L'équipe de Christophe Parra a étouffé l'OGC Nice et a mené de bout en bout la rencontre pour offrir un nouveau festival offensif : 10 à 0. Les Olympiennes sont leaders. Le fruit du travail.

Il y avait un peu de vent, une légère brise pour parfumer la rencontre. Un ciel froissé par des grimaces nuageuses. Un soleil timide devenu curieux au rythme d'un récital orchestré par une bande de filles, de plus en plus séduisantes.

Un peu plus haut, les collines de Marseilleveyre ont revêtu les habits de circonstance : le ciel azur. Les Olympiennes ont été soucieuses de balayer l'inquiétude née dans le courant de la semaine. Nice était un test. Elles en ont fait une démonstration.

La victoire est savoureuse, délicieuse contre un concurrent direct à l'accession. L'équipe de Christophe Parra a tout compris de cet après-midi particulier. En ouvrant le score dès la première minute, en avançant encore et toujours, même à la 90e minute pour vivre pleinement chaque instant, comme si chaque seconde était comptée dans le récit de leur aventure.

Il y a eu du jeu, des triangles, de la recherche dans la profondeur pour jouer dans le dos de la défense niçoise. Du jeu court, moins fluide qu'à Gardanne, du jeu long, des frappes lointaines, pour apporter de la variété dans la finalisation du travail, des poteaux, un but sur corner, des actions suivies à l'image de la réalisation de Hadia Ben Abdelghani à l'affut sur une frappe lourde de Pourquies, repoussée par Badin.

Il y a aussi le sixième but : une ouverture de Rubio, un jeu à trois avec Ben Abdelghani une reprise de Pourquies. Simple et efficace.

C'était simple et riche à la fois. Les Olympiennes ont convié l'assistance à une jolie recette. Il convenait de la partager. Chacun y a goûté avec gourmandise.