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.Article de om.net du 18 mai 2014 |
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Quelles combattantes !
Au terme match heurté, musclé, marqué par quatre expulsions, les Olympiennes, menées deux fois au score, ont répondu avec une détermination admirable pour obtenir le nul (2-2). La place de leader leur va si bien... Il est des jours où l'esthétique est secondaire. Ce sont des jours sans grande beauté, des jours où l'heure est venue de lutter. Des jours où derrière un charme apparent, se révèlent des guerrières. Dans un combat sans merci, une lutte de tous les instants, dans une ambiance inhabituelle, les Olympiennes se sont élevées : elles ont porté haut les couleurs de l'OM. Elles ont encaissé des buts et des coups, deux buts et beaucoup de coups. Elles ont été menées au score à deux reprises. Elles ont relevé la tête, fières et droites, elles ont regardé leur histoire droit dans les yeux, elles se sont élevées mentalement pour s'y accrocher, avec un moral et une détermination, chaque jour un peu plus admirables. Au coup de sifflet final, quand Christophe Parra réunit son groupe plusieurs minutes au milieu du terrain pour laisser retomber la pression, les visages sont abimés. Les jambes usées. Les corps fatigués. Sous une chaleur intense, le combat, il n'y a pas d'autre mot, comment en employer un autre, a été saisissant. Parfois violent. Parfois grotesque. Toujours présent. Les Olympiennes ne sont pas seules à ambitionner la D2. Chaque seconde, chaque minute, les Sétois leur ont rappelé. Chaque seconde, chaque minute, cette bande de copines a répondu avec son coeur, avec ses atouts. En s'égarant défensivement, en ouvrant un boulevard à Tenret sur un ballon perdu à 30 mètres des buts adverses, elles ont été menées au score pour la première fois dans cette phase interrégionale. Elles ont répondu avec intelligence. L'égalisation de Cathy Abou Deraa a assommé un temps le stade Georges-Bayrou. Il s'est réveillé sur une nouvelle erreur défensive. A bien regarder, elles ont été multiples d'ailleurs sur le deuxième but sétois : un corner évitable, un dégagement tardif, un ballon renvoyé mollement, un pressing non exercé sur la frappeuse et un tir violent de Bouix dans la lucarne de Fernandez. Que s'est-il passé ? Pelloux et les siennes ont retroussé les manches. Elles sont reparties à la charge. Léa Rubio est passée en pointe et elle s'est encore échappée, touchant du poteau, avant d'être séchée avec vulgarité mais en trouvant la rage d'égaliser. La fin de la rencontre a été tendue. Musclée. Les expulsions ont été distribuées. Les minutes ont défilé et les Olympiennes ont ratissé, avancé. Léa Rubio a flirté avec la libération quand un nouveau tir a encore touché le poteau. L'histoire continue. Il reste une marche. Une... ______________________________________________ La réaction de Christophe Parra, l'entraîneur des Olympiennes, après le nul (2-2) à Sète pour la 4e journée de la phase interrégionale. "Quand je vois l'investissement des joueuses, je ressens une grande fierté. La fierté de leur sérieux, de leur façon d'appréhender ce type de match. Nous savions que nous serions confrontés à une réception, à un accueil très difficile notamment par rapport au résultat du match aller (ndlr, 3-0). "Nous avons été menés deux fois au score. Nous avons trouvé l'énergie pour revenir dans le match en première période. Nous avons trouvé l'énergie pour égaliser, nous aurions même pu conclure avec un avantage en fin de première mi-temps. "Malheureusement, en seconde période, nous avons vécu le même scénario en encaissant encore un but. Les filles ont trouvé encore une fois l'énergie nécessaire pour revenir dans le match. Nous aurions pu l'emporter, mais la barre n'a pas été de notre côté. "Par leur comportement, leur investissement, c'est une victoire, une victoire dans le coeur. On construit un groupe en abordant des rendez-vous comme celui-ci. Ce groupe continue à se construire, même s'il est extraordinaire. C'est un tel plaisir d'être à ses côtés. Je suis vraiment très fier, très fier d'elles. Bravo à elles. "Dans l'adversité, on arrive à trouver au plus profond de soi-même des valeurs inconnues. Les filles sont allées très loin. Individuellement, en terme d'expérience, on sort grandi aujourd'hui." Auteur : Kevin Marcou |
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