Résumé Le Provencal du 29 mars 1965 |
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Une charge de JOSEPH assure la victoire de l'O.M. |
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Les équipes se présentent dan la composition suivante : Cherbourg : Donoyan (1), Guillon (2), Seddek (3), Gosselin (4), Rault (5), Globez (6), Marchi (7), Jublot (8), Bolis (9), Largovet (10), Poirier (11). Entraîneur : Rumelhardt OM : Belloni (1), Tassone (2), Julien (3), Sejnera (4), Lopez (5), Markiewcz (6), Roig (7), Cassar (8), Joseph (9), Bordone (10), Robinet (11). Entraîneur : Zatelli L'arbitre du match est M. Rios. L'affaire débute très autrement entre l'O.M. qui, ô surprise ! bétonne, et un Cherbourg bien timide lui aussi. Il ne se passe à peu près rien jusqu'à la 14me minute. Le punch de Robinet C'est alors que Robinet, à la suite d'un accrochage bénin avec Guillon, se fâche et l'envoie au tapis de maître crochet du droit, cependant que M. Rios avec le dos tourné. Les visiteurs se montrent intelligents et l'incident tourne court. À la 20me minute, Bordone tire sec, Donoyan lâche la balle et la récupère. À la 35me minute, le même Donoyan plonge et intercepte fort bien un centre de Roig. Joseph lui tombe dessus et l'écrase. Plus de peur que de mal... |
On approche de la mi-temps lorsque Largonet lance Poirier qui déborde et tire de peu à côté (42me minute). Peu après, Largonet tente sa chance lui-même mais échoue sur Belloni (44me). Les 5 minutes de Joseph. Dès la remise en jeu après la pause l'attaque marseillaise semble un moment transformée sous l'impulsion de Joseph. Ce dernier place d'abord un tir terrible qui s'écrase sous la transversale, la balle revenant en jeu. Beaucoup de spectateurs ont cru aux buts (46e minute). Peu après sur une longue balle de la défense, Joseph et Rault luttent au coude à coude. Le Normand Lebuche, tombe et laisse partir Joseph qui va battre Donoyan (48me). Ce sera le seul but du match. Les réactions visiteuses et les contre-attaques marseillaises étant impuissantes à modifier le score. La recette fut de 7.150 francs pour 2.161 spectateurs. |
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RUMMELHARDT : "JOSEPH EST TOUJOURS NOTRE BOURREAU" |
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Dans le camp marseillais, il y a longtemps que nous n'avions pas vu des visages aussi réjouis. L'entraîneur Mario Zatelli était radieux. A présent nous avons l'air moins minable ! Si nous continuons de cette façon nous pouvons terminer à la dixième place !" Baulu était satisfait : "C'est très bien ! Vous pensez deux victoires consécutives, ce n'est pas souvent que cela nous arrive !" Tassone remarquait : "Sans faire des miracles, équipe a tourné rond". Escale, qui avait suivi le match du haut des tribunes : "Cherbourg ne vaut pas son classement actuel". Le président Luciani encourageait ses hommes en ces termes : "Vous vous êtes bien repris en deuxième mi-temps". Benoni était optimisme : "De cette façon je pense jouer pendant quarante ans !" |
Chez les Cherbourgeois, l'ambiance était moins chaude et l'entraîneur Rumonechandi très flegmatique, très objectif, nous a confié : "La chaleur nous a surpris, de plus notre inter droit Jublot avait mal aux adducteurs. Le but des Marseillais était un peu heureux car Sirault fut pris de vitesse, il fut aussi bousculé par Joseph enfin on aurait mérité le match nul. C'est toujours Joseph notre bourreau ! Chaque fois que nous venons à Marseille, c'est lui qui nous bat !" Donoyan nous a dit de son côté : "Les Marseillais ont été chanceux sur leur but. Joseph nous a trompé. Je crois que si nous savions partager les points cela n'aurait pas été un scandale". Poirier soupirait : "Nous avions fait une belle série depuis la mi-janvier. Nous n'avions plus connu la défaite ! " |
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