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Résumé Le Provencal

du 01 juin 1959

 

L'O.M., remonte un handicap de 2 buts ( penalty sévère)

et obtient à RENNES le match nul (2-2)

RENNES (C.P.) - Dernier match de la saison, le Stade Rennais reçoit l'Olympique de Marseille devant un public qu'une fête de la jeunesse a singulièrement clairsemé, car c'est plus à cette concurrence qu'au mauvais classement des Marseillais sans doute que l'on doit cette assez faible représentation sur les pourtours.

Au reste, les Bretons ne négligent nullement leurs adversaires. Ils savent assez que l'on peut être dans la "charrette" et cependant capable de quelques sursauts brillants. D'ailleurs, ils ignorent pas ce que valent intrinsèquement leurs adversaires plus malheureux qu'inférieurs bien que privés aujourd'hui de quelques titulaires.

Bref, à 15 heures, M. Duquesnoy donne le coup d'envoi aux équipes ainsi reconstituées :

Marseille : Péri, Gransart, Ramon, Bruneton, Molla, Oliver, Durand, Eschman, Tillon, Chicha, Sansonetti.

Rennes : Audigane, Pascual, Bourtet, le Menn, Poulain, Gaulon, Dombeck, Imbernon, Mahl, Théo, Le Bret.

Ce sont les Marseillais qui se montrent les premiers menaçants et Audigane doit intervenir, notamment sur un tir d'Oliver. Un peu plus tard, Dombeck shootera à côté du but défendu par Péri.

À la 8me minute, on note une bonne passe de Mahl à Imbernon qui est parti en flèche, mais un défenseur marseillais détourna le tir de ce dernier.

En ce début de match assez rapide, les joueurs ne semblent pas souffrir de l'atmosphère assez orageuse sous un ciel bleu plombé.

Cependant, Rennes, domine légèrement et Péri doit intervenir sur un centre aérien de Théo, expédié de l'aile gauche. Suit un centre de Dombeck qu'Imbernon ne peut reprendre.

A Rennes, Mahl, que la sécheresse du terrain inspire, donne déjà du fil à retordre à Molla, mais le jeu manque de précision. Tour à tour, Imbernon rate une passe et l'attaque visiteuse lancée par une interception de Bruneton, échoue de la même façon.

À la 16me minute, sur un tir de Tillon, Poulain concède un corner qui sera tiré sans succès.

On pratique d'une façon un peu décousue et les actions collectives ne s'éternisent pas.

Marseille domine légèrement vers la 20me minute, mais une contre-attaque Imbernom-Dombeck aboutit à un corner pour les Rennais.

Il faut reconnaître alors que les goals on bien peu de travail... Sur une nouvelle interception de Bruneton et un bon travail du tandem Chicha-Eschman, corner pour l'Olympique (23me).

À ce moment, Mahl blessé va se faire soigner sur la touche. Coup franc et puis encore coup franc pour le Stade, sans résultat.

A la 27me minute, à la suite d'une action concertée Imbernon, le Menn, Dombeck tire de l'aile gauche. La balle heurte le bras d'un défenseur marseillais (Gransart) et c'est le penalty sévère que transforme Théo : 1 à 0.

C'est alors que Mahl reprend sa place, le chef entourait d'un large pansement. Sur un tir d'Oliver, Poulain en tombant touche de la main. Oliver tire le coup franc nettement à côté (31me).

Le Menn parti à l'aile droite obtient un corner mais c'est encore inutile et Marseille par Chicha bénéficie également d'un corner à la minute suivante.

Notamment à la 36me minute, Le Bret passe à Théo qui lançe à Mahl embusqué à l'aile gauche. Avant-centre rennais se rabat légèrement et d'un difficile bat Péri (2 à 0).

Le coup est assez dur pour les Marseillais qui ne peuvent s'imposer face à une défense bretonne prompte à se replier avec l'appui de Le Menn et semblent tout de même ne pas mériter cette différence à la marque.

À la 38me minute, sur une attaque de Pascual, à l'aile droite, Rennes met un nouveau corner à son actif. Peu après Chicha pour Marseille shoote à côté. Mais ce sont encore les Bretons qui lancent l'offensif par Mahl et Molla doit concéder le coup de pied de coin (41me).

Aussitôt, sur un centre de Dombeck, l'avant-centre rennais de volée, tire magnifiquement au-dessus de la transversale.

On ne serait dire que la rencontre est passionnante. Les visiteurs sont loin d'être surclassés au centre du terrain, grâce à leurs demis Bruneton et Oliver, les Rennais encouragés par leur avantage sont beaucoup plus dangereux à l'approche du but. C'est ainsi que Le Menn oblige encore Péri à intervenir.

Enfin le repos est atteint sur le score de 2 à 0 pour le Stade Rennais.

 

MARSEILLE domine

CHICHA puis TILLON...

Au début de la seconde période, Rennes attaque et Péri de repoussé du poing un centre de perdre. Toutefois, sur contre-attaque, Chicha tire violemment à proximité immédiate du coin supérieur gauche du but de ligue d'Audigane car n'avait minute et voici, à la 50e minute, très applaudi, un but de que de Chicha que Tillon a excellemment préparé par une infiltration au sein de la défense stadiste de la.

Le public se souvient d'avoir quelquefois, à la fin de la saison de football encourager le mal classé écrier : allez, Marseille, ce qui pourrait paraître assez inattendu s'il n'y avait un soleil quasi azuréen et s'il en était pas un peu déçu par le comportement des joueurs bretons.

Gransart en profite, sur passe de Tillon, pour obliger Audigane a sauvé en plongeant 52e. On voit alors, en contrepartie, Théo tirait au-dessus sur service de mal et juste retour des choses Sansonetti menacer le Mane à proximité du but breton. Les marseillais ne sont pas battus et Bruneton chose à son tour à côté. Mal aura droit à son coup franc, toujours en vain.

Et le jeu reste vivre sous l'impulsion des visiteurs qui croient à leur chance. C'est ainsi que sur un bon centre de Chicha, Sansonetti, de la tête, mais de peu au-dessus de la transversale 58e.

Un coup franc pour l'olympique sera également mal exploité, tandis que plus tard, l'ailier droit marseillais shoote aura hors du cadre.

Ce sont les visiteurs qui dominent alors, mais toujours avec plus de foot que de véritables sence offensif ou de punch.

M. Duquesnoy accorde aux rennais un coup franc, mais on ne sait pourquoi et à la suite d'une magnifique double déviation mal Théo, le brette rate son shoote de façon non moins spectaculaire 65e

aussitôt, l'olympique obtient coup sur coup deux corners sans succès.

La contre offensive locale suit grâce a le brette et mal, légèrement hors-jeu, voit à deux reprises son tir repoussé. Une troisième fois, il bénéficie d'un corner sur lequel péri se distinguera.

Il reste un quart d'heure de jeu, Marseille volontaire, laisser obtenir un match nul.

La manière demeure semblable. Plus d'ardeur du côté visiteurs et techniques qui se s'imposent de moins en moins du côté rennais ou l'on joue sans passion, espérant simplement maintenir un petit succès.

De telle sorte que ce qui doit arriver se produit. À la 83e minute, Théo très replier, est menacé par plusieurs adversaires. Ça passe en retrait et intercepté par Tillon qui, aussitôt, bat Audigane sans rémission.

C'est le match nul que Marseille à méritée par son courage, par l'activité incessante de ses demis, Oliver et Bruneton, par l'ardeur de Chicha, l'habileté de Tillon.

Nous féliciterons toute l'équipe de l'olympique de Marseille en se signalant, en plus des éléments déjà cités le goal péri.

La recette est élevée à 2 092 000 Fr. pour 10 787 spectateurs. Recette la plus faible de la saison

Un match de fin de saison

Plaisir de ce match que le film ci-dessus les relevés. Ce fut une confrontation de fin de saison entre deux équipes dans le sort été réglé : une lune qui ne craignait plus rien, l'autre qui connaissait depuis longtemps son triste sort. Est-ce pour cela que panache et l'ardeur furent le fait de la dernière. Interrogations peut-être.

Les marseillais, en tout cas voulait sans doute plus que les bretons terminés sur un résultat honorable et cela faisait dire à dont Beck après la rencontre :

si l'olympique avait toujours joué ainsi un ne serait maintenue en première division.

Panache, ardeur, cela n'est pas défendu. Les visiteurs en firent preuve surtout au cours de la deuxième mi-temps où, menée par deux à zéro puis par deux à un, ils dominèrent généralement et réussir à arracher le point d'honneur. Il ne reste pas moins qu'aux yeux des spectateurs l'équipe locale fit un de ses plus mauvais matches de la saison.

Mériter la citation parmi les rennais : dont Beck, mal et le Mane. La défense comme toujours, se montrant illégale suivant les circonstances.

Et en reprochant d'une façon générale à M. Duquesnoy l'arbitrage sans grandeur, nous mettrons l'accent sur le penalty sévère sifflait contre Gransart.

Pierre CHABLE

 

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