Résumé Le Provencal du 11 octobre 1964 |
L'O.M. à CANNES : Même sans penalty... (De notre envoyé spécial : Alain DELCROIX) |
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CANNES - Et voilà... l'Olympique a enregistré un nouvel échec au stade des Hespérides devant les Cannois. Faut-il s'en étonner outre mesure ? Nous ne le pensons pas. Mais avec un peu de chance les blancs pouvait-il espérer ramener un point de ce difficile déplacement ? Nous répondrons : "Beaucoup de chance". Les poulains de Mario Zatelli ont été défavorisés en deux circonstances au moins : 1) A la 65e minute, quand l'arbitre siffla contre Sejnera un penalty que l'on peut estimer sévère. La faute commise contre Yansanne méritait un coup franc à la limite. 2) A la 84e minute, quand Baulu vit son puissant tir s'écrasait sur la transversale. Et en étant généreux nous pourrons ajouter un autre épisode. À la 44e minute, quand Simeoni ayant lâché la balle sur un shoot violent de Joseph, Pucci, seul manqua la reprise ! Mais au passif des Olympiens nous devons porter tout d'abord le fait qu'ils furent acculés à maintes reprises et durent ainsi concéder une dizaine de corners, ensuite leurs adversaires furent les maîtres du ballon pendant les trois quarts de la partie. Une fois de plus Mario Zatelli devra "repenser" son équipe. Celle d'avant-hier ne lui a pas donné satisfaction et pour cause. Elle a encore étalé un certain nombre d'insuffisance ! En défense, Escale a défendu ses bois avec sa témérité habituelle ; Markiewicz fut un policeman vigilant, il ne laissa pas un seul instant de tranquillité à Barrou qu'il neutralisa de façon parfaite. |
Mais la défense dans son ensemble a commis une grosse faute sur le second but réussi par Yansanne (56e). Le noir attaquant de Cannes put ajuster aisément son tir au milieu d'une forêt de jambes ! En attaque, Joseph s'est montré beaucoup plus à son ais à l'avant centre qu'à l'aile gauche, il a réalisé un but d'excellente facture en se montrant opportuniste et en pressant la défense adverse contre-pied. Baulu fut vif, actif, il adressa plusieurs tirs dangereux à Siméoni. Bordone, qui n'a pas encore la cadence, a pourtant laissé percer d'évidentes qualités, mais le violent coût reçu au genou droit risque de l'objet de l'obliger à s reposer peut-être plus d'une semaine. Hodoul ne renouvela pas ça précédente prestations. Pucci est plus gêné à l'aile qu'au centre. En admettant que la défense se comporte de manière à peu près satisfaisante, l'attaque a de plus en plus besoin de cet oiseau rare dont on parle mais que l'on ne voit pas poindre à l'horizon. Pauvre O.M., devra-t-il boire le calice jusqu'à la lie ? |