Les Olympiennes ont tenu tête au co-leader du championnat de D1 féminine pendant quatre-vingt-seize minutes. Jusqu'à la dernière seconde, les joueuses de Christophe Parra pensaient tenir leur séance de tirs au but. En vain. Leur parcours en coupe de France s'arrête en 32es de finale.

Il ne reste qu'une poignée de secondes. Une poignée de secondes avant la fin de la rencontre synonyme d'une séance de tirs au but. Cette dernière aurait pu être blanche ou noire. Quitte ou double. Mais, elle n'aura pas lieu.

On joue alors la quatre-vingt-seizième minute quand Janice Cayman, montpelliéraine depuis quelques jours seulement, vient crucifier les Olympiennes et offre du bout du pied la qualification à son équipe. Sans aucun doute, l'internationale belge a parfaitement réussi son acclimatation.

Du côté des Olympiennes, il y a de la déception, forcément. Pendant soixante-deux minutes, les joueuses de Christophe Parra ont été qualifiées. Le but de Charlotte Lozé inscrit au cours de la première période a donné beaucoup d'espoir aux Olympiennes et à leurs supporters. Il a récompensé les nombreux efforts de Caroline Pizzala et de ses coéquipières. Montpellier n'a pas su imposer son jeu en première période. Il a été gêné par le pressing des Olympiennes et par leur agressivité. Il leur a fallu la pause et l'entrée de deux joueuses : Torrecilla et Blackstenius pour montrer un tout autre visage. Les joueuses de Jean-Louis Saez ont poussé toute la deuxième période. À l'heure de jeu, Jakobsson a égalisé, avec, il est vrai, un peu de chance. Puis, le poteau droit de Peyraud-Magnin a repoussé à deux reprises les frappes lourdes de Toletti. Il y avait tout pour y croire jusqu'à cette quatre-vingt-seizième minute. En raison de longs arrêts de jeu, notamment sur Peyraud-Magnin puis Multari, l'arbitre de la rencontre l'a bel et bien annoncé : il y aura six minutes de temps supplémentaire. Une dernière minute fatale pour les Olympiennes.

Pour autant, il n'y a pas à rougir de cette défaite. Quelques mois plus tôt, l'OM encaissait cinq buts face à cette même formation de Montpellier. Aujourd'hui, il a tenu tête à une équipe co-leader du championnat et l'a fait douter. Voilà la meilleure façon de préparer la réception de Rodez.

Parfois, la magie de la coupe de France opère. Parfois, non. Le parcours des Olympiennes en coupe de France s'arrête en 32es de finale au terme d'un scénario, avouons-le, un peu cruel...

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