.Article de om.net du 09 octobre 2016 |
.
Il manque le mental Les Olympiennes menaient au score à la mi-temps, mais ont perdu le fil d'une rencontre très bien contrôlée pendant 45 minutes. L'équipe a reculé après le repos, a perdu la majorité des duels mais n'a surtout pas su exploiter avec la justesse technique requise les nombreuses situations de contres. Il y a des jours où il convient de reconnaître les raisons d'une défaite : les Olympiennes ont donné le bâton pour être battues. Il y a trop de différence entre la première période et la deuxième, trop de différence comportementale, pour regretter la perte d'un match largement à la portée de l'équipe de Christophe Parra. De 45 premières minutes maîtrisées, avec un bloc équipe très agréable à voir évoluer, bien en place, jamais mis hors de portée et ne concédant aucune occasion, l'équipe a perdu le fil conducteur après le repos pour diverses raisons. Le premier but de Viviane Asseyi sous le maillot olympien aurait pu apporter un certain confort, une légèreté et de la confiance pour avant la pause, mais il n'en a rien été. A trop reculer, à perdre la majorité des duels, l'OM a perdu de consistance. Déficient dans l'impact, notamment dans les zones sensibles du terrain, moins incisive dans la récupération, il a manqué le caractère indispensable pour contrôler les événements. De maturité aussi. De nombreuses a transitions n'ont pas été exploitées avec la lucidité nécessaire à ce niveau pour espérer mieux. Combien de situations de contres ont-elles été avortées en raison d'un déficit technique dans la première passe, dans les mauvaises orientations, dans l'absence de renversement de jeu au moment où un boulevard était ouvert à l'opposé et Soyaux en déséquilibre total. Car les locales ont poussé au retour du vestiaire, ont mis un engagement auquel les Olympiennes n'ont pas toujours répondu. Avec un peu plus de maîtrise, de puissance encore, il y avait matière à tuer le match bien avant le penalty sifflé pour une main de Laplacette dans la surface. Certes, le but de Babinga au bout du temps additionnel est cruel, mais il récompense l'équipe la plus généreuse, pas forcément la mieux organisée, mais la plus déterminée. Les Olympiennes avaient le match en mains et n'ont pas su préserver leur acquis alors que tout était réuni pour leur offrir leur premier succès. C'est une journée gâchée. Il n'en faudra pas beaucoup d'autres, sinon la saison sera longue... |
------------------------------
Article de laprovence.com du 10 octobre 2016 |
|