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Résumé Le Provencal

du 26 novembre 1956

  

L'O.M. réussit un exploit inattendu à Paris

en battant sans rémission le RACING par 3 buts à 1

(De notre collaborateur parisien Géo RAY)

PARIS - Un dimanche hivernal (la neige fondue ne cessa de tomber pendant tout le match), des réservoirs de voiture vide d'essence, un Olympique de Marseille qui venait huit jours plus tôt de subir un retentissant échec devant Lens, autant de raisons pour ne pas attirer la grande foule hier, au Parc des Princes. Pourtant il y avait tout de même 20.000 spectateurs dont un pourcentage élevé de Parisiens qui auraient parié leur chemise sur l'échange du Racing Club de Paris devant les Marseillais. Cette équipe qui venait de vaincre Sochaux avec aisance n'allait faire qu'une bouchée de ces inconstants méridionaux.

Et puis l'atmosphère elle-même ne se mettait-elle pas au service des gens du Nord contre ceux du Midi ? Un froid glacial allait paralyser les seconds : le terrain glissant allait avantager ceux qui avaient chaussé les plus longs crampons et l'on savait que ce n'était pas les Marseillais. Celui qui allait vaincre l'adversaire, celui qui allait estoquer tel le toréador, fut applaudi à tout rompre à l'annonce des équipes vous l'avez deviné : c'était Thadée Cisowski, terreur de tous les gardiens.

À l'opposé un léger murmure accueilli le nom d'Andersson : avec lui on entrait dans l'histoire pensait-on, des souvenirs. Seuls les rêveurs vivent de souvenirs.

Et puis vint le match. Avec un quart d'heure de retard sur l'horaire, les équipes de l'O.M. et du Racing se trouvèrent face-à-face. Bleu et blanc contre blanc dans la grisaille. On ne les distinguait pas très bien des adversaires. Mais pas de doute : "Ciso le Terrific" fut très vite reconnu par ses pairs lorsqu'il adressa dès la deuxième minute, un tir fulgurant que Domingo eut toutes les peines au monde à stopper auprès d'un splendide plongeon. Allons tout allait se passer comme les augures l'avaient prévu.

Où les rôles sont renversés

Pas tout à fait. En effet, Scotti captant une balle au centre du terrain, lancé Andersson sur la droite, mais l'avant-centre olympien glissait alors qu'il était en bonne position. L'équilibré était ainsi rétabli.

Pendant dix minutes, le jeu se déroulait sans passion et les deux équipes étaient visiblement à la recherche d'un équilibre sur un terrain glissant, et aussi à la recherche de la carburation. C'est Rogers Scotti qui, à la 12e minute allait réveiller le stade et réchauffer les quelques mains qui voulurent bien applaudir, en plaçant un terrible shoot au-dessus de la barre transversale, à la suite d'une belle passe que lui avait adressée le petit durant.

ANDERSSON

shoote sur le poteau

Les Marseillais décidément surprenant, repartaient aussitôt à l'attaque et une combinaison Marcel - Leonetti, amenait Gunnar Andersson seul devant la cage parisienne, alors que Pivois était allongé au sol. Désespoir et malédiction, Andersson qui avait pourtant pris tout son temps shootait sur le poteau. La balle revenait en jeu, Gabet la touchait, la replaçait dans les pieds d'Andersson qui tapait encore et cette fois c'est l'arrière parisien Lelong qui sauvait miraculeusement son but.

Nous étions alors à la 12e minute et l'Olympique avait le vent en poupe. Jean-Jacques Marcel fin psychologue, jaugeait la situation, et de loin il venait, à la 14e minute, placer un bolide à peine au-dessus de la barre transversale. Malchance encore lorsque Mercurio, à la suite d'une longue et intelligente descente de Durand, se trouvait seul devant Pivois et manquait son shoot. Le match durait depuis un quart d'heure et Marseille aurait dû avoir deux buts à son actif.

Comme toute équipe dominée le Racing procédait par contre attaque : celles-ci étaient menées par Grillet, Guillot, Della Ciesa. À maintes reprises, Marcel Domingo devait s'employer pour sauver son but. Il faut dire que dans ces contre-attaques les Parisiens se montraient particulièrement dangereux.

Gransart était amené à fauché Della Ciesa, par exemple ; Scotti et Marcel devaient se replier très vite pour prêter main-forte à Johansson aux prises avec Cisowski. Le jeu allait, venait, et l'on voyait à la 20e minute, Andersson, encore lui, manquer une occasion unique alors qu'il venait de souffler la balle à Pivois.

L'équilibre été rétabli par Pillard qui se présentait seul devant Domingo et se faisait subtiliser la balle par celui-ci.

Andersson ouvre le score

Il faut dire que Domingo, après un début légèrement hésitant, se montrait intraitable et même bien souvent très bien inspiré.

L'O.M. ALLAIT ÊTRE RÉCOMPENSÉ DE SON TRÈS BEAU DÉBUT DE MATCH À LA 27e MINUTE, DE L'AILE, DURAND SE DÉBARRASSAIT DE GABET VENU À SA RENCONTRE, PASSAIT LÉGÈREMENT EN RETRAIT À LEONETTI QUI FAISAIT UN LONG CENTRE DEVANT LE BUT PARISIEN. ANDERSSON SE TROUVAIT LÀ, À POINT NOMMÉ, POUR REPRENDRE DE LA TÊTE ET TROMPER PIVOIS.

O.M. : 1 - Racing : 0.

Chez les "blancs" c'était visiblement l'euphorie. On attaquait de toutes parts et seul Cisowski en obligeant Domingo à faire un sensationnel arrêt, tempérait l'ardeur marseillaise.

Andersson, méconnaissable, fonçait seul vers le but parisien, laissait derrière lui tous les défenseurs adverses, à la 36e minute mais au lieu de prendre sa chance, faisait une passe à Durand, qui, malheureusement, manquait son tir. Andersson par deux fois, gâchait les occasions de buts alors que qu'il était en bonne position, mais l'O.M. devait encore trouver la récompense de ses efforts à la 42e minute. Mercurio était fauché par Gabet. LE JUSTE COUP FRANC ACCORDÉ PAR L'ARBITRE ÉTAIT TIRÉ PAR SCOTTI FORT BIEN D'AILLEURS, PUISQUE LA TÊTE DE MERCURIO ÉTAIT LA POUR DÉVIER LA BALLE HORS DE PORTÉE DE PIVOIS.

O.M. 2 - Racing 0.

Une demi-heure de souffrance

Vertement sermonner aux vestiaires, les Parisiens reprirent visiblement le jeu avec l'intention bien déterminée d'en changer le cours. Scotti, qui avait pourtant pris une position défensive, amorçait, de temps à autre, quelques descentes dans ce style seigneurial qui le caractérise. Mais sept minutes ne s'étaient pas écoulées que sur un tir de loin de Guillot, Domingo devait mettre en corner. Della Ciesa le tirait, la balle lui revenait, ce qui lui permettait d'adresser un tir de très près à Domingo. LE JEUNE AILIER PILLARD SURGISSAIT ET BOUSCULAIT DANS LE BUT LE GOAL MARSEILLAIS ET LE BALLON. L'ARBITRE ACCORDAIT LE BUT.

O.M. 2 - Racing 1.

Dès lors les Marseillais allaient traverser une très difficile période qui ne dura pas moins de 20 minutes. Encouragé par un public qui lui était tout acquis, le Racing amorçait attaque sur attaque. Scotti et Leonetti étaient repliés en défense. De tous côtés on colmatait au plus vite les brèches du bateau olympien, qui faisait eau de toutes parts. Cisowski se démêlait. Dans la nuit tombante les éclairs de magnésium des photographes prêts à saisir le but égalisateur donnaient à cette détresse marseillaise quelque chose de poignant.

Il fallait fixer sur l'image la chute des Olympiens révoltés. Domingo, à la 56me minute sauvait miraculeusement sur sa ligne, à la suite d'un shoot de Guillot. CE N'ÉTAIT LÀ QU'UN EXPLOIT PARMI TANT D'AUTRES DU GOAL MARSEILLAIS, EN EFFET PENDANT CETTE PÉRIODE DE DOMINATION PARISIENNE, DOMINGO ACCUMULA PARADES ET SORTIES OPPORTUNES.

En cinq minutes, le Racing obtint six corners, mais lorsque le seigneurial Scotti parvenait à sortir la balle de la mêlée devant son but, il l'utilisait à merveille pour lancer Andersson, Durand ou Mercurio, restés en position avancée. Et l'on avait l'impression que Gunnar était hier capable d'exploiter l'une de ces contre-attaques. À la 70me minute, Andersson, servi par Leonetti, se trouvait seul devant Pivois : il manquait lamentablement son shoot. Mais une minute plus tard, il allait, en obtenir sa propre réhabilitation, assurer le succès définitif de l'O.M. ANDERSSON, CAPTANT UNE BALLE VENUE DE LA DROITE ALORS QU'IL SE TROUVAIT LUI-MÊME EN POSITION D'AILIER GAUCHE, DESCENDIT VERS LE BUT DE PIVOIS ET D'UN TIR CROISÉ À RAS DE TERRE OBTENAIT LE TROISIÈME BUT MARSEILLAIS.

O.M. 3 - Racing 0.

L'O.M. conduit le bal

Dès lors les jeux était fait : Scotti et Jean-Jacques Marcel s'entendaient comme "larrons en foire", abandonnaient leur position de repli pour conduire le bal comme s'ils l'avaient fait au début du match.

Andersson se déchaînait encore. Le jeune Molla soutenait son attaque et ce fut miracle que cette seconde domination marseillaise n'amena pas une aggravation du score.

Pendant le dernier quart d'heure, Domingo eut à arrêter deux shoots puissants de Cisowski et de Grillet notamment, mais Leonetti et Andersson furent à deux doigts d'obtenir un quatrième but. L'avant-centre marseillais notamment se trouva seul devant Pivois à quelques secondes du coup de sifflet final ET LE GOAL PARISIEN NE DUT QU'AU PRIX D'UN PLONGEON REMARQUA DANS LES PIEDS DE GUNNAR DE NE PAS ENCAISSER UN QUATRIÈME BUT.

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SCOTTI et l'O.M. ont imposé leur jeu

au Racing, médusé

PARIS - Visiblement conscient de l'événement inattendu qu'ils venaient de vivre - toute proportion gardée bien entendu - les Parisiens quittaient le Parc des Princes dans la nuit qui tombait glacée et triste.

Ils n'étaient pas nombreux ceux qui sortant de ce match surprise avait le coeur chaud et l'esprit joyeux.

Les supporters du Racing étaient venus fêter les vainqueurs de Sochaux, applaudir Cisowski, sacré roi des buteurs. Ils furent contraints d'accepter une victoire marseillaise tout à fait inattendue après l'échec de dimanche dernier devant Lens.

O.M. - Racing ne fut peut-être pas un match de très grande classe, mais après le dix première minute, où les joueurs ne parvenaient pas à se réchauffer et à trouver leur équilibre, le jeu ne connut pas le moindre temps mort.

Les Marseillais, mis en confiance par la belle défense de Domingo et la réussite de la tactique adoptée pour maîtriser Cisowski, eurent la plupart des premières velléités offensives. Andersson au centre de la ligne d'attaque, se montrait à plusieurs reprises maladroit dans ses shoots, mais se révélait au public parisien comme un excellent organisateur de jeu.

Mais il est évident que ce rôle était mieux tenu encore par Roger Scotti, qui allait, tout au long du match, fait comprendre et bien saisir à ceux qui ne veulent pas l'admettre qu'il est l'un des plus grands joueurs de football que nous ayons actuellement en France.

Grâce à ses demis solides sur leurs positions, grâce à Scotti, inter en retrait, l'O.M. lançait donc des offensives du meilleur cru. Personne aurait trouvé injuste que les Marseillais aient eu à la marque trois buts d'avance dans la première demi-heure de jeu.

On attendait Cisowski : ce fut Andersson qui vain. Oh ! il en gâcha des balles le Gunnar, mais il eut le mérite d'en envoyer deux dans la cage de Pivois.

Visiblement à l'image d'Andersson en partie retrouvé, mais surtout grâce à l'orchestration intelligente mis sur pied devant Cisowski, l'O.M. imposait son jeu aux Parisiens.

Deux à zéro pour Marseille à la mi-temps : tout était logique.

Vint la reprise des hostilités : les "Pingouins" agitèrent leurs ailes avec frénésie. Il fallait, coûte que coûte rétablir une situation bien compromise.

Le courage des... Marseillais

Devant l'assaut massif des troupes parisiennes, ou Sosa se montrait le meilleur des lignes arrières, incontestablement handicapé par les absences de Marche et Mahjoub, les Marseillais firent front avec un courage admirable. Le jeune Leonetti, comme Scotti, vient prêter main forte aux défenseurs. Molla se montra très intelligent. Marcel se livra corps et âmes. Palluch et Gransart déblayèrent et Domingo fut éblouissant.

Certes, Pillard ouvrit une brèche dans la défense marseillaise, à la 52me minute, mais ce fut tout.

Marseille, luttant avec un courage admirable et jouant le plus efficace des football, réussissait l'un des plus retentissants exploits de la journée.

Le Racing reconnaissait, en effet, sur son terrain, la première défaite de la saison.

Il ne reste plus aux olympien qu'à faire comme le nègre : continuer.

Géo RAY

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Andersson est... un avant centre

Décevant devant Lens, les Olympiens doivent être félicités en bloc, aujourd'hui. Tâche bien plus agréable, on n'en conviendra.

Redevenu avant-centre, Gunnar Andersson aurait sans doute marqué six buts, hier, s'il avait été le grand Andersson, mais il n'en reste pas moins qu'il a su saisir deux occasions, parmi tant d'autres, et cela fut satisfaisant. Fait remarquable, il marqua un but de la tête.

Mais c'est surtout dans la façon dont il fit jouer ses camarades qu'Andersson surprit le public parisien. On le vit même alors qu'il aurait pu tirer au but, faire des passes latérales à Durand, Leonetti ou Mercurio, qu'il croyait mieux placés que lui.

Le vieux Gunnar sans doute jaloux de laurier de Cisowski, a eu, hier, une réaction donc on veut espérer qu'elle ne sera pas sans lendemain.

À ses côtés, les jeunes Leonetti et Durand se sont fort bien comportés. Leonetti a joué en parfait équipier et il a fait le plus beau de ses trois matches en équipe première.

C'est lui qui amena, tel un chevronné, le premier but marseillais marqué par Andersson et c'est Durand qui fut à l'origine de l'action.

Si Andersson marqua deux buts Domingo évita certainement la défaite de son équipe, pendant la pénible demi-heure ou les Parisiens déchaînés tentaient d'obtenir légalisation.

Le rôle de Marcel

C'est pendant cette période également que Palluch et Gransart accomplir le plus dur de leurs besogne défensive. Leur énergie ne se démentit pas un instant.

J. J Marcel joua tout le match avec la seule intention d'être utile à l'équipe. Si on ne le vit pas brûler comme à l'accoutumée, c'est qu'il avait conscience que les montées offensives n'étaient pas de mise, hier.

Aux côtés de Johansson, régulier et sur lui aussi, Marcel s'évertua à ne pas laisser trop de champ à son ami Cisowski.

Johansson peut aujourd'hui se flatter d'être l'un des premiers demi-centres à ne pas avoir succombé devant Ciso. C'est une référence.

Molla, tant en défense que dans la contre-attaque, a fait une partie remarquable. Il est à classer parmi l'un des meilleurs joueurs marseillais.

Mais, nous l'avons dit, c'est la ligne d'attaque retrouvée qui a valu à l'O.M. de concrétiser un succès que chacun voulait et dans cette attaque, Mercurio auteur du deuxième but, ne joua pas le moindre rôle... bien au contraire.

Au Racing, l'absence de Marche et de Mahjoub se fit sentir. Gabet n'était pas dans le rythme et Aloni n'a pas encore assez de maturité pour faire oublier le Marocain.

Ciso a lutté, mais il est reparti cette fois, sans marquer le moindre point, tout comme Grillet qui a fait preuve de beaucoup d'activités, mais qui n'a pu franchir le mur olympien.

GEO RAY

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ANDERSSON : "N'oubliez pas de le dire..."

Andersson pour sa part, nous appela pour nous dire :

"Surtout, ne pas de dire que j'ai marqué un but de la tête, vous savez que l'on me dit toujours que je n'ai pas de tête..."

Et Andersson d'ajouter :

"Il faut que je reste avant-centre. Ce n'est pas à mon âge que l'on change de poste".

Roger Scotti, aussi calme après la victoire que brillant et pondérée sur le terrain nous dit :

"C'est l'attrait du football. Si nous gagnons toujours, ou serait le plaisir ? La prochaine victoire, nous l'obtiendrons maintenant à Marseille".

J.J. Marcel : "Tout le monde a bien joué. Les jeunes Leonetti et Durand ont été bien. On a eu tort de dramatiser après notre accident devant Lens. Je crois moi aussi que le public marseillais devrait être plus gentil avec nous".

Domingo nous montra lui aussi ses genoux rouges de sang. Il plongeait tellement sur le gravier répondu devant les buts : "J'ai été bousculé lorsque Pillard à marquer le but".

Domingo, c'est exact, ne pouvait rien sur le point parisien.

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CE QU'ILS DISENT

CHOEUR DES OLYMPIENS : "Le public marseillais est notre pire ennemi"

PARIS - Les joueurs marseillais avaient le triomphe modeste malgré leur grande satisfaction. Le souvenir de Lens était encore présent à leur mémoire, mais ils avaient conscience de s'être réhabilités.

Presque tous les Olympiens considérèrent que leurs pires ennemis et le public marseillais qui ne leur pardonne pas la moindre défaillance.

Je vais tenter de lancer un appel à notre propre public, nous déclara M. Zaraya, après le match... "Avez-vous vu comment les supporters parisiens ont logiquement encouragé leur équipe lorsque nous avons mené à la marque ?"

L'entraîneur Robin devait abonder dans le sens et ajouter : "A Marseille, l'O.M. ne peut pas jouer avec ses moyens. Nos hommes sont sifflés quand il faudrait qu'ils soient encouragés."

Robin se montrait satisfait évidemment de cette victoire, à vrai dire inattendue, mais aussi de la réussite de la tactique mise sur pied pour neutraliser Cisowski.

Cette tactique constituait simplement à laisser un joueur, le plus souvent Marcel, en renfort aux côtés de Johansson.

"Il est très fort ce Ciso", nous dit le grand demi centre marseillais. Je croyais que c'était lui qui avait marqué le but du Racing.

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