Résumé Le Provencal

du12 mai 1963

SANSONNETTI "se fait justice"

Devant le dernier carré de supporters, dont le nombre semble s'être stabilisé autour de 2.000, l'O.M. a battu Angers.

On ne peut dire que c'est sa victoire ait été usurpée, mais les Angevins pouvaient tout aussi bien prétendre à la victoire.

C'est dire si ce match fut discuté sous le signe de l'équilibre, de l'inefficacité et aussi d'une certaine médiocrité.

À la pause, les deux formations étaient à égalité, Aygoui ayant tiré sur le poteau dès la 5me minute, mais Thomas ayant raté 27me et 32me minute, deux belles occasions de battre Moreira.

L'O.M. marqua le seul but de la rencontre après exactement une heure de jeu. Milazzo lança Sansonetti dans le "trou", et celui-ci avait fait la différence lorsqu'il fut rattrapé est abattu par Le Gall. C'était le penalty indiscutable, transformé impeccablement par le même Sansonetti.

Ensuite, comme on dit, il y en a eut pour tout le monde, Milazzo, bien lancé par Aygoui, sortit victorieux d'un duel avec Rekas à la 68me minute, et parvint à battre Davis, mais il avait "joué des coudes" et le but fut refusé.

Par opposition, Angers eut deux belles occasions d'égaliser. Tout d'abord à la 75me minute, un centre parfait de Stievenard fut raté d'extrême justesse par Thomas. Ensuite, à la 78me minute, un coup franc extrêmement violent de Stievenard fut paré in extremis par Moreira.

De son côté, l'O.M. qui inquiéta Davis par des tirs de Pavon, Sansonetti, Roy et Aygoui, qui passèrent assez près du but.

De cette rencontre, d'un intérêt moyen, retenons la sûreté de Moreira, la solidité de Moulon, l'activité et l'adresse de Pavon au milieu du terrain, et l'allant de Sansonetti en ce qui concerne les Marseillais.

Pour ce qui est des Angevins nous avons surtout remarqué parmi eux Chlosta et Rekas en défense, tous les deux grands, solides et surs.

En attaque, les qualités techniques de Bruey, la vitesse et la puissance de Stievenard et de Thomas, véritables avants de pointe.

L.D.