.Article de om.net du 23 novembre 2014 |
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La tête à l'envers En supériorité numérique pendant plus de 80 minutes, les Olympiennes ont mené de deux buts avant de concéder le match nul. Finalité : un contenu médiocre, des points égarés et une première place perdue... Nous aimerions éviter de verser un refrain fatigant : "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé." Pour la deuxième fois, en l'absence de Léa Rubio, les Olympiennes ont eu la tête à l'envers, plutôt de travers. On ne grandit pas seulement aux côtés d'un leader technique, on avance aussi quand il n'est pas là en retenant les leçons. L'équipe de Christophe Parra a eu le beurre et l'argent du beurre pour passer un bel après-midi : supériorité numérique après huit minutes de jeu à la suite de l'expulsion incontestable de Meresse annihilant une action de but de Cousin filant au but. L'ouverture du score, un deuxième but juste après la reprise. Les Olympiennes ont aussi tiré à deux reprises sur la transversale (Cousin, 20e, Pourquies 21e), elles ont bénéficié de nouveaux arrêts déterminants d'Anaïs Hatchi. Pourtant, avec deux buts d'avance, on ne sentait pas le collectif libéré, à l'aise. Signe trompeur ? Non, la force d'un sentiment. Au bout du compte, le FA Marseille est revenu dans la partie et mérite amplement son match nul. Le FA Marseille en voulait plus. Il a mis plus d'impact dans les duels, s'est mieux positionné aussi sur de nombreux seconds ballons. Le club voisin aurait même pu prendre l'avantage si Moziyan s'était montrée plus opportuniste lors du premier quart d'heure, ou si Laure Roffe-Vidal n'avait sauvé en catastrophe un ballon sur le point de franchir la ligne (41e). Intenable, l'attaquante du FAM a été un souci constant : les Olympiennes ont éprouvé les pires difficultés pour canaliser ses courses, ses déplacements, sa pointe de vitesse. D'un point de vue global, l'absence de réflexion collective a été une contrariété permanente : des positions de hors-jeu fréquentes face à une défense jouant la ligne nécessitait quelques petits réglages pour évacuer le problème ; l'oubli de fluidifier le jeu face à un adversaire évoluant à dix ; précipitation dans l'animation offensive ; manque de percussion sur les côtés. La réduction du score de Bayle, totalement isolée au second poteau sur un long coup franc, repose la question sur la régularité de concentration sur les coups de pied arrêtés défensifs. Le penalty, indiscutable, apporte un point final à un après-midi gâché. Les points perdus à domicile ne se rattraperont pas aussi facilement. La conclusion est un nouveau message d'alerte : pour ne pas avoir pris la mesure du fauteuil dans lequel elles étaient assises depuis la semaine dernière, les Olympiennes ont été priés d'aller s'asseoir un étage au-dessous. L'inconstance a un prix : elles ne sont plus leaders. Le contenu de leur match le justifie... ______________________________________________ La réaction de l'entraîneur de l'équipe de D2 féminine après OM 2-2 FA Marseille - Saison 2014-15 - Groupe C - 9e journée. "On récolte ce que l'on sème. Sans être transcendant en première mi-temps, on arrive à la pause avec un avantage. On essaie de recadrer à la pause, on inscrit un deuxième but rapidement. Et puis, soudain, on oublie qu'on est là pour faire du sport, pour jouer. "Aussi bien sur le plan de l'esprit, qu'au niveau technique, du respect des règles du jeu. Quand on tombe sur une équipe qui met du coeur et de la qualité dans ce qu'elle entreprend, quand on se cache, on ne joue plus, quand on ne défend plus ses valeurs, quand on ne sait plus aller de l'avant, ni être juste sur le plan technique, sur celui des déplacements, il arrive une journée de ce type : l'équipe plus dans le jeu revient au score. "C'est riche d'enseignements pour la suite. On va laisser les filles se reposer, récupérer, on en a tous besoin. Il y a surtout un problème de jeu et de justesse dans le jeu. Bien souvent, le jeu est impulsé par la motivation. Aujourd'hui, c'était trop insuffisant. On attend plus de tout le monde, on attend plus des 16 joueuses. Malheureusement, aujourd'hui, il y en avait seulement 15. Si je dis, 16, ce n'est pas pour rien. "Le problème n'est pas de gérer cette première place, mais de jouer, de s'amuser et de prendre du plaisir. Il y a eu 30 minutes en deuxième période complètement désastreuses."
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.Article de La Provence du 24 novembre 2014 |
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.Article La Marseillais du 24 novembre 2014 |
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