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Historique





1945/1946

Volfin, Sierra, Maggio, Zatelli, sont les nouvelles recrues du club. Le Stade Vélodrome est de nouveau mis à la disposition de l'OM, il avait été réquisitionné, comme beaucoup d'autres, par l'armée Américaine pour ses troupes. Pour la première journée la rencontre contre le Racing Paris, prévue initialement le 26, se jouera le 25 car le Parc des Princes n'etait pas libre, voit la victoire (2-6) des Olympiens. A la demande des dirigeants Marseillais la rencontre OM - Saint Etienne est inversée afin de permettre au gazon du stade Vélodrome de bien s'enraciner. Les Olympiens mènent à la mi-temps mais la défaillance totale de l'équipe en seconde période et le remplacement dans les buts de Pardigon (fracture d'un doigt), entraînent leur chute (4-1). Ils sont de nouveau vaincus à Sochaux (1-0). Pour leur premier match au stade Vélodrome contre Lyon (1-1), les joueurs seront sifflés non seulement au vu de leur prestation mais aussi à cause de la vente de Ben Barek. Nouvelle lourde défaite contre Rouen (6-0) et l'OM pointe à la 16ème place. La rencontre très heurtée contre Strasbourg, voit la victoire des phocéens (5-0). Ils enchaînent avec une victoire à Sète (2-3) lors de la 8ème journée. La rencontre contre Reims est très intense, Petitfils pour Reims marque coup sur coup (6e et 7e) mais Mario Zatelli par 2 fois redonne l'espoir aux Blancs mais de nouveau Petitfils redonne l'avantage aux siens (38e). S'en suivi un choc entre le gardien marseillais et Sinibaldi, l'arbitre laisse jouer et l'attaquant rémois en position de hors-jeu inscrit le quatrième but. A la 53ème minute, dard est fauché dans la surface, l'arbitre ne siffle pas et sur la contre attaque Reims inscrit le 5ème but. Le public envahit le terrain, l'arbitre doit être protéger par les forces de l'ordre. Vingt minutes plus tard, le calme revient et la partie se fini dans l'indifférence totale (5-3). Malgré la nette domination les Marseillais dont match nul contre le Red Star (2-2). Ils dominèrent largement les Cannois (6-1). Le 06 novembre, les joueurs Olympiens obtiennent une augmentation de salaire après avoir menacé les dirigeants de faire grève. De nouveau les Marseillais font match nul à Lille (4-4). Suite aux incidents contre Reims, la commission de discipline demande à l'OM de grillager le terrain. C'est par une victoire 2-1 et un match très médiocre que l'OM l'emporte contre le dernier du classement Metz. Le 25 novembre, l'OM joue son match en retard contre Roubaix, et à la possibilité de remonter au classement en cas de victoire. Les blancs s'inclinent 2-0 et pointe à la 10ème place. Sur le terrain transformé en bourbier du Havre, les Phocéens, malgré un triplet de Volfin, en première mi-temps, s'inclinent sur le score de 4-3. Au Stade Vélodrome, sous le soleil et un terrain enneigé l'OM dispose facilement de Lens (4-1). A 9 contre 11, Pironti remplaçant le gardien Pardigon (blessé) et Volfin (claquage), les blancs réussissent à faire match nul contre Bordeaux (1-1), dont l'égalisation fut très discutée. Le fait de jouer quatre rencontres consécutives à domicile, Rennes (2-2), Racing (0-0), Saint Etienne (4-2), Sochaux (3-1), l'OM remonte à la 6ème place à égalité de points avec Rouen 5ème. Les deux nouveaux matches nuls, Roubaix (1-1) et Lyon (1-1) ne changent rien au classement. Le 24 février la rencontre l'opposant à Rouen, champion en titre, est une purge pour les 20.000 spectateurs du stade Vélodrome, les Rouennais s'impose finalement 2-3 après avoir joué la quasi-totalitéé de la deuxième période en défense. Les Marseillais sont accueillis avec des jets de pierres, sur le terrain de Strasbourg. Dix minutes se sont à peine écoulées que Matéo et Zatelli en viennent aux mains, les deux joueurs sont expulsés et la pelouse envahit. A la mi-temps, Zatelli, passé à tabac par les policiers s'évanouit, les joueurs refusent dans un premier temps de jouer la deuxième période, finalement ils la joueront et seront battus 3-0. De retour à leur hôtel de nouveaux incidents ont lieu. Les dirigeants olympiens déposent une plainte. La Ligue professionnelle est très indulgente avec Strasbourg concernant les sanctions. Matéo prend 2 matches fermes et le club 10.000 francs avec sursis et remboursement des frais médicaux. Malgré l'appel de l'OM, les sanctions concernant Strasbourg ne changeront pas. Nouvelle rencontre électrique, au stade Vélodrome ou Sète joue le maintien. A la 88ème minute, alors que le score et de 1-1, Abderrazak, en position de hors jeu, marque. L'arbitre déjuge son juge de touche, qui avait signalé la position illicite, et accorde le but. Il s'ensuit une série d'incident durant lequel Dakovsky envoie un coup de poing à Zatelli, l'arbitre ne bronche pas. Le 04 avril les joueurs demande la démission du comité directeur et menace de ne pas se déplacer à Reims. Monsieur Dancausse les convint de partir, malgré un bon mach c'est une nouvelle défaite 4-1. OM domine entièrement le match contre Cannois et s'impose 2-0. Le 27 avril M. Dancausse devient le nouveau président du club. Le 03 mai, Wartel, qui est en désaccord avec M. Anfosso sur la formation des équipes. C'est M. Anfosso qui le fera dorénavant. Sous une très forte pluie l'OM s'incline à Metz (3-1). Le Red Star, finaliste de la coupe de France, s'incline 2-1. Le Havre perd lui aussi au stade Vélodrome (3-0). Le 15 mai, c'est Lille qui vient à Marseille. En cas de victoire les Lillois peuvent être sacrés champion de France. Au bout de 25 minutes les Dogues mènent 2 à 0. De Mareville par deux fois fait mouche et à la mi-temps le score est 2-2. Le résultat ne changera pas. Défaite à Lens (3-1). Grâce à sa victoire sur Bordeaux (3-0), l'OM est sur de joué la saison prochaine en première division. Pour le dernier match, les olympiens dominent les Bretons mais ne parviennent pas à s'imposer (0-0). Ils finiront à la 9ème place. Le 13 juin, Le Comité directeur officialise l'arrivée de Dewaquez comme entraîneur.

En coupe de France, Monaco s'inclinera lourdement 1-6. Bastien qui avait protesté contre une décision arbitrage sera suspendu huit jours et Scotti pour les mêmes raisons écopera de quinze jours avec sursis. Pour les 16ème de finale contre Le Havre, les dirigeants qui avaient émis le souhait de jouer au parc des Princes (terrain plus grand) seront déboutés. Les deux équipes quitteront le stade de Saint Ouen sur le score de 2-2. Pour le deuxième match, au Parc des Princes, De Mareville à la 58ème minute donne la victoire aux marseillais. Seulement 2.500 courageux spectateurs bravent la tempête de neige qui s'abat sur le stade de Geoffroy Guichard, pour voir la victoire des marseillais (2-1) contre Sochaux. En quart de finale le Stade Français s'impose facilement au Parc des Princes (3-1), Ben Barek est impliqué dans les trois buts parisiens. Pierre Robin, président de la section foot donne sa démission.

 

 

1946/1947

Le club crée une école de football sous la direction de Max Conchy. Liberati arrive de Blida. Pour le premier match contre le Stade Français, Nyers sera le bourreau de l'OM en réalisant un triplet (4-1). L'opposition contre Cannes (2-1) est très heurtée, en deuxième mi-temps, Mori met k.o. Bouchaib, s'en suit une bagarre générale. Il faudra l'intervention du président de la Ligue du Sud-Est pour calmer les esprits. Troisième match à l'extérieur et troisième défaite, cette fois c'est contre Rennes (2-0). Pour le quatrième match, Red-Star (2-2), toujours à l'extérieur, les olympiens sont en progrès, mais ne gagnent toujours pas, ils pointent à la 19ème place. Enfin les Marseillais jouent à domicile, malgré le bon classement de Rouen (2ème), les olympiens s'imposent facilement (4-0). Duhamed et Dard sont expulsés, ce dernier prendra 2 matches de suspension. Nouvelle victoire sur Le Havre (5-3), l'OM remonte à la 15ème place à un point du 9ème. Trois nouveaux matches à l'extérieur et toujours pas de victoire, Sète (1-1), Lens (0-0), Lille (5-1). En supériorité numérique, dès le début de la seconde période, l'OM bat difficilement Toulouse (3-0), en inscrivant deux buts à une minute de la fin. Encore une défaite à l'extérieur contre Reims (1-0). Metz en inscrivant un but à la dernière minute, arrache le match nul (3-3), au Vélodrome. Victoire sur Strasbourg (2-1). Bordeaux, en première mi-temps et en huit minutes s'impose au Vélodrome, les olympiens ont été mauvais, ils déposeront une réclamation concernant la qualification du gardien Ibrir (Le 02 février la Commission juridique donne match gagné (0-0) et les buts sont invalidés). Nuls contre Nancy (1-1) et Roubaix (1-1), défaite contre Saint-Etienne (3-1), les Phocéens redescendent à la 17ème place. Avec deux succès à domicile contre le Racing (5-3) et contre Montpellier (2-1), l'OM pointe à la 10ème place à la fin des matches aller. Le 06 décembre Otto Bures signe à l'OM. Défaite face au leader Roubaix (2-0), sur un terrain détrempé et une pluie fine et glaciale. Encore une rencontre heurtée contre Nancy (3-1). Très bon match contre Bordeaux (2-2). Suite à la défaite contre le Stade Français (0-1), l'OM dépose une réclamation sur la qualification de l'attaquant Nyers (elle sera rejetée). C'est la défense qui assurera la victoire sur Saint-Etienne (2-0), car l'attaque a été très faible. La confrontation avec le club sudiste de Cannes, ne restera pas dans les mémoires, le triplet de Zatelli donne une large victoire aux marseillais (4-1). Défaite contre Montpellier (3-1), victoire contre Rennes (1-0) et contre Le Racing (1-2), l'OM monte à la 6ème place. Le derby contre Sète est encore très heurté, bagarre sur le terrain et dans les tribunes. Nul contre Le Havre (1-1), victoire à Rouen (2-3) et contre Lens (5-2). Nul contre Lille (1-1), ou l'arbitre accumulera les erreurs, mais aussi contre Metz (1-1). Face au demi-finaliste de la Coupe de France, l'OM s'incline à Strasbourg, pourtant très médiocre (1-0). Victoire sur Reims (3-2). Pour la 37ème journée, les Marseillais sont opposés aux Toulousains qui jouent leur maintien. A la 62ème minute, un penalty très discutable, est sifflé, en faveur des Olympiens. Scotti place le ballon. Un défenseur toulousain, interpelle Scotti : "De grâce Roger, mets-le à côté. Fais le pour moi". Scotti lui répond : "Je vous donne une chance à chacun, je vais le tirer sur le poteau. Alors prie seulement pour que la balle heurte l'arrête externe et non l'interne". Le ballon heurta le montant et sortit. Toulouse grâce à ce math nul (0-0) se maintient en D1. (Scotti ne loupa que 3 penalties dans toute sa carrière). Pour le dernier match, seulement 11.000 spectateurs assistent à la victoire contre le Red-Star (4-0). L'équipe finira à la 6ème place, à 4 points du second Reims. Ernest Blanc, ancien président de la section foot décède le 17 mai. Bihel devient Olympien pour 3 millions de francs. Dewaquez ne sera plus entraîneur de l'OM. Le 15 juin on apprend le décès de "El Jaguare".

Initialement prévu le dimanche 05 janvier, à Chambéry, le 32ème de finale de la Coupe de France à lieu le samedi 04 janvier à Toulouse. Difficile victoire sur Arago Orléans (1-3). Colmar sera éliminé (1-4) en 16ème de finale. Face à une attaque marseillaise qui se cherche encore, Bordeaux s'imposera facilement (1-3) en 8ème de finale. Pourtant 1.000 supporters marseillais avaient fait le déplacement à Sète pour encourager son équipe.

 

 

1947/1948

Zilizzi devient le nouvel entraineur, Vratil, Martin et Nagy signent au club. La première journée, voit la victoire des blancs sur Toulouse (3-2). Nancy, qui pratique un jeu dur, triomphe facilement en deuxième mi-temps (4-0) en marquant trois buts en douze minutes. Avec la rentrée de certains joueurs clefs, l'OM gagne facilement contre le Stade Français (5-1). Encore un changement au poste de gardien, c'est Amar qui assurera l'intérim, mais ne pourra rien contre Reims (3-0). Malgré un match de piètre qualité contre Montpellier, les olympiens s'imposent (2-1). Il y a de grands problèmes entre les dirigeants et les joueurs, certains menacent de quitter le club. Finissant à 9, Cannes est défait sur son terrain (0-2). Contre le leader Lille, la partie est très heurtée et cette fois c'est l'OM qui fini à 9, après les expulsions de Nagy et Bastien, mais avec une nette victoire (4-1). Nul contre le Red-Star (2-2), les dirigeants avaient envisagé d'envoyer une équipe mixte, suite aux sanctions de la commission de discipline. Victoire sur Strasbourg (1-0), exploit de Dard et but de Zatelli, l'OM est 4ème à un point du leader. Surprit par le froid, l'OM concède un premier but dès la 2ème minute contre Saint-Etienne, il s'inclinera (3-2). Rennes joue en contre et obtient un généreux penalty à la 88ème minute, lui permettant de faire match nul (1-1). Mille supporters font le déplacement à Alès pour voir la victoire des siens (2-3), au terme d'un match heurté. Victoire sur Sète (4-1). La grève des tramways et des transports perturbe les entraînements et la compétition. Lors de la rencontre contre Roubaix (1-1), Dard en possession de la balle, drible deux joueurs adverses et centre pour Pironti qui marque ; l'arbitre refuse le but pour un hors jeu de Dard ! Victoires sur Metz (0-1) et contre Sochaux (3-1). Pour le dernier match de l'année l'OM s'incline à Toulouse (3-1). Victoires sur Nancy (5-0) et contre Le Racing (4-1 - match remis à cause de la grève des transports). C'est le troisième match en une semaine et l'OM fait match nul au Parc des Princes contre le Stade (1-1). Le 25 janvier les Olympiens jouent leur deuxième rencontre en retard contre Reims (leader), le stade est plein ; en début de seconde mi-temps, Libérati est blessé et doit être transporté à l'hôpital (fracture du nez) ; Pironti le remplace dans les cages ; Trskan se blesse lui aussi ; l'OM finit la rencontre à neuf mais l'emporte (1-0), l'OM est maintenant 2ème à un point de Reims. Victoire sur le Red Star (3-0). Largement dominé par Lille, ils chuteront lourdement (3-0) ; une alerte à la bombe sera signalée dans l'hôtel ou ils logeaient. Victoire sur Cannes (1-0). Encore une décision farfelue de l'arbitre ; à la 72ème minute, Dossena marque, l'arbitre refuse le but et accorde un corner à Montpellier, ce dernier est repoussé par le gardien, mais l'arbitre finalement accorde le but marqué par Dossena, donnant ainsi la victoire aux montpelliérains (1-0). Nuls à Strasbourg, avec un but encore refusé pour l'OM et à Rennes (1-1). Victoires sur Saint-Etienne (4-1), Alès (8-0), Sète (1-3) et Roubaix (6-0). L'OM est maintenant leader du championnat. Match nul contre le Racing (1-1), mille supporters avait fait le déplacement ; cependant Lille (2ème) est étrillé à Saint-Etienne (8-3). La victoire sur Metz (6-3) permet aux marseillais d'être toujours premiers. Grâce à un meilleur goal-average, il suffit d'un nul pour qu'ils soient champion. La dernière journée de championnat se déroule à Sochaux, le terrain est lourd et la balle glissante ; à la 89ème minute, Bihel reprend le ballon à travers une forêt de jambe ; il heurte le poteau et rentre, un défenseur le dégage nettement derrière la ligne ; malgré les protestations du public et des sochaliens, l'arbitre accorde le but ; c'est l'égalisation (2-2) ; il faut le concours des forces de l'ordre pour que les joueurs puissent retourner aux vestiaires. L'OM est champion avec un point d'avance sur Lille. Le 31 mai, 50.000 Marseillais sont présents pour célébrer le titre. Du 9 au 22 juin, les hommes de Zilizzi feront une tournée en Algérie ou 7 joueurs ont été formés.

Le 32ème de finale de la Coupe de France, à lieu à Toulouse, le public soutien Sète, mais les Olympiens s'imposent facilement (2-5). En 16ème de finale, malgré 120 minutes de jeu très intense l'OM et Angers ne parviennent pas à ce départager (3-3) ; quatre olympiens seront blessés. Pour le deuxième match à Bordeaux, le public conspue en permanence les Phocéens, influençant ainsi l'arbitre ; les Marseillais sont malheureux, ils tirent 2 fois sur les poteaux, Dahan est expulsé (il sera suspendu 2 matches) et finalement ils s'inclineront durant les prolongations (2-3).

 

 

 

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