.Article de om.net du 07 décembre 2014 |
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La force de ne pas renoncer Dans une nouvelle organisation, les Olympiennes, surprises sur un contre à dix minutes de la fin par une belle équipe du Puy, ont eu la détermination nécessaire pour égaliser dans le temps additionnel. Elles terminent le cycle aller à la deuxième place. La journée aurait pu être plus belle. Les Olympiennes n'ont pas donné l'éclat souhaité à la 100e de la section féminine, non pas par négligence, plutôt en raison de la qualité de l'adversaire. Pour l'occasion, face à une animation en 3-4-1-2, Christophe a préparé ses filles à une mutation tactique, avec des circuits offensifs bien précis, une animation défensive détaillée pour trouver de nouvelles solutions et contrer une formation du Puy, très disciplinée. L'organisation adverse est très huilée, chaque fille connaît sa mission et ses déplacements à la perfection. Du beau travail pour mettre en relief la qualité du football féminin. Pour les Olympiennes, l'idée n'était pas de réciter bêtement la mise en place, de ne pas insister sur les idées directrices, mais de savoir à bon escient appliquer leur organisation pour faire mal. Le match a été tactique, très tactique, très plaisant à suivre. L'équipe de Christophe Parra n'a pas travaillé pour rien. Si ce n'est pour aujourd'hui, c'est un investissement culturel pour demain. Elle a eu des occasions, plusieurs, suffisamment pour se mettre à l'abri sur des attaques placées, sur des corners. Elle a touché a transversale à deux reprises, notamment à la 51e minute sur un corner de Pizzala repris de la tête par Pourquies au second poteau. Mais, elle n'a pas su concrétiser ces situations, au risque de le payer. Si l'équipe a souffert au milieu, en raison d'une nouvelle organisation dépeuplant le coeur du jeu, de premières passes verticales du Puy très justes techniquement franchissant le premier rideau olympien, elle a su trouver des ressources. Plus pressantes après le repos, les Olympiennes ont pillonné le but adverse, obligeant sur un coup franc de Pourquies les Auvergnates à dégager à deux reprises sur leur ligne. Dans ce deuxième temps, plus à l'avantage de la formation de Christophe Parra, après une première période plus équilibrée, la vigilance s'imposait. Elle l'a été. A une exception. Payée au prix fort. Un duel perdu à 35 mètres des buts, un décalage de Seal pour Biaggini et une ouverture du score du plat du pied. Un coup bien joué d'un côté, un coup dur de l'autre. On aurait pu en rester là. Non, les Olympiennes sont reparties à l'assaut en se désorganisant volontairement, en mettant de la densité dans le secteur offensif avec la montée de Laure Roffe-Vidal aux avant-postes, mais en injectant le coeur nécessaire pour ne pas laisser cet après-midi en l'état. Une égalisation leur a été justement refusée pour un hors-jeu de Cousin. Leur abnégation et leur engagement ont finalement été récompensés. Un dernier coup franc, une pression dans la surface, une faute de main de Priou, certainement la seule de la partie, et Cousin pousse, en jeune briscarde, le ballon au fond des filets. Toute autre issue aurait été malvenue. Face à une formation plus expérimentée, les Olympiennes ont injecté les ingrédients nécessaires pour sortir la tête haute. On pourrait leur reprocher le deuxième nul consécutif à domicile, les deux nouveaux points perdus sur Nîmes, vainqueurs à Monteux. On ne peut en aucun cas leur reprocher leur comportement. Elles ont eu faim jusqu'au bout. Si elles n'ont pas toujours joué avec la justesse technique requise, elles ont fait honneur à leur maillot. Pour une centième, c'est un hommage rendu à leur histoire. ______________________________________________ La réaction de l'entraîneur de la D2 féminine de l'OM après OM-Le Puy (1-1) - Saison 2014-15 - Groupe C - 11e journée. On s'attendait à un match très compliqué face à une très belle équipe du Puy. Elle est très bien organisée, c'est ce qui se fait de mieux, du moins jusqu'à présent, en termes de discipline et d'organisation défensive. On a eu des difficultés à trouver des espaces et à se créer des occasions. Malgré le vent, il a été difficile de sortir. On a quand même eu quatre ou cinq situations qui auraient dû être mieux gérées. "En deuxième période, sans rien enlever aux qualités de l'adversaire, cela a été une attaque-défense. On perd un ballon et on est piégé. On a encore eu des occasions, des barres, mais on aurait dû être encore une fois plus tranchant offensivement. On court trop souvent derrière le score et il faut cravacher tout le temps. On laisse de l'influx psychologiquement. Le côté positif est d'être revenu au score dans les ultimes secondes. Elles n'ont pas lâché, elles se sont battues jusqu'au bout. A ce niveau-là, elles ne me surprennent, car elles savent se faire mal quand il le faut, elles savent aller chercher au plus profond d'elles-mêmes. C'était un peu tard, car en première période il aurait fallu mettre plus d'implication pour ne pas ne pas être piquées sur la fin. "C'était une 100e pour moi, c'était aussi une 100e pour Josiane et Valérie nos deux fidèles dirigeantes, collaboratrices, 100e aussi pour Bruno Vélia, pour Nathalie Requena-Faglia. Je n'oublie pas les joueuses, ceux qui sont arrivés en cours de route comme Jean-Christophe Colombi, fidèle adjoint et fidèle travailleur. Je ne suis pas seul, il y a tellement de personnes qui oeuvrent pour faire avancer la section féminine. Merci à eux. "La semaine prochaine, on entre en coupe de France. Il sera très important de donner du temps de jeu à des filles qui n'en ont pas forcément eu et qui méritent d'en avoir. Nous allons leur donner le moyen de s'exprimer, de faire vivre une belle aventure en coupe au club. "Le cycle aller se termine. C'est merveilleux. Quand on porte les couleurs de l'OM, on connaît l'obligation : gagner. En regardant en arrière les filles ont gravi pas mal de collines, de montagnes. On arrive à un niveau qui nécessite beaucoup d'exigence. Les filles présentes au début de l'aventure ont réussi à hisser leur niveau. Elles n'étaient pas toutes présentes aujourd'hui mais elles appartiennent au groupe. Les filles ont construit leur histoire avec passion et travail."
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.Article de La Provence du 08 décembre 2014 |
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