.Article de om.net du 01 avril 2017 |
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Un gros coup de pompe Après une série de 9 victoires en 10 matches, les Olympiennes se sont logiquement inclinées à Montpellier. Un revers lourd. Il n'altère en rien le parcours réalisé depuis le début de saison. Il n'y a pas grand-chose à prétexter sur le lourd revers enregistré par les Olympiennes ce samedi après-midi. Il y a avait d'un côté une équipe assoiffée, en quête d'un billet pour la Ligue des champions, dotée d'une belle intelligence collective dans les déplacements. De l'autre, une formation fatiguée, incapable de se projeter et de donner une suite reluisante à un parcours jusqu'ici admirable pour un promu. Il n'y a pas eu une absence de volonté, simplement un manque de moyens. La photographie de ce rendez-vous est celle entre une formation rompue aux joutes de haut de tableau et une autre, en quête d'avenir, pas encore suffisamment constante sur les matches de haut niveau. C'est certainement mieux ainsi afin de ne pas aller trop vite et de continuer de grandir avec sagesse. Il y a encore une ou deux étapes à franchir avant d'être en mesure d'assumer, mais même à Montpellier le parcours de la formation de Christophe Parra pour sa première saison en D1 soulève l'admiration des spectateurs. Cela, nul ne pourra lui enlever. Ces dernières semaines, les Olympiennes ont été en surrégime, elles se sont investies sans compter pour écrire de belles pages de la section féminine, mais la réalité vous rattrape toujours un jour. Cela a été flagrant ce samedi. Il y a eu un écart criant entre l'organisation tactique défensive, une discipline bien huilée, posant longtemps des problèmes à Montpellier, et l'utilisation du ballon dès la récupération : du déchet, des phases de conservation et progression inexistantes, par manque de réflexion ou de précipitation, une absence de jus pour se projeter. Il a été impossible de peser sur le plan offensif, d'exploiter les rares erreurs adverses, faute de peps. Les jambes n'étaient pas là, les têtes n'ont pas compensé, à l'image des buts encaissés sur coups de pied arrêtés, pourtant l'un des axes de la causerie d'avant-match. Le match a été à sens unique, ne le cachons pas. Le résultat ne remet pas les Olympiennes à leur place, il les laisse à celle occupée depuis plus de deux mois. Cette saison, elles n'ont pas les moyens d'ambitionner plus haut. Comment peut-il en être autrement quand le maintien a été la seule ligne directrice ? Il n'est pourtant pas l'heure de baisser le rideau. Lors des trois prochaines semaines, les Olympiennes ont le temps de se ressourcer, de recharger les batteries pour terminer sur une autre note. Celle de ce samedi ne leur ressemblait pas. |
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Article de laprovence.com du 02 avril 2017 |
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