.Article de om.net du 03 avril 2016 |
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Avec de la réflexion... Les Olympiennes ont mis du temps pour prendre la mesure de Nivolet, en apportant plus de souci à la construction après le repos. Le succès est logique et entretient la dynamique de la victoire. A l'heure actuelle, les matches des Olympiennes sollicitent des qualités technico-tactiques, de la détermination, mais surtout de la réflexion. Elle est nécessaire pour contourner les mises en place adverses, leurs évolutions entre les cycles aller et le retour. A l'image des semaines précédentes, sans oublier de sortir le ballon proprement, sans être porté par un jeu direct stéréotypé, Nivolet a proposé une densité défensive renforcée. Venir pour ne pas prendre de but est une chose, réussir dans cette entreprise en est une autre. Mais cette équipe est apparue libérée et heureuse d'être ici. Au cours de la première période, les Olympiennes n'ont pas mis tous les ingrédients nécessaires pour prendre cas de cette disposition. En oubliant l'utilité du jeu sur les couloirs, en ne pressant pas suffisamment haut pour mettre plus sous pression le bloc adverse, par manque d'agressivité sur la porteuse du ballon, elles ont, malgré leur domination, peut peser sur la surface adverse. Un entêtement a passé dans l'axe, de la précipitation au point d'user de verticalité inutile ont souligné à cet instant une forme d'impatience. Pendant ce temps, Nivolet, sans prétention mais heureux d'être sur le terrain, a évolué entre deux eaux, s'est présenté à deux reprises dans la surface sur des coups francs excentrés, a mis de l'intensité dans les duels au point de blesser deux Olympiennes, contraintes de quitter le terrain. L'ouverture du score de Vignal a sonné comme un soulagement, avant un sérieux rappel à l'ordre dans le vestiaire. Christophe Parra a remémoré quelques principes de base et le visage de son équipe s'est transformé. Le contenu de la deuxième période est devenu très intéressant. Avec du mouvement, un bloc plus agressif, des circuits plus fluides, plus de vitesse aussi dans les transmissions, les Olympiennes ont pris plus de place sur le terrain, ont occupé plus de zones. Il y a eu de la variété, de la réflexion pour contourner le bloc savoyard, plus d'expression collective. Inévitablement, les sourires sont revenus. L'entrée de Cindy Caputo a apporté la vivacité nécessaire, plus de percussion et les occasions ont succédé aux occasions pour offrir un nouveau succès. Il n'a pas été construit dans une grande difficulté, mais il souligne combien chaque match sera intense jusqu'au bout. En ce début de printemps, il y a peut-être moins de grâce dans les matches des Olympiennes, mais il y a toujours la dynamique du succès. Dimanche après dimanche, cela reste tant appréciable... ______________________________________________ Réaction de Christophe Parra, l'entraîneur de l'équipe féminine - Christophe, les matches s'enchaînent et se ressemblent. Votre équipe peine un peu à imposer son style, mais une chose ne change pas : la victoire. "On souligne d'abord la victoire. On la recherche sur ces dernières journées mais pas seulement serais-je tenté de dire car nous la recherchons chaque dimanche depuis le début. On continue sur cette lancée et c'est une excellente chose. "La première période nécessite un petit rappel et les rappels sont nécessaires dans la vie. Un match se compose de deux phases : une où l'on est en possession du ballon, une où on doit le récupérer. L'alternance de ces deux phases est capitale, le récupérer rapidement également : cela nous a manqué en première période. On a essayé de jouer uniquement pendant le temps de possession. Nous n'étions pas suffisamment impliqués dans la récupération pour reprendre le ballon haut et se projeter plus rapidement. On a vu aussi dans les duels deux filles sorties sur blessure très rapidement. Sur ces phases de jeu, on s'est fait bouger. "Les filles ont pris conscience de ce qu'il fallait faire notamment dans ces situations-là et on a vu une deuxième période, à mon goût, bien meilleure dans l'utilisation du ballon, dans la projection et surtout dans la récupération pour contrecarrer les plans adverses et éviter de se retrouver en danger. Le message passé à la mi-temps a été clair et bien perçu." - Nivolet est lanterne rouge, mais comme vous le soulignez chaque dimanche, il n'y a pas de petite équipe. L'adversaire a été agressif. "On a trouvé en face de nous un adversaire agressif, qui évite de prendre des buts avec un bloc pas forcément bas mais très renforcé. C'est compliqué à contourner. Nous avons travaillé dans le courant de la semaine certaines situations et cela a été assez positif." - Des nouvelles de Tess Laplacette et Léonie Multari, sorties en première période ? "Tess a un hématome conséquent sur l'os malaire et passera des examens complémentaires. Léonie était vaseuse après le choc reçu. Le docteur Marblé a fait le nécessaire, elle allait nettement mieux dans le vestiaire. " - Prochain déplacement à Monteux, un nouvel adversaire en lutte pour le maintien. "Une équipe qui va essayer de gagner ses matches. On est dans la dernière ligne droite. Chaque point est important pour chaque équipe. Il va falloir travailler toute la semaine et appréhender ce match avec joie et plaisir comme les filles l'ont fait aujourd'hui et cela aussi est un élément positif." |
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Nota : A la 74ème minute, Simonet remplace Jourdan, la gardienne de but de Nivolet. Anxionnaz a pris sa place dans les buts. La gardienne s'est blessée sur le coup-franc de Brétigny à la 64e minute. |
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Article La Provence du 04 avril 2016 |