.Article de om.net du 12 octobre 2014 |
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L'obsession de la victoire Malgré une fin de match stressante, les Olympiennes n'ont pas raté leur rendez-vous de haut tableau en s'imposant logiquement (3-1) contre Monteux. Elles sont deuxièmes. Petit à petit, les Olympiennes installent leur nid. Avec leurs imperfections, avec leur petit péché mignon de ne pas savoir tuer un match quand l'occasion se présente, avec cette mauvaise habitude d'offrir des buts et de contrarier leurs fins de match pour plonger leurs supporters, ils étaient plusieurs centaines ce dimanche, dans un stress inutile. Avec surtout un enthousiasme débordant, une détermination entraînante. Avec encore un véritable fonds de jeu, socle de leur parcours, raison de leur deuxième place ce dimanche soir. Jour après jour, elles apportent une crédibilité incontestable à leur histoire. Une quatrième victoire consécutive et un message envoyé : il est nécessaire de compter avec elles pour l'accession. La tête plongeante de Léa Rubio sur le premier corner de la partie, tiré par Alicia Pourquies, a installé l'équipe de Christophe Parra sur une bonne dynamique pendant les vingt premières minutes. Les Olympiennes ont alterné le jeu long et court, un peu trop insisté parfois sur la recherche de la profondeur, elles se sont sorties d'un pressing sur des petits périmètres avec intelligence, elles ont trouvé sur plusieurs ballons de rupture des solutions, grâce aux appels incessants de Pauline Cousin, une battante de premier ordre. L'intelligence de l'attaquante olympienne est d'ailleurs la cause du deuxième but, inscrit par Caroline Pizzala. Un appel croisé et, au moment où tout le stade s'attend à la voir frapper du gauche, une passe de déséquilibre du gauche : trois joueuses de Monteux embarquées, Pizzala arrive lancée et alourdit le score. C'est beau, intelligent, terriblement efficace. Les caprices d'un vent tournoyant n'ont pas apporté la sérénité requise. La bataille du milieu a été engagée, intense. Les Olympiennes ont récupéré un nombre incalculables de ballons, mais les ont souvent perdus sur la première passe en provoquant des coups francs inutiles. Rarement mises en défaut sur des attaques placées, bénéficiant de situations intéressantes mais mal exploitées en raison d'un manque de percussion ou de courses inappropriées, le collectif a été perturbé par la blessure d'Emilie Pelloux, partie vers les urgences avec une fracture du poignet. Quelques minutes de flottement, une réorganisation, des repères tardant à se trouver et un but cadeau pour pimenter la fin de rencontre. Monteux a alors poussé, le bloc olympien a reculé. L'investissement total a permis de colmater, de résister avant le coup de génie de Caroline Pizzala. Un coup franc rapidement joué, un crochet, une prise d'information et un ballon logé dans le petit filet à l'opposé. Dans la course de la double buteuse du jour vers son entraîneur, il y a l'image d'un bien-être, la libération d'un collectif récompensé une nouvelle fois de son humilité et son approche obsessionnelle de la victoire. Ce groupe marche uni. Les résultats en sont une simple et juste récompense... ______________________________________________ La réaction de l'entraîneur de l'équipe de D2 féminine de l'OM après la victoire contre Monteux (3-1), lors de la 5e journée du groupe C. "La première mi-temps a été de qualité. Nous avons certes joué avec le vent, mais en qualité de jeu, c'était très positif et très intéressant. Nous aurions dû arriver à la mi-temps avec un but supplémentaire, histoire de se mettre à l'abri un peu plus tôt, une fois de plus. A chaque sortie, nous sommes confrontés à cette situation. Il va falloir être plus buteur dans ces situations-là, pour se mettre à l'abri. Cela n'enlève rien au contenu, il a été très bon. "En deuxième période, on s'est servi des difficultés rencontrées par Monteux à jouer contre le vent durant la première période. On a mis en place une stratégie pour faire face à cette difficulté météorologique. Nous y sommes arrivés de bien belle façon et, malheureusement, on remet Monteux dans le match sur un fait de jeu. Une fois de plus, on donne un but. On n'est pas tueur et on en donne. Cela complique la donne. "Il y a un deuxième fait de jeu avec la blessure d'Emilie. Le groupe a été perturbé un instant. Il a été nécessaire de vite s'adapter. Les filles ont su faire face encore une fois avec un esprit sans faille. Il a été bénéfique car on inscrit un troisième but et on clôture le match. "Avant de nous rendre à Nivolas-Vermelle, le groupe va récupérer psychologiquement, physiquement. On a la semaine pour penser à ce déplacement." |
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.Article de La Provence du 13 octobre 2014 |
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