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Résumé Le Provencal

du 15 octobre 1964

 

LA COUPE DE LA LIGUE AU STADE BON RENCONTRE

Méritoire match nul (1-1) de l'O.M.

mais TOULON jouera les demi-finales

(De notre envoyé spécial : Alain DELCROIX)

TOULON - Le match de coupe de Ligue (retour) s'est disputé hier après-midi au stade Bon Rencontre, devant 3.000 spectateurs environ.

L'O.M. présentait en 1re mi-temps : Escale, Barellas, Lopez, Sejnera, Markiewicz, Bordere, Baulu, Roig, Joseph, Pucci, Asinari et le S.C. Toulon : Garofalo, Moulon, Koch, Laffont, Borowski, Fabre, Simian, Roubaud, R. Blanc, Meggiolaro, F. Blanc.

À la 4me minute, Simian lance Robert Blanc dans le trou, celui-ci, au trot, déborde en position de l'intérieur droit. Escale vient à sa rencontre, plonge dans ses pieds, mais l'avant toulonnais loge la balle à l'intérieur des filets marseillais, et ce dans un angle impossible.

TOULON : 1 - O.M. : 1

Quelques instants plus tard, Roig tente sa chance mais manque la cage de Garofalo.

À la 8me minute, Robert blanc expédie encore un tir tendu sur la transversale. Escale a eu chaud !

À la 13me minute, Pucci rate une belle occasion. Tout seul devant les bois, il atermoie, et Garofalo, plus prompt, plonge dans ses pieds et lui subtilise la balle.

Pucci se rachète à la 10me minute en shootant dans sa foulée.

À la 20me minute, Joseph s'échappe en solitaire, Garofalo plonge dans ses pieds, Joseph lobe sa balle, mais la place au-dessus de la cage.

BAULU EGALISE

Toulon s'endort. À la 25me minute, à la suite d'un coup franc Baulu s'empare de la sphère et trompe Garofalo de 20 mètres.

TOULON : 1 - O.M. : 1

Les Marseillais sont plus hargneux, plus combatifs que les Varois qui sont très dilettantes.

La mi-temps est sifflée sur le score nul de 1 à 1.

Les poulains de Mirouze, qui avaient effectué une brillante prestation dimanche dernier devant les Angevins, déçoivent leurs plus chauds supporters.

Ils ont tort de jouer à la "ba-balle", les Marseillais sont volontaires et accrocheurs.

En deuxième mi-temps, Aparicio remplace Garofalo chez les Toulonnais.

À Marseille, Jean-Claude Scotti succède à Asinari.

À la 52me minute, Robert Blanc joue dangereusement devant Escale qui avait stoppé la balle.

Les poulains de Mirouze jouent avec un peu plus de nerf.

Baulu tente sa chance (54me) puis on note un heading de Meggiolaro (55me)

A la suite d'un coup franc de Simian (60me), Robert Blanc tire, on croit au but, mais Lopez dégage in-extremis.

Les Toulonnais veulent vaincre, mais ils manquent d'influx nerveux. Roubaud shoote à côté (66me), Francis Blanc sur Escale (70me), puis fuit un heading (72me).

Les Toulonnais s'engagent enfin. Francis Blanc envoie un bolide imprécis (81me), Roubaud tir sur la transversale (86me).

UN MATCH NUL NORMAL

Ainsi, l'Olympique de Marseille a obtenu un match nul des plus méritoire (1 à 1). On ne donnait pas cher des chances olympiennes devant les Varois.

Et ces derniers, forts de leur titre (provisoire) de leaders crurent qu'ils pouvaient prendre cette rencontre avec le sourire, sans se forcer !

C'était un faux calcul, car les modestes Marseillais furent très accrocheurs, très entreprenants et, quand ils constatèrent qu'ils tenaient le match nul, ils ne le lâchèrent plus.

Quand les Toulonnais voulurent appuyer sur l'accélérateur, il était trop tard ! Ils ne parvinrent pas à tromper Escale.

Dans les rangs varois, Aparicio a été supérieur à Garofalo ! Borowski fut un demi-centre intransigeant.

Dans la ligne offensive, Simian fut le meilleur, il fut éblouissant.

Roubaud fut travailleurs mais avec une certaine décontraction.

Francis Blanc mit, à son actif, plusieurs percées décisives.

Dans le camp marseillais, Escale fut audacieux comme à son habitude.

Markiewicz fut très vigilant.

Dans l'attaque, Baulu fut très remuant, très travailleur.

À l'issue de la rencontre, M. Semeriva nous a dit : "Un match nul contre le leader ? C'est bien pour nous ! "

Et l'entraîneur a surenchéri : "Le moral des gars en avait besoin !"

 

 

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