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Historique





1971/1972

Carnus et Bosquier signent bien à l'OM, Pantelic est prêté à Bastia et Piatti à Ajaccio. Escale signe à Ajaccio, Delachet à Caen. Le 07 octobre, Skoblar reçoit son soulier d'or pour les 44 buts inscrits la saison dernière. Le lendemain, l'actrice Eva Swann lui remet l'Oscar des Oscars (récompense attribuée par un jury composé d'une centaine de journalistes). Le 11 octobre le concessionnaire Simca à Marseille, prêtera pendant un an (assurance + essence), à chaque joueur ayant participé à l'élimination de Gornik en Coupe d'Europe, une Simca Chrysler "180". A la trêve Verdonk rejoint les olympiens, Leclercq est prêté à Angoulême. Le 01 mai Kurt Linder donne son accord pour prendre la direction des entraînements la saison prochaine. Le 21 mai l'UEFA suspend le stade vélodrome en coupe d'Europe pour les incidents survenus contre l'Ajax. Les Marseillais réaliseront ainsi le premier doublé de l'histoire du club. Là encore les joueurs seront accueillis en héros, une vague géante humaine les accompagnera le long de la traversée de Marseille les emmenant de réception en réception. Jamais un telle triomphe n'avait pour le moment engendré tant d'enthousiasme. Mais chaque pièce à une double face, et l'OM va vite s'en apercevoir. Alors que le club a enfin retrouvé la gloire, d'autres personnes, jalouses, vaniteuses vont tout faire pour le détruire. La première victime sera le président Leclerc qui au soir du 19 juillet 1972, après une véritable "nuit des longs couteaux" sera obligé de démissionner de son poste. Le seul tord qu'il aura eu, c'est d'avoir réussit à faire vivre un club dans une ville, là où d'autres avaient réussit à le tuer.

Après une série de matches amicaux avec des clubs allemands, les Marseillais commencent très timidement leur championnat : nuls contre Lyon (1-1) et Ajaccio (1-1), avec une altercation entre l'ancien olympien Escale et Skoblar. Ils aligneront ensuite six victoires consécutives : Rennes (1-2), Angers (2-1), Bordeaux (0-2), Red Star (6-0), Nancy (1-2), Lille (3-0), s'emparant de la première place au classement. Défaite à Nice (2-0). La victoire sur Nîmes (3-1), permet aux olympiens de bien préparer leur futur opposition contre l'Ajax, en Coupe d'Europe. Pour la 12ème journée l'OM retrouve Saint-Étienne, alors qu'on s'achemine vers le match nul, Larqué à la limite de la surface de réparation, déclenche un tir que le portier olympien ne peut intercepter, tout le monde avait vu le juge de touche lever son drapeau, sauf l'arbitre de la rencontre. Grâce à cette victoire dans les dernières secondes, les verts recollent au classement. Très mauvais match à Nantes (1-1). Mais les Phocéens se ressaisissent et creusent le trou au classement : victoires sur Angoulême (3-0), Reims (1-3) Sochaux (3-0), Metz (1-3). Contre Bastia (match en retard), les Marseillais font encore un mauvais match et s'incline 2 à 1. Le 12 décembre l'OM affronte le Paris Saint Germain (victoire 4-2), les olympiens portent un maillot avec un slogan pour une association de lutte contre le cancer. C'est à Monaco que l'OM confirmera son statut de leader et de champion d'automne, sur le terrain les Marseillais avait l'impression de jouer à domicile. La reprise du championnat est très poussive : nul contre Ajaccio (1-1), Rennes (1-1), défaite à Angers (1-0). Il faut attendre la 23ème journée pour que les Olympiens reprennent leur cadence et Skoblar à enfiler les buts : Bordeaux (3-0), Red Star (2-4). Encore un nul à domicile face à Nancy (1-1) ; victoire sur Lille (0-2), l'OM possède maintenant 4 points d'avance sur son dauphin. Skoblar blessé, c'est Verdonk qui le remplace et marque l'unique but de la partie contre Nice (1-0). Le 25 mars c'est un match au sommet qui oppose l'OM à son dauphin Nîmes. Sans Skoblar, les Marseillais s'imposent en deuxième mi-temps (3-1), écartant les crocodiles de la course à la victoire finale. Mais un nuage apparut dans le ciel bleu et blanc, ce fut la réception de Bastia, les Corses, par 2 contres firent voler la défense olympienne. Puis ce fut le tour de Saint-Étienne d'enfoncer le clou. Ces deux défaites eurent pour effet de mettre l'entraîneur Lucien Leduc sur la touche et de voir le retour de Mario Zatelli. Ce mini choc eu pour conséquence de secouer les joueurs et de les sortir de la facilité. Les Marseillais finir le championnat en boulet de canon 6 victoires : Nantes (2-0), Angoulême (2-3), Sochaux (1-0), Metz (3-0) PSG (2-3), Monaco (4-2) et 2 nuls : Reims (0-0) et Lyon (3-3) Skoblar y inscrira son 100ème but lors de son 100ème match.

Le match des Champions à lieu à Brest, il oppose le Champion de France au vainqueur de la Coupe de France. Les Rennais, grace à Lenoir (sur penalty) et Kobescat mènent 2 à 0 à l'heure de jeu. Mais Couecou (aussi sur penalty) et Bonnel remettent les deux équipes à égalité. Le score ne change plus jusqu'à l'issue du temps réglementaire. Une séance de tirs au but est prévue, mais les supporters envahissent le terrain, la rendant impossible. On procède alors à un tirage à pile ou face dans les vestiaires. Didier Couecou dira pile, il fera remporter au club la Coupe des journalistes sportifs. En Coupe des clubs champions, c'est les Polonais de Gornik qui leur seront opposé. 41.707 supporters feront le spectacle dans les tribunes, pendant que les leurs l'emporteront sur le terrain (2-1). Au retour 70.000 polonais prennent place dans le stade de Chorzow, il y a aussi 60 supporters marseillais. Le jeu est dur. A la 20ème minute Skoblar est touché à l'arcade sourcière, il continuera avec un sparadrap. Magnusson sort à la 33ème minute sur blessure. Mais finalement Skoblar égalisera à la 53ème et l'OM passe enfin un tour. Un millier de supporters attendent les joueurs à leur retour à Marignane. Au tour suivant, ils tomberont sur l'Ajax d'Amsterdam, tenant du titre. Le 20 octobre, dès 14heures des personnes sans ticket essaient de rentrer au stade. A 16 heures les grilles du virage Nord cèdent sous les poussés des spectateurs. Le stade est archi comble, même la piste cyclable est occupée. On dénombrera 48.049 spectateurs payants, mais le public est estimé à 56.000. Gress dès la 10ème minute ouvre le score. Mais les coéquipiers de Cruijff renverseront la situation et s'imposeront 2 à 1. Au match retour il n'y aura pas de miracle, pourtant Couecou dès la 17ème avait ouvert le score. Les diables rouges emmenés par Cruijff ne laisseront pas une chance aux Marseillais (4-1). En Coupe de France, à Nîmes contre Alès, les Phocéens s'imposent facilement avec un doublé de Skoblar (3-0). En 16ème de finale face à Brest, évoluant en National, c'est encore Skoblar qui donne la victoire aux siens en fin de rencontre. En 8ème de finale aller, l'OM s'impose facilement face à Montluçon (4-1). C'est une équipe remaniée qui fait le déplacement pour le match retour. L'équipe frôle la déconvenue et s'incline logiquement (2-0). En quart de finale, l'OM est malmené mais réussit à faire match nul contre Nice (1-1), au retour dans un stade une fois de plus comble, Skoblar envoie ses coéquipiers en demi (1-0). Reims qui joue le maintien en championnat leur est opposé. La rencontre est heurtée mais les olympiens tiennent le match nul (0-0). Malgré le mauvais temps, 31.571 spectateurs, viennent encourager les hommes de Zatelli. L'OM domine largement et inscrit deux buts par l'intermédiaire de Couecou. Mais les Rémois referont leur handicap et pousseront les Marseillais à disputer une séance de penalties, les prolongations n'ayant rien apporté. Carnus sera décisif. La finale les oppose aux Corses de Bastia qui est leurs bêtes noires cette saison avec deux défaites. Les Olympiens n'auront pas de mal à prendre l'avantage grâce à une tête de Didier Couécou (15e). Roger Magnusson impressionne ses adversaires sur son côté droit et réalise une véritable démonstration. Le public du Parc des Princes, et sous son charme. Sur l'un de ces centres au premier poteau, la tête de Josip Skoblar fait mouche. Les Bastiais, volontaires, reviennent à la marque par leur capitaine Franceschetti (85e). Le président Pompidou remet la coupe à Jules Zvunka. Un défilé monstre à lieu le lendemain à Marseille.

 

 

 

1972/1973

La saison 1972/73 démarre par un stage en Forêt Noire en compagnie du nouvel entraîneur Kurt Linder, Mario Zatelli devient son adjoint. Couécou, Hodoul, Buigues quittent le club alors qu'arrivent Trésor, Keita, Nagy Une série de matches amicaux est organisée. Le 08 juillet l'assemblée générale du Groupement vote contre la présence d'un troisième étranger (demande faite par le président Leclerc). Le torchon brûle entre le Président du groupement (M.Sadoul) et le Président Leclerc, ce dernier menace de retire le club de toutes compétions nationales. Le 18 juillet à lieu la réunion du Comité directeur de l'OM. On y votera le maintien de la section professionnelle, là encore contre l'avis de Marcel Leclerc. Finalement dans la nuit, il démissionnera de la présidence. Le 19 juillet, René Gallian prend la tête du club ; c'est un ancien joueur du club (43/49). Franceschetti signe pour trois ans, Pantélic et Chaumeton sont prêtés. Courbis est sollicité par l'Olympiakos. Verdonk est prêté à AJaccio. Un audite est fait sur la santé financière du club. Le rapport sera sujet à un différent entre l'ancien Président et le nouveau comité directeur de l'OM, qui portera plainte auprès du parquet de Marseille, le 13 septembre. Les problèmes concernent les versements de primes de match, de résultats et de transferts en autres, en liquide aux joueurs. Le préjudice se monterait à 5 millions de francs de factures non justifiées. Le 23 septembre le Groupement et la FFF se portent aussi partie civile. M. Leclerc déposera à son tour une plainte en diffamation contre M. Gallian. Le 27 septembre une information est ouverte au parquet de Marseille. Le 13 octobre Keita est olympien et le 20 c'est au tour de Tresor de porter la tunique blanche, Courbis, Buigues, et Di Caro partiront à Ajaccio. Le 02 novembre commence l'instruction opposant l'OM à M. Leclerc. Le 06 décembre le club est avisé qu'il subira un redressement fiscal de 14 millions de francs. Le 26 janvier 1973 Marcel Leclerc est inculpé d'abus de confiance. Le 12 mars, l'entraîneur Kurt Linder, après un énième mauvais résultat est remplacé par Mario Zatelli. A l'issue de la saison, une série de matches amicaux est organisée.

Le 26 juillet a lieu le match des champions, à Toulon, la rencontre est émaillée de nombreux incidents, Skoblar sera expulsé et Bastia finalement l'emportera 5 à 2, les olympiens semblent fatigués

Le 09 août, pour la première rencontre, l'OM se déplace chez le nouveau promu Sedan, mais les Marseillais peut être trop pressés de commencer avaient oublié leurs licences. On s'apprêta à commencer à photographier un à un les joueurs olympiens quand le président sedanais déclara qu'il n'avait pas besoin de leur effigie pour reconnaître les vedettes olympiennes. Le match put avoir lui, Skoblar par 2 fois mit fin aux espoirs des sedanais de réaliser un exploit. Pour leur premier match à domicile, c'est Lyon qui en les frais (5-2). C'est une équipe diminuée et amputée de ses vedettes étrangères (Skoblar et Magnusson) qui ira cherche le nul à Bastia (0-0). Nouvelles victoires sur Nantes (1-0), Paris FC (1-3) ou les olympiens ont été sifflés durant toute la partie, Rennes (3-0). C'est Nancy qui stoppera la marche en avant de l'OM (1-0), Carnus évitera la déroute. Nouvelle défaite contre Valenciennes (1-0) malgré un nombre incalculable d'actions mais toutes brouillonnes et désordonnées ; puis nul à domicile contre Sochaux ; le public siffle son équipe et réclame la démission de M. Gallian, ce dernier doit quitter le stade sous l'escorte de policiers. Défaite contre Reims (2-1). Grâce à sa victoire sur Metz (5-0), l'OM est second. LA défaite à Ajaccio (1-0) fait redescendre le club à la 6ème place. Mais l'OM retrouve ces marques et reste au contact du leader Nice après les victoires sur le Red Star (3-0), Angers (0-2). Arrive alors le match contre Saint-Étienne, on vit les 2 visages de l'OM, les 30 premières minutes furent exclusivement à leur avantage et les 2 buts récompensèrent leur domination. Puis on vit une équipe attentive qui ne vouait que par contre. Saint-Étienne eu plusieurs fois l'opportunité de revenir au score, mais c'est l'ancien stéphanois qui les crucifia par un but extraordinaire. Keita fou de bonheur, ne trouva pas mieux que de se diriger vers le banc stéphanois et fit un bras d'honneur à son ancien entraîneur. Keita écopera d'un match de suspension. Défaite contre Bordeaux (2-1). Une grève des joueurs à lieu, le Groupement menace le club d'une défaite sur tapis vert s'il ne se présente pas contre Strasbourg. Les Strasbourgeois font grève et présente une équipe B qui s'inclinera 4-0 ; finalement cette rencontre ne sera pas homologuée. Le 10 décembre à lieu le choc entre Nice, leader du championnat et son dauphin, l'OM. Les deux équipes se partageront les points (1-1) ; l'OM portera réclamation sur la participation de Hervé Revelli qui devait être suspendu lors de cette rencontre, elle restera sans résultat. Première défaite à domicile contre Nîmes (1-2). Les résultats sont très irréguliers, matches nuls contre Lyon (4-4) et le Paris FC (0-0), Nancy (0-0) victoires sur Bastia (1-0) et Nantes (1-2), Rennes (2-3). Depuis le retour de Mario au poste d'entraineur, l'OM retrouve le chemin des bons résultats et remonte à la 2ème place : Valenciennes (1-0), Sochaux (1-2), Reims (3-1). Défaite à Metz (2-0), mais victoires sur Strasbourg 3-1, Ajaccio (3-0), Red Star (1-2), l'OM est leader à la différence de but. Démoralisé après leur élimination en Coupe de France, l'OM n'arrivera plus à enchaîner les succès et finit le championnat par 1 victoire (Angers 3-2) ; 2 défaites (Saint Etienne 2-1, Sedan 0-1) et 4 matches nuls (Bordeaux 1-1, Strasbourg 1-1, Nice 1-1, Nîmes 1-1), terminant à la troisième place. Josip Skoblar restera le meilleur buteur du championnat mais avec 26 buts seulement.

En coupe d'Europe, l'OM est opposé à la Juventus de Turin, en raison de la suspension du Vélodrome, suite aux incidents de la saison passée. la rencontre à lieu à Lyon. L'OM présente une équipe diminuée, Skoblar est suspendu, tandis que les Italiens avaient fait l'impasse de leurs meilleurs joueurs. Grâce à un but de Bonnel, l'OM peut rêver d'un exploit. Malheureusement les Italiens seront sans pitié avec les blancs, lors du match retour, dès la quatrième minute Bettega ouvrit le score et donne ainsi le ton de la rencontre. A la mi-temps la Juventus mène déjà trois à zéro et sans un Carnus le score aurait été plus grave. En deuxième période, on vit les Italiens gérer leur avance sans que les Marseillais puisse faire quoi que ce soi, l'OM fut donc éliminé dès le premier tour.

En 32ème de finale de coupe de France, Monaco qui évolue en 2ème division obligera l'OM à jouer les prolongations pour passer ce tour (3-2). En 16ème, sur la pelouse en très mauvais état du Parc des Princes, les Marseillais plieront le match en première mi-temps (2-0). Pour les 8ème de finale aller (la compétition se jouant à partir de maintenant en match aller-retour ), les Lillois s'imposeront au stade Vélodrome (0-1), provoquant encore les sifflets du public et la demande de démission du président. Grâce à un but de Keita et de Gress, les olympiens parviendront à inverser la situation (2-0). En quart de finale, l'OM fait le job en s'imposant à domicile contre Lyon, avec un but Bonnel. Le match retour, se jouera dans une ambiance quasi insurrectionnelle, l'arbitre de la rencontre expulsera Skoblar (il sera suspendu 3 matches), pour s'être fait justice et précipitera ainsi l'élimination des Marseillais (4-0).

 

 

 

1973/1974

La saison 1973/74, verra à l'OM le passage de 4 entraîneurs et de 3 présidents. Raymond Keruzore, Antoine Kuszowski, Victor Zvunka, Didier Couecou (03 novembre), arrivent, Salif Keita, Jacques Novi, Ange Di Caro, Gilbert Gress, Edouard Kula, Joseph Bonnel, Jules Zvunka, Jacques Bonnet quittent eux le club. Le 11 octobre a lieu la première réunion des "amis de l'OM" dirigé par M. Fernand Meric. Le 09 novembre, M. Meric déclare être prêt à reprendre le club. Le 12 novembre à lieu la première entrevue entre MM. Riera et Bonnel. M. Riera devrait être le nouveau directeur technique et Joseph Bonnel resterait entraineur. Le 14 novembre le Comité directeur du club rencontre M. Meric. Le 15 novembre Fernando Riera signe son contrat de directeur technique. Le 14 décembre à lieu l'assemblée générale du club, Monsieur Leclerc (ancien président), se voit interdire son accès. Le 19 décembre René Gallian est réélu président. Le 18 janvier le président Gallian présente sa démission pour des raisons de santé. Elle sera refusée par le Comité. Le 08 février, suite à l'élimination en Coupe de France, M. René Gallian est contraint de démissionner. Le Comité directeur au complet engage M. Genoyer pour trouver un repreneur. Le 18 février après une énième défaite, l'entraîneur Riera est remercie et Jules Zvunka devient le nouvel entraîneur. Le 15 mars à lieu l'assemblée générale extraordinaire, elle permettra l'élection de M. Meric. Le 15 avril débute la réfection du Stade de l'Huveaune. De nombreux joueurs quitteront le club mais une nouvel armada viendra former le nouvel OM donc le champion du Monde Paulo Cesar Lima. Le 20 juin, plus de 3.000 socios ont déjà pris leur place.

L'OM débute la saison par une défaite, au Vélodrome, contre Saint-Étienne (0-2) et sa classe biberon, la rencontre sera très heurtée. Le match contre Bordeaux (0-0) sera lui aussi très haché. Mario Zatelli est remplacé par Joseph Bonnel qui arrêtera ainsi sa carrière de joueur. L'OM écrase Strasbourg (6-1) avec un quadruplet de Skoblar ; Buigues récoltera lui son troisième carton en trois matches. Nouvelle défaite dans le derby contre Nîmes (4-1), qui sera très engagé, l'arbitre distribuera trois cartons en vingt minutes. Avec une très diminuée, l'OM arrache, grace à Franceschetti le nul (2-2) contre Nancy, les sifflets accompagneront les joueurs à leur sortie, et les "Gallian démission" se feront entendre. Défaite contre Nice (3-0). Contre la lanterne rouge, Sedan, les Phocéens l'emportent facilement (4-0). Nouvelle déconvenue contre Troyes (2-1) ou Buigues reçoit un nouveau carton jaune. Un doublé de Skoblar donne la victoire sur Rennes (2-1). Nul contre Lyon (2-2), Le 17 octobre les Olympiens balaieront du terrain le leader Lens 5 à 2, devant plus de 24.000 supporters ; le jet d'un galet sur un juge de touche voudra la suspension (avec sursis) du stade pour une rencontre et une amende de 5.000 francs. L'OM est dominé de bout en bout à Bastia est s'incline logiquement (4-0). L'OM est décevant, et Sochaux à 5 minutes de la fin, obtient le match nul au Vélodrome (1-1). Monaco fera mieux en s'imposant (0-2), L'OM pointe à la 15ème place. Défaite contre Metz. L'OM n'a plus qu'un point d'avance sur Strasbourg relégable. Le nul, à domicile, contre Angers (2-2) provoquera la démission de Bonnel. Pour son premier match comme entraineur, les joueurs de Riera s'imposeront à Paris (1-0) puis nouvelle victoire sur Reims (1-0). Nantes ne fera qu'une bouché des marseillais (4-1) et à la trêve l'OM pointera à la 15ème place. Victoire nette sur Bordeaux (3-1), une alerte à la bombe retardera le début de la rencontre. Nul à Strasbourg (2-2), défaite contre Nîmes (1-2), nul à Nancy (0-0). Victoire sur le fantôme Niçois (2-0). Les défaites contre Sedan (3-2) et Troyes (2-3) marque la fin de l'ère de l'entraîneur Riera. Jules Zvunka devient le nouvel entraîneur. Mais c'est encore une défaite contre Renens (3-1) qui est au rendez-vous, et le spectre de la relégation arrive, l'OM est 16ème à un point du 18ème Rennes. Nul contre Lyon (1-1), victoire sur Lens (2-3). A leur retour, ils seront accueillis par le président Meric qui confirme sa confiance à Jules Zvunka. Les résultats restent en dent de scie : victoire sur Bastia (2-1), défaite à Sochaux (2-0), nul à Monaco (1-1), victoire sur Metz (3-1), défaite à Angers (3-0), victoire sur le Paris FC (3-0) ou le public siffle copieusement son équipe en fin de première mi-temps. Nouvelle défaite à Reims (1-0). La victoire sur Nantes (3-0), permet au olympiens de se sauver, Magnusson jouera son dernier match au Vélodrome et met fin aussi à la possibilité des Nantais d'être champions. Pour leur dernier match, c'est une défaite logique chez le champion de France stéphanois (3-1).

Pour le premier tour de la Coupe de L'UEFA, les Marseillais s'imposeront facilement contre l'Union Luxembourg (5-0 ; 7-1), la rencontre retour sera décalé d'un jour, à cause des trombes d'eaux qui se sont abattues sur Marseille. Au tour suivant, ils seront opposés aux allemands de Cologne. Au vélodrome, les hommes de Joseph Bonnel l'emporteront 2-0 dans une chaude ambiance de gala. Malheureusement il sera humilié au match retour (défaite 6-0) ; la sortie sera houleuse, Bosquier écopera de 3 matches de suspension. En coupe de France, c'est l'humiliation, Béziers (D2) et son nouvel entraîneur Bonnel, élimine les Marseillais après prolongation, les joueurs marseillais sortent de leurs gongs, Bracci écopera de 4 matches de suspension et Bracci 1 match. Cette nouvelle défaite provoquera la démission du président Gallian.

 

 

 

1974/1975

Pour la saison 1974/1975, le président Méric recrute une équipe complète Charrier, Lemée, Vannucci, Eo, Nogues, Albaladejo, Troisi, mais surtout il fera venir à quelques mois d'intervalles, 2 anciens champions du monde brésiliens, Jairzinho et Paulo Cesar, elle marquera aussi la fin du duo Magnusson-Skoblar. A partir de cette saison, un numéro est attribué par joueur pour toute l'année (tirage au sort). Le 29 juillet, au Vélodrome, devant 20.000 spectateurs, Paolo Cesar fait ses premières gammes dans un match amical, contre le PSG (1-4). Le 05 août, inauguration des nouvelles installations du stade de l'Huveaune. Le 24 septembre, contre Lyon, le maillot est floqué de son nouveau sponsor "Michel Axel". Le 14 octobre Jairzinho est marseillais, Skoblar arrête sa carrière de footballeur. Le 15 novembre l'OM rend hommage à Josip Skoblar, son jubilé face au Real de Madrid (1-1) au stade Vélodrome est intense en émotion. Magnusson son ancien coéquipier et ami est présent, il est toujours aussi éblouissement balle au pied. Le 09 décembre les premiers bruits de la venu de Beréta à l'OM sortent dans la presse, malgré les démentis du président Meric. Le 12 Georges Bereta signe un contrat de trois ans et demi à l'OM. Le 19 la commission tripartie décide de surseoir l'homologation, Le président niçois, M. Loeuillet, qui avait sollicité aussi Saint Etienne pour recruter le joueur, accuse le président marseillais de verser un "dessous de table". Le 21 la commission d'homologation valide enfin le contrat et le Conseil fédéral de la FFF décide de remettre en cause cette homologation et reporte la rencontre OM-Nice. Le 06 janvier1975, le contrat est finalement homologué, Georges Bereta portera le numéro 17. Le 18 février à lieu un match amical opposant une sélection OM/PSG à Botafogo (2-3). Le 13 mai marquera la fin de l'ère "Brésilienne", suite à la fin de rencontre très houleuse en quart de finale de Coupe de France, Jairzinho et Paulo Cesar seront suspendu lourdement.

Pour le premier match de championnat contre Strasbourg, devant plus de 26.000 spectateurs, Paolo Cesar est l'homme du match et inscrit son premier but (1-1). Face au promu Lille (1-0), l'OM domine la rencontre mais s'incline sur un but de Coste, un penalty flagrant n'est pas sifflé an faveur de Skoblar et un but lui est refusé à cinq minutes de la fin. Victoires sur Sochaux (2-0), avec un nouveau but de Paulo Cesar, sur Nice (1-3) ou l'équipe a été excellente collectivement, sur Metz (1-0) avec un nouveau but du brésilien ; les tribunes applaudiront longuement Georges Carnus, présent, après son terrible accident qui coûta la vie à sa femme et a ses trois enfants. A Reims, premier au classement, le duel entre les deux sud-américains (Cesar - Bianchi) est à l'honneur avec un doublé de par et d'autre ; la fin de la rencontre est intense avec 4 buts en sept minutes, la défaite des Olympiens est imputable à sa défense (4-3). Face à Angers, sans sa star Paulo Cesar, l'OM s'impose (3-1) mais s'inclinera contre Rennes (1-0). Arrivé à Marignane à 20h00, pour jouer à 20h30 et après vingt quatre heures de voyage, Paulo Cesar se dit prêt pour affronter Lyon, finalement il sera inexistant sur le terrain et les Marseillais s'inclineront logiquement (0-1), La presse ne sera pas tendre avec lui. Nul à Bastia (2-2) ou une bagarre éclate à la fin de la rencontre entre Paulo Cesar et deux supportes corses. Victoire sur le PSG (4-2), avec un doublé de Skoblar, ce sera ces deux derniers. Le 18 octobre, contre Monaco (4-1), les 2 brésiliens jouent pour la première fois ensemble sous le maillot blanc ; Paulo César survolera la rencontre tandis que son compatriote sera plus timide, question d'acclimatation. Nuls contre Lens (2-2) et Troyes (0-0), Jair est toujours à cours de conditions. Face au jeu dur de Nîmes et sans ses brésiliens, Jairzinho blessé ne participera à la rencontre, Cezar sera inexistant, l'OM s'incline dans ce derby du Sud (3-1). Victoire face à Bordeaux (3-0), l'OM est 5ème à deux points du premier Bastia. Défaite à Nantes (2-0), ou Emon sera expulsé en fin de première mi-temps. Face à Saint Étienne, défaite 1 à 2, les brésiliens sont une nouvelles fois très en dessous des espérances du public ; Jairzinho se blesse, Paulo Cesar est lui, une nouvelle fois, inexistant. Nul contre le Red Star, l'OM finit son parcours des matches aller à la 9ème place. Face à Lille, il faudra attendre les dix dernières minutes pour que les olympiens s'imposent (2-0). Nul à Sochaux (1-1). Malgré le report de la rencontre contre Nice, l'équipe se présente quand même sur la pelouse du stade Vélodrome et un huissier de justice, constate la non présence de l'équipe visiteuse. Le 12 janvier, contre Metz, Bereta est aligné sous le maillot blanc ; les deux brésiliens qui une fois encore ont eu un retour du brésil mouvementé ne sont pas alignés, mais à cause de la blessure de Troisi, à a 30e minute, Paulo Cesar le rencontre, il n'apportera rien à l'équipe et écopera d'une amende, par le club, pour ces retards répétitifs. Nul contre Reims (1-1). Avec le retour en forme de ces brésiliens et de l'engouement de son public, les hommes de Jules Zvunka, enchaînent les très bons résultats et remontent rapidement au classement. Victoires Angers (1-2), Rennes (3-1), Lyon (0-1) ou de très nombreux coups seront échangés ; Jair sortira sur blessure ainsi que Buigues ; Zvunka souffre d'une double entorse ; Lemée d'une fracture du nez ; Bereta blessé à un genou et à la lèvre. Bastia (3-1), Monaco (0-2), Nice ( 4-1) avec un but de Albaladejo au bout de 30s, Lens (4-0), Troyes (1-2) et deux nuls PSG (1-1), Nîmes (1-1). Seul Bordeaux lors de la 34ème journée marquera la fin de l'invulnérabilité Marseille en championnat, avec un but de Gallice à la 85e minute suite à un cafouillage ; sur a un énième accrochage, Couecou blessant Jairzinho, une bagarre générale éclate qui durera trois minutes. Grâce au calendrier et aux matches non joué, les Olympiens sont toujours dans le haut du tableau et peuvent encore gagner le championnat ils ne sont qu'à 2 points du leader Saint-Étienne, mais lors de la 36ème journée les verts corrigeront les Olympiens et les relègueront alors à 5 points. Victoire sur le Red Star (3-2) et défaite à Strasbourg (3-2), finalement les Marseillais termineront à la 2ème place, qualificative pour la coupe d'Europe, mais à 9 points du leader, tout en inscrivant 64 bus (2ème attaque).

En Coupe de France, les Marseillais jouent la samba aux Nantais (4-0) à Bordeaux. Ils connaîtront une première alerte en 16ème de finale, ils devront attendre la fin des prolongations pour éliminée Montluçon (0-0;1-0) grace à Emon à la 105e minute, Charrier et Trésor se blesseront mutuellement juste avant la mi-temps. En 8ème de finale, face à Lille, les deux brésiliens réussiront à marquer malgré la tactique très défensive des Dogues (2-0), au match retour, grace à l'appui de leur public et un but rapidement inscrit, les lillois sont à deux doigts de renverser la situation, mais la solidarité olympienne permet la qualification. Mais la plus grosse déception fut les quarts de finale. Au match aller au Vélodrome, le PSG obtiendra un match nul inespéré alors que les Marseillais dominaient copieusement la rencontre, l'arbitre fera basculer le match en accordant un penalty, à l'heure de jeu, aux Parisiens. Le match retour au Parc des Princes (2-0) fut très houleux, à la fin de la rencontre, Jairzinho fut accusé d'avoir frappé l'arbitre de touche, tandis que Paulo Cesar insultait violemment l'arbitre, ils furent sanctionnés lourdement mettant fin ainsi à leur carrière en France.

 

 

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