Résumé Le Provencal du 11 avril 1965 |
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L'O.M. Y A CRU TROP TARD |
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GRENOBLE - On le comprendra aisément, ce match disputé par deux formations sans grande personnalité, ne fera pas date. On avait vu l'équipe grenobloise très appliquée mais manquant de force de pénétration s'incliner sans gloire à Marseille. Il était logique que le réciproque se vérifia à Grenoble. Le dispositif défensif adopté par les Marseillais permit évidemment aux Dauphinois de dominer généralement et d'être, le plus souvent, maître de la balle et du terrain pendant une heure. Mais en raison des carences profondes de l'équipe locale, cette domination ne se traduisit pas par des actions fracassantes. La préparation était bonne, sous l'impulsion des réguliers Desgranges et Bossy, mais la phase terminale laissait terriblement à désirer. De sorte que Escale, protégé il est vrai par cinq hommes, ne fut finalement pas mis beaucoup plus à l'ouvrage que son vis-à-vis Abad. À ce sujet, précisant bien vite que nous n'avons pas très bien compris l'attitude des Marseillais. Ils abordèrent le match en bétonnant, mais encaissant un but dès la 10me minute, on peut se demander pourquoi ils ne se portèrent pas dès lors résolument à l'attaque, d'autant plus que le gardien Abad, blessé d'entrée, jouait visiblement sur la jambe ? Il était navrant de voir une équipe qui n'avait absolument rien à perdre, jouer avec aussi peu de hardiesse pendant plus d'une heure. Car ensuite l'O.M. eut trois nettes occasions d'égaliser réel espoir, auteur par ailleurs d'un très joli but. |
Le blessé Abad fut impeccable et préserva la victoire de son équipe. Le rendement de l'attaque marseillaise fut trop longtemps à peu près voisin de zéro. Cependant que devant un bon Escale, le bloc défensif, composé de Tassone, Debousy, Rouag, Julien et Markiewicz opérait sans génie, mais courageusement et efficacement selon son habitude. On a vu qu'au cours de la dernière demi-heure l'équipe marseillaise se racheta largement d'un début trop timide, et au cours de cette dernière période, eut l'occasion de s'attribuer le match nul. Il faut espérer qu'en d'autres occasions les Marseillais se souviendront de la leçon. Ce qui indique bien que Grenoble n'était pas invulnérable. Pourquoi avoir attendu la dernière demi-heure ? Sur le plan individuel, nous avons déjà parlé de Desgranges et Bossy, les régulateurs grenoblois. Au point de vue offensive, l'attaque locale valut par la valeur athlétique de son vant centre Teisseire, excellent de la tête, et par la subtilité du junior Ferrari |
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Mario ZATELLI : "Nous méritions le nul !" |
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"Je me demande comment nous n'avons pas réussi à égaliser au cours de la seconde mi-temps, enragé Mario Zatelli. Nous avons eu tout autant d'occasions de but que Grenoble, et nous méritions le match nul, pour le moins". S'adressant à Barellas : "D'où nous étions placés, il nous esmble qu'il était plus difficile de rater ce but que de le marquer !" Le principal intéressé en était le plus navré, évidemment, et expliquer comment il avait raté les deux balles d'égalisation : "La balle était très haute et j'ai frappé comme j'ai pu. Sur la seconde action, Abad a eu un réflexe miraculeux ". |
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