1978/1979 Six et Sikély renforce l'équipe. Le 28 juin lors de G du club, René Gallian devient président. Il y a un passif de 6.5 millions de francs. Le 25 septembre, face aux mauvais résultats de l'équipe, le Comité de gestion décide de s'en mêler, M. D'Agostino essaie de rétablir l'entente entre Skoblar et Markovic. Le 24 octobre une nouvelle réunion à lieu, et la "paix" semble être revenue entre les deux yougoslaves. Le 30 octobre, Skoblar dénonce les agissements de certains joueurs et du comité de gestion. Le 02 novembre, Mario Zatelli devient conseiller technique auprès de ce Comité. Nouvel accrochage entre Zatelli et Skoblar, le 18 novembre. La semaine d'après, il devient Directeur sportif, laissant toute la partie technique à l'entraîneur. Le 25, c'est au tour de Didier Six de quitter l'entraînement après un différent avec Markovic, le même jour Lucien Cossou, entraîneur de l'équipe réserve, a lui aussi des mots avec le Yougoslave. L'état des finances du club est toujours aussi désastreux, malgré l'engagement de M. D'Agostino d'épurer le déficit. Le 01 décembre, une réunion entre le Comité de Gestion et le Maire de Marseille à lieu au sujet de la situation. Les joueurs consentent à baisser de 20% leur salaire. De nouvelles réunion on lieu entre les dirigeants de l'OM et la Mairie. Le 13 décembre, Jules Zvunka remplace Markovic au poste d'entraîneur, Skoblar lui aussi est remercié. La Mairie accorde encore une avance exceptionnelle au club pour boucler sa fin de saison. Tout au long de la saison des vignettes sont mises en vente afin de constituer un apport d'argent pour l'achat d'un joueur, 11.246 vignettes trouveront preneurs. Le 24 juin, l'équipe Cadet de l'OM remporte le trophée Paul Nicolas face à Lyon, mais aussi les juniors remporte la coupe Gambardella face à Lens (2-0). C'est par une défaite que commence le championnat des Olympiens face à Metz (2-0), le calendrier voulut que pour la 2ème journée, l'OM fut opposé à l'ASSE. Ce fut un très beau spectacle, dès le début les Stéphanois désiraient mettre la main sur la rencontre, les attaquants verts, se montèrent approximatif dans le geste final. En seconde période, les Marseillais furent les plus rapides et par 2 fois trouvèrent le chemin des filets, là encore les attaquants stéphanois furent brouillon et ne purent remonter ces 2 buts. Mais les résultats ne sont pas au rendez vous Défaite à Nice (4-2), les attaquants ratent un grand nombre d'occasions et Bordeaux repart du Vélodrome avec un nul (0-0) en jouant à dix, nouveau match exécrable et défaite face au Paris FC (2-1), la défaite contre Angers (0-3) fait pointer les olympiens à la dernière place. La presse commence à se montrer très critique face à la préparation physique et la tactique de Markovic. La victoire sur Bastia (1-3) donne un peu de répit à l'entraîneur. Après les nuls contre Sochaux (2-2), Nantes (1-1) et la victoire sur Valenciennes (0-2), on pense que l'équipe est dans le bon chemin, mais Monaco, champion en titre, viendra s'imposer au Vélodrome (1-2). L'OM fera même naufrage à Nancy, en encaissant 5 buts. Le 30 septembre, les olympiens s'imposent de nouveau à domicile, face au PSG (4-1), ce n'était plus arrivé depuis le 25 juillet. Nouvelle défaite face à Laval ou Six, dont le rendement est inconstant, joue remplaçant. Après avoir était mené 2-0 après une demi-heure de jeu, l'OM réussit le nul contre Lyon (2-2) à domicile. Face au leader Strasbourg, la malchance poursuit les Phocéens qui s'inclinent lourdement (4-1). Lors de la 17ème journée la rencontre, pourtant télévisée, entre mal classé, le terrain est envahit par des manifestants des chantiers navals de la Ciotat, la rencontre est de piètre qualité et les deux équipes se séparent sur un score vierge (0-0). Victoire sur Nimes (1-2), et nul contre Lille (1-1), les Marseillais sont 15ème à la fin des matches allers. Face à une équipe très défensive, l'ASSE s'impose facilement (1-0). Après le nul face à Nice (0-0), Markovic, interdit l'accès des vestiaires aux journalistes. Défaite à Bordeaux (2-1), nul face au Paris FC, une partie du stade est fermée en raison de la faible affluence. Pour le premier match de l'air Jules Zvunka, les Marseillais sont accrochés à Angers (1-1), l'équipe inexistante en première période, se fait remonter les bretelles à la mi-temps par le nouvel entraîneur. De nouvelles méthodes d'entraînement et de coaching permettent à l'OM de sortir de la zone rouge. Victoire sur Bastia (1-0), ou une bagarre générale à lieu en fin de match, provoqué par le Bastiais Cazes. Nuls à Sochaux (2-2), Nantes (2-2), victoire sur Valenciennes (1-0). La trentaine de supporters marseillais, qui font le déplacement à Monaco, voient la victoire dès leurs (1-2) grâce à un but de Sarr à la toute dernière minute. Même quand l'OM n'est pas au top, les individualités lui permettent de renverser des situations compromises, en 2 minutes contre Nancy, les attaquants olympiens donnent la victoire aux blancs (3-2). Mais dès fois, la défense craque aussi à la fin, au Parc des Princes, face au PSG qui joue le maintien, après avoir remonté deux buts, l'OM s'incline à la 85' minutes (4-3). Nuls contre Laval (0-0), et Lyon (1-1), l'OM pointe maintenant à la 13ème place. Strasbourg, leader du championnat s'inclinera sur la pelouse du Vélodrome (1-0), François Mitterand, en meeting à Marseille, assiste à la rencontre. Il s'ensuivra encore 2 victoires, Reims (0-1) et Nimes (2-0) mais la fin du championnat sera moins heureuse, l'OM perdra ces 2 derniers matches Lille (2-0) et Metz (2-3) et finira à la 12ème place du championnat. En coupe de France, ils sont opposés à Toulon, et les 3B (Buigues, Boubacar, Berdoll) terrassent les Toulonnais, là encore les attaquants olympiens scellèrent la rencontre en 9 minutes. Puis ce fut à Saint Dié, en 16ème de finale de passer à la trappe (3-1 ; 1-3). Le sort d'Angers fut régler aussi dans les dernières minutes (4-2 ; 1-2). En quart de finale, Nantes qui avait gagné à domicile 3-1, entama le match retour sur les chapeaux de roue, en inscrivant 2 buts en 25 minutes, c'est à ce moment là que l'OM se lança à corps perdu dans la bagarre. Les Olympiens entamèrent une folle course poursuite, en inscrivant 4 buts. Le temple entier de l'avenue Michelet ne battait que pour ses blancs. Malgré cette débauche d'énergie, les Olympiens ne purent inscrire un dernier but, synonyme de qualification, l'OM sortie de la compétition la tête haute, avec le sentiment qu'ils auraient pu aller au bout.
|
1979/1980 Le club commence la saison avec un déficit de 4.65 millions de francs, l'équipe à fière allure sur le papier avec Trésor, Temine, N'GOM, Six, Linderoth, Berdoll... Pourtant dès le 03 septembre, à cause des mauvais résultats, une entrevue à lieu entre l'entraîneur Zvunka et M. D'Agostino. Le 24 septembre, Bernard Bosquier est nommé manager général. Mais les relations entre Didier Six et l'encadrement se dégradent. Le 15 octobre une nouvelle réunion à lieu et les joueurs mis devant leur réalité. Le 09 novembre, le comité directeur ainsi que le Comité de gestion démissionne, le président Gallian, n'est pas sur de se représenter à la Présidence du Club. Les règlements de compte entre tous les protagonistes fusent dans la presse. Le 26 novembre une nouvelle réunion à lieu avec la Mairie. M. D'Agostino confirme qu'il veut se retirer du club. Les déclarations de candidature au poste de Président sont nombreuses. Le 07 décembre, M. Carlini devient président du club, il injecte deux millions de francs dans les finances immédiatement et encore deux millions et demi, fin mars. Dès l'encaissement du chèque, des dirigeants ayant la signature se rémunèrent à hauteur de 220.000 francs pour remboursement de frais divers. Le 28 décembre, Temine quitte l'OM pour retourner à l'Espérance de Tunis, il ne sait jamais adapter au club. Le 16 janvier se tient encore une assemblée houleuse ou les querelles partisanes prennent le dessus à la sauvegarde du Club. Le 24 janvier c'est au tour de Linderoth de partir, après qu'il ait racheté son contrat. Pour la première fois on parle d'un dépôt de bilan au club. Le 29 janvier après une entrevue avec le directeur du fisc, il apparaît que le club doit 4.5 millions de francs. Le dossier va être maintenant traiter au Comité du contentieux fiscal à Paris. Le 31 janvier la cour d'appel de Nimes, condamne Marcel Leclerc à verser au club 417.728 francs. La section financière de Marseille ouvre une enquête contre M. Gallian pour escroquerie. Le 10 février après l'élimination en Coupe de France, Jules Zvunka est remplacé par Jean Robin. Le 31 mars les représentants du club ont rendez-vous avec le Tribunal de Commerce pour éviter le dépôt de bilan, ce dernier accorde un sursis jusqu'au 8 juillet. Le club va devoir se séparer de certains joueurs pour éponger le déficit, la masse salariale va aussi beaucoup baisser. Le 19 mai à lieu le jubilé de Roger Magnusson, les anciens de l'OM 71/72 s'imposent face à une sélection européenne (6-2). L'OM entame très bien son début de saison, en battant 3-0 Brest. Mais la malchance pointe déjà son bout de nez, défaite au Parc contre le PSG (2-1), et malgré un très bon match l'OM perd contre ASSE 5-3 au vélodrome, Didier six sera suspendu quatre matches pour avoir insulté l'arbitre, puis il est ridiculisé par Nancy (5-0). La victoire sur Lens (3-1) n'est qu'une lueur, les défaites se répéteront semaine après semaine, Angers (3-1), Nimes (0-1) Meyer inscrivant le seul but sur la seule action nimois en position de hors jeu ; Valenciennes (1-0), Strasbourg, le champion en titre ne laisse aucune chance (1-3). Après la nomination de Bosquier, on pense que le club est sur la bonne voie, Victoire à Nice (0-3), nul contre Bordeaux (1-1) malgré la très bonne prestation des olympiens. Dans le match des mal-classés, Bastia s'impose facilement (2-0) face à une équipe qui amorphe. Comme après chaque réunion, les joueurs redressent la tête et les résultats suivent, Victoire sur Metz (1-0), nul à Lille (1-1), victoire sur Lille (3-1) mais Marius Trésor sort en première mi-temps sur blessure ce qui n'arrange pas les affaires de l'OM. Les défaites se suivent : Moncao (0-3), Sochaux (3-0), Laval (0-2), Nantes (4-1) ; certains joueurs demande à quitter le club. L'OM pointe à la 19ème place. Défaite encore contre le PSG (0-2), Saint Etienne (3-1). Après la trêve, et afin d'attirer du monde au stade, le club décide de couper en deux le prix des places, malgré le nombreux public, l'OM ne peux faire mieux qu'un nul contre Nancy (2-2), défaite à Lens (4-1) ou à l'issue de la rencontre, Zvunka et Bosquier échangèrent des mots dans la façon de diriger l'équipe. Pour la première fois, malgré un mauvais départ, arrive à s'imposer face à Bastia (3-1). Même le changement d'entraîneur n'a pas l'électrochoc attendu, nul à Nimes (0-0), mais reçoit une leçon au vélodrome face à Valenciennes (3-6), les supporters présents au stade s'en prennent verbalement aux joueurs et aux dirigeants. La descend est maintenant actée. Nul face à Strasbourg (1-1), victoire sur Nice (3-1), défaite à Bordeaux (2-0), l'OM reste toujours à 2 points du 18ème. Victoire sur Bastia (2-1) lors de la 30ème journée, défaites à Metz (3-2) mais victoire sur Lille (2-0). Le 18 avril à lieu le match capital contre Lyon, hélas dès la 6e minute, Olio inscrit le seul but de la rencontre sur un penalty très douteux. L'OM n'a pas créé une seule action dangereuse. Cette fois la descente est inévitable, les derniers matches sont à l'image de la saison, défaite face à Monaco (1-0) ; nul contre Sochaux (1-1), Didier Six ratant même un penalty ; défaites à Laval (3-0), Nantes (0-1) et surtout une déconvenue contre Brest lanterne rouge (7-2). Ce fut une saison de gâchis et pourtant les Olympiens avaient la prétention de jouer le titre. Dès les 32ème de finale en coupe de France, contre Cannes, second de 2ème division, la malchance poursuit les olympiens. Après avoir ouvert le score dès la 6ème minute par Berdoll, à la 63ème Deplanche tire Charrier arrête la balle, mais l'arbitre de touche indique que la balle avait franchi la ligne, les photos montrent le contraire (1-1), lors des prolongations, Flores marque,
|
1980/1981 La saison 1980/1981, est à marquer d'une croix rouge dans la vie de l'OM, c'est la saison qui faillit le voir disparaître à tout jamais. Le club au bord du gouffre financier vit sa masse salariale encadrée. Montpellier plus réaliste que l'OM l'emporte 3-1 lors de la 1ère journée, mais le manque de concentration fait perdre à Marseille des points précieux, le 14 octobre Jean Batteux remplace Robin à la tête de l'équipe. Mais l'OM végète toujours dans le ventre mou du championnat. L'humiliation survient lors du 6ème tour de la Coupe de France, ou le club, sans âme, est sorti par Saint Tropez, pensionnaire de DH. Mais une bataille encore plus rude se joue en coulisse, et elle concerne la vie du club. Mi-avril il est mis en liquidation judiciaire, tous les professionnels ainsi que les cadres sont licenciés, le Président CARLINI et remplacer par le président de la section amateur Mr SETTA. Les instances du football français ainsi que la mairie s'accordèrent à faire que l'OM ne disparaîtra pas. Roland Gransart, alors âgé de seulement 28 ans, prit en main les destinées de l'équipe, et "les Minots" du centre de formation firent le reste. Le public comme à son habitude participa à l'enthousiasme de ces jeunes qui voulaient sauver le club. Les 6 derniers matches furent joués comme des finales, Montpellier, leader incontesté fut la dernière victime de la fougue de cette jeunesse. Par cette volonté, elle redonna le sourire et le goût de vivre à toute une ville. L'OM sauva sa peau grâce à une bande de jeunes.
|
----------------------------------------------------------------- |