny, qui évolue habituellement en National 3, l'OM a mis en pratique cet adage. Comme au tour précédent, face au Cannet-Rocheville, équipe du même niveau. Sauf que cette fois, dans un stade de Beaublanc où, en 2020, ils avaient peiné pour éliminer Trélissac, les Olympiens n'ont pas attendu d'être menés pour porter les coups.

Dès la deuxième minute, le match aurait pu être plié. Sans un réflexe de Julien Caillaud, Arek Milik aurait sans doute tué tout suspense. Pour le Polonais, déjà décisif au Vélodrome avec un triplé contre Le Cannet-Rocheville, ce ne sera que partie remise. Comme l'araignée, il va faire preuve de patience. Claquant une volée fatale à la demi-heure de jeu.

L'OM a su se simplifier la tâche, avec un premier coup de boutoir qui a laissé groggy ses adversaires. Avant que Cengiz Ünder n'en porte un second, juste avant le repos. Le onze imaginé par Jorge Sampaoli, qui pourrait être celui du championnat, à condition de redonner les clefs du but à Steve Mandanda vendredi à Bordeaux, a bien récité une leçon qu'on devinait apprise sur le bout des doigts.

Il restait à terminer le travail face à un adversaire qui n'arrivait plus à mettre le pied sur le ballon. Comme avant le repos, l'OM allait mettre du temps avant d'inscrire le but qui devait éteindre définitivement les derniers espoirs chauvinois. Même timides, les tentatives de marquer étaient réelles. Mais la défense olympienne ne laissait rien passer.

Quant à Julien Caillaud, il retardait l'échéance, aidé parfois par un petit excès de confiance phocéen dans le dernier geste. Excès de confiance que n'aura pas Amine Harit, sitôt entré en jeu, pour porter l'estocade.

Le dernier effort était fait. Les portes des huitièmes de finale définitivement ouvertes. S'il reste encore du chemin avant le Stade de France, et sa finale le 8 mai, l'OM continue de tracer sa route. Et peut attendre sereinement de connaître quel sera son adversaire le 29 ou le 30 janvier prochain. Avec peut-être un choc au Vélodrome ?

Auteur : Michel Garoscio

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du 03 janvier 2022

 

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du 03 janvier 2022

 

Retour gagnant pour

l'Olympique de Marseille à Limoges

La belle épopée chauvinoise en Coupe de France a pris fin ce dimanche soir à Beaublanc (3-0). Sérieux et appliqués, les Marseillais ont fait respecter la logique face à une formation de Chauvigny qui n'a pas démérité.

Comme il y a deux ans, l'OM est reparti de Limoges avec la qualification en poche. Mais si la finalité est la même, le scénario a été bien différent. Alors que les Phocéens avaient dû avoir recours aux tirs au but pour se défaire de Trélissac, les Provençaux ont cette fois-ci parfaitement géré leur affaire.

Arkadiusz Milik a montré la voie

Avec un avantage hiérarchique de quatre divisions, les Olympiens, régulièrement victimes de traquenards en Coupe de France, ont apposé leur patte sur ce 16e de finale dès le premier acte.

Poussés par leur kop " sang et or ", les Chauvinois, ont tenu près d'une demi-heure. Jusqu'à ce que Milik trouve la mire d'une belle reprise de volée dans la surface sur un bon service de Luan Peres (0-1, 29e). De quoi ravir les six cents ultras marseillais et les supporters olympiens disséminés dans l'enceinte limougeaude.

Dès les premiers instants de la rencontre, l'OM a fait montre d'une belle maîtrise face à des Viennois qui ont essayé de se projeter vite vers l'avant à la récupération du ballon.

Buteur sur sa troisième véritable occasion, Arkadiusz Milik a vu sa première tentative repoussée à bout portant par Caillaud (3e). Sur la deuxième, l'ancien goleador de Naples, bien lancé par Payet, ne parvenait pas à mettre la balle au fond des filets après avoir dribblé le portier chauvinois (15e). Rarement dangereux, le Limousin Fatih Turk et ses partenaires regagnaient les vestiaires avec un retard de deux buts. Sur une action d'école, Gerson, alerté en profondeur, servait parfaitement en retrait Cengiz Ünder qui trompait imparablement le gardien du pensionnaire de National 3 (0-2, 41e).

En totale maîtrise, les Phocéens ont eu le loisir d'alourdir la note au retour des vestiaires. Mais Kamara (55e), Gerson (66e) puis Gendouzi (74e) ne parvenaient pas à faire mouche.

De son côté, le champion du monde Steve Mandanda continuait à passer une soirée très tranquille dans le but olympien face à des Chauvinois inoffensifs.

Entré en cours de jeu, Amine Harit donnait finalement un peu plus de relief au succès des siens (0-3, 80e).

Si les hommes de Jorge Sampaoli ont fait le job, les Chauvinois pouvaient sortir la tête haute.

Auteur : Réginald Marie

 

Beaublanc est retombé sous le charme

de la Coupe de France

Malgré une jauge limitée à 8.000 personnes, l'enceinte limougeaude est sortie de sa quiétude ce dimanche pour une belle soirée marquée du sceau marseillais.

"On aurait pu remplir un stade de 30.000 personnes sans problème ". On ignore si Stéphane Malloyer, l'entraîneur de l'US Chauvigny, a déjà flâné sur le Vieux-Port. Mais le coach de l'un des Petits Poucets de ces 16es de finale de la Coupe de France appelé à défier l'Olympique de Marseille à Beaublanc n'a sans doute que très peu exagéré sur l'engouement populaire suscité en amont par ce match historique.

Reste qu'en remontant le cours de la Vienne entre Chauvigny et Limoges, théâtre de ce duel délocalisé, la vie des dirigeants de l'USC a été loin d'être un fleuve tranquille ces derniers jours. Les questions de sécurité et le contexte sanitaire ont charrié leur lot de contrariétés et d'obstacles. Et les quelque 8.000 sardines privilégiées étaient loin d'être serrées et de boucher la boîte limougeaude.

Qu'importe, en dépit des apparences, Beaublanc fut loin de sonner le creux. Bien au contraire. Et la fête, car ce fut une fête, fut belle de bout en bout en ce dimanche des rois où les supporters furent des princes.

Échauffement climatique

Dans un concert de sons et un ballet de couleurs, l'ambiance est montée crescendo au fil des minutes menant au coup d'envoi. Avec plusieurs pics sur l'échelle des décibels. L'arrivée du bus marseillais fut " chaleureusement " accueillie par les fans chauvinois qui accompagnèrent l'entrée de leurs protégées d'une intense salve d'encouragements. Encouragements dont s'imprégnèrent Julien Caillaud et ses camarades dans un lent demi-tour d'honneur qui fit grimper la température en cette douce nuit hivernale.

Auteurs d'une belle épopée stoppée au tour précédent, les joueurs de l'AS Panazol, qui auraient pu être acteurs de la soirée, eurent même eu droit à leur heure de gloire en recevant une belle ovation méritée sur la pelouse limougeaude. La Coupe de France n'oublie pas ses héros.

Puis, sous l'impulsion des supporters marseillais, qui via une banderole prirent le soin d'adresser leurs voeux à tout le monde sauf à la Ligue 1, Beaublanc prit des couleurs avec un spectacle pyrotechnique juste avant le coup d'envoi... Le ton était donné, le match pouvait commencer.

Sur le terrain, la rencontre était le reflet du duel que se livraient les supporters. Parqués dans un coin de la tribune est, les quelque 600 fans de l'OM, professionnels de l'ambiance, exerçaient un pressing sonore et gestuel constant quand les partenaires de Steve Mandanda dominaient des Chauvinois réagissant par séquences, portés par un kop " sang et or " novice dans l'exercice mais sans complexe au moment de donner de la voix. Que Milik lui coupa à la demi-heure de jeu, son camarade Ünder l'imitant dix minutes plus tard.

À 2-0 à la mi-temps, les supporters marseillais pouvaient souffler le temps de la pause. Deux ans après, l'OM avait retenu la leçon trélissacoise. Avec sérieux et application, patience et rigueur, les hommes de Jorge Sampaoli avaient mis tous les atouts de leur côté pour s'épargner une soirée piégeuse. Dominés, Chauvigny et ses supporters ne baissaient pas les bras même si la supériorité phocéenne était évidente et était récompensée par un troisième but signé Harit. Pas sûr que même avec 30.000 spectateurs derrière eux, les hommes de Stéphane Malloyer soient parvenus à boucher l'horizon marseillais.

Auteur : Jean-François Darthoux

 

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